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07/07/2016

Ca sent "le béton" à Arradon et à Saint Pierre Quiberon !

Saint Pierre  Quiberon annonce sur son site municipal des concerts de musique classique !

Saint Pierroises et compagnie.jpg

Sous le sigle "les Saint Pierroises", dont la référence juridique est soigneusement gommée...en bas de page, les sponsors sont : P&P, Alturion et Bati-Armor... de quoi ravir le recteur de Quiberon, qui abrite ainsi "les poseurs de parpaing" de la région...

Mais pourquoi refuser ainsi les contributions bénévoles pour l'élévation musicale des âmes de Saint Pierre Quiberon ?

A Arradon, le calibre est différent ! Giboire, c'est le must !


Conseil à Arradon, adjoint choqué, gauche blessée

Télégramme du 7 juillet 2016

Conseil d'Arradon.jpg

 

Le conseil municipal réuni mardi soir, à la mairie, pour sa dernière séance avant les vacances.

Le conseil municipal a voté dans son ensemble, mardi soir, la protection que la commune va apporter à Jacques Guézet, adjoint à l'urbanisme, attaqué sur Facebook. Mais cette unanimité s'est aussitôt déchirée à l'évocation dans le bulletin municipal d'un point de vue qui a « choqué » la gauche.

« Au départ, ce sont deux délibérations que la municipalité entendait soumettre au vote : l'une assurant la protection fonctionnelle de Jacques Guézet, la seconde permettant à la commune de poursuivre au pénal l'auteur ou les auteurs de cette page Facebook pour « propos diffamatoires ». Mais d'entrée, le maire, Antoine Mercier, a indiqué que la mairie n'entendait plus déposer plainte, la page en question ayant été retirée. « Le but est atteint », a-t-il dit.

La protection à un adjoint

En revanche, l'assistance juridique à Jacques Guézet a été maintenue. Antoine Mercier en a expliqué les raisons. Sur cette page Facebook intitulée « Arradon-Citoyens », l'adjoint à l'urbanisme est accusé de favoriser les projets immobiliers de la société Giboire à Arradon en tant qu'adjoint à l'urbanisme et ancien propriétaire du cabinet d'architecture Ancrage qui serait client du promoteur immobilier rennais. « Ces allégations erronées sont exprimées sciemment et portent atteinte à l'honneur et à la considération à la fois de la commune et de Monsieur Jacques Guézet », a souligné Antoine Mercier. À travers cette protection fonctionnelle, la municipalité a décidé de faire jouer une disposition prévue par le code des collectivités territoriales. Elle permet à une commune de fournir les moyens juridiques de se défendre à un élu qui se sent menacé, en l'occurrence en frais d'avocat. « Toute réitération donnera lieu à poursuite judiciaire », a prévenu Antoine Mercier. Jacques Guézet maintient de son côté sa plainte (voir ci-dessous).

Des « propos très graves » La gauche, par la voix de Pascal Barret, a indiqué qu'elle voterait cette protection fonctionnelle. C'est donc l'unanimité qui a prévalu. Toutefois, cette entente n'a pas duré longtemps. En toute fin de conseil, Patrick Médigue est intervenu à propos de la tribune signée « Arradon aujourd'hui une majorité citoyenne » dans le dernier bulletin municipal. Son groupe se sent à son tour diffamé. Une phrase, particulièrement, n'a pas été de son goût : « N'avoir pour seul but que de faire avorter la politique et les projets votés par plus de 55 % des Arradonnais prouve l'intolérance d'une minorité ». « Ces propos sont très graves. Il nous faut des explications publiques ce jour », a tonné Patrick Médigue.

« Le respect mutuel » Antoine Mercier a répondu qu'« il faut remettre cette tribune dans son contexte », c'est-à-dire « une page d'expression libre, qui peut être partisane », et être une forme de réponse du berger à la bergère, la majorité ayant été accusée au même endroit de « créer des ghettos de pauvres » à propos de la révision du Plu (Plan local d'urbanisme). « Ce que nous acceptons de votre part, je vous invite à l'accepter de la nôtre », a-t-il dit. « J'ai été blessée », a répliqué Dominique Pirio. L'affaire Facebook s'immisçant dans les échanges, la température est montée d'un cran quand Pascal Barret a reproché à Antoine Mercier de « faire l'amalgame » entre la minorité et la page incriminée. « Vous vous moquez de nous. Prenez de la hauteur ! », a-t-il dit en haussant le ton. Antoine Mercier a fermé le ban en invitant tout le monde « à repartir sur un autre pied dans le respect mutuel et pas la critique systématique de tout de qui est fait ». La trêve arrive bien. © Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/morbihan/arradon/conseil-adjoint-choque-gauche-blessee-07-07-2016-11139170.php#DrmdGjtG1RE4GEYZ.99

 

Jacques Guézet se défend

La commune a décidé de retirer sa plainte suite aux propos tenus sur la page Facebook d'Arradon-Citoyens, mais Jacques Guézet maintient la sienne, fort en plus de l'appui du conseil municipal décidé hier soir (lire ci-dessus). « J'irai jusqu'au bout et je vais maintenant me retourner devant le procureur de la République », indiquait-il à l'issue de la réunion, afin d'obtenir l'ouverture d'une enquête pour retrouver qui ou quel groupe se cache derrière Arradon-Citoyens. « Je n'ai jamais eu besoin d'avocat jusqu'à présent. Je suis choqué par ce qu'il m'arrive ». Jacques Guézet est architecte de l'école de Versailles. Il s'est installé en 1978 à Vannes et il a transféré son cabinet à Arradon au milieu des années 2000, étant venu habiter dans la commune. Réputé dans le milieu de l'architecture, il a construit beaucoup de maisons individuelles, des collectifs et aussi des bâtiments commerciaux.

Jamais eu de relation avec Giboire

« J'ai vendu ma société Ancrage en 2013, j'ai cédé 49 % des parts en début d'année et le reste en fin d'année à Johanne Pernelle qui n'a rien à voir avec ma famille », indique-t-il. Jacques Guézet précise qu'en tant qu'architecte sous son propre nom, puis à la tête du cabinet Ancrage, il n'a jamais eu de relation professionnelle avec la société Giboire. « Et depuis 2014, à ma connaissance, Ancrage n'a pas eu non plus de relation avec Giboire », ajoute-t-il. « J'espère que mon successeur n'aura pas de désagrément suite à cette affaire », dit-il. Jacques Guézet précise, toutefois, qu'il a pris un statut d'auto-entrepreneur en conseil de projet de construction. « J'ai eu beaucoup de plaisir dans le travail que j'ai effectué et je ne vois pas pourquoi aujourd'hui on m'interdirait toute activité », dit-il, soulignant aussi qu'en tant qu'adjoint à l'urbanisme, il peut porter « un regard de professionnel » sur tout ce qui est aménagement urbain. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/arradon/conseil-adjoint-choque-gauche-blessee-07-07-2016-11139170.php#DrmdGjtG1RE4GEYZ.99

 

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