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06/07/2016

La "fibre" arrive en novembre 2016 à "l'incubateur" de Plouharnel !

Philippe Le Ray appelle au secours Vipe de Vannes et donne un "coup de chapeau" à Gégé !

Aqta et Vipe (Vannes).jpg

Mégalis, syndicat mixte, chargé par la région Bretagne de fibrer la Région ne reçoit pas de "félicitations" de la Cour Régionale des Comptes... le retard, déjà enregistré, est déjà de deux années ! sur le premier chantier, qui doit s'étendre jusqu'en 2018 ! les derniers servis par Orange seront les "prises rurales" (Saint Pierre Quiberon n'a plus d'agriculteur ?) au nombre de 1 200 000 !

Miracle à Plouharnel, l'incubateur de Gégé, financé par AQTA (donc vous et moi !) sera "fibré" en priorité et biberonné par VIPE de Vannes... PLR fait le grand écart "pour doper sa campagne électorale" en s'alliant à un EPCI "concurrent", l'Agglo de Vannes ! On se demande d'ailleurs s'il n'y a pas une "négo de marchand de tapis" sous la moquette !

Fibre, l'enfouissement en bretagne.jpg

AQTA inter pares !


Bretagne très haut débit, couacs en série...

Télégramme du 6 juillet 2016

Fibre en bretagne.jpg 

La Chambre régionale des comptes pointe du doigt un retard dans les travaux liés au déploiement de la fibre optique. Les entreprises bretonnes se plaignent, elles, de prix trop bas.

Paris ne s'est pas fait en un jour. Le déploiement de l'internet très haut débit en Bretagne non plus, si l'on en croit un rapport de la Chambre régionale des comptes rendu public hier. La juridiction s'est intéressée de près à Mégalis Bretagne, le syndicat mixte à qui les collectivités bretonnes - au premier rang desquelles la Région - ont confié la mise en oeuvre du projet « Bretagne très haut débit ». Ce plan, qui court jusqu'à 2030, prévoit de déployer la fibre optique sur tout le territoire breton, avec l'installation par les opérateurs privés de 800.000 prises en zones urbaines, auxquelles s'ajoutent 1,2 million de prises pour les zones rurales. Pour ces dernières, le syndicat a confié en novembre dernier l'exploitation des équipements à un délégataire de service public, en l'occurrence Orange. Au total, le projet représente un investissement de deux milliards d'euros. Si, évidemment, les délais de mise en oeuvre sont respectés. Car « au regard de l'échéancier mis en place, les opérations ont pris du retard, selon la Chambre régionale des comptes. Ainsi, alors qu'il était prévu 120 M€ de dépenses en 2015, seuls 17 M€ ont été mandatés au 31 décembre. » Et de pointer notamment du doigt les marchés de travaux. « Les retards d'exécution par rapport au macro-planning présenté au conseil syndical sont significatifs pour les deux marchés de conception-réalisation. Les études devaient être achevées au milieu du troisième trimestre 2015, période à laquelle les travaux devaient débuter. Or, au 15 juin 2015, seules 10 des 32 études prévues étaient engagées, aucune n'étant terminée », pointe la Chambre régionale des comptes.

Le Drian met en avant la complexité du chantier

Un retard qui s'explique par la complexité et la dimension du projet selon Jean-Yves Le Drian, président de Région et de Mégalis Bretagne. Dans une réponse écrite à la Chambre des comptes, le ministre souligne « des durées d'études longues qui représentent des coûts peu élevés et, par voie de conséquence, des niveaux de facturation modestes en début de chantier (...). Seule une vision pluriannuelle sera à même de montrer que le modèle adopté aura répondu aux enjeux d'un chantier s'étendant sur la longue durée ».

Colère des entreprises bretonnes de travaux publics

Reste qu'au-delà de ce retard, le chantier fibre breton semble aussi poser question du côté des marchés publics. Le secteur des TP dénonce notamment des prix trop bas. « Orange sous-traite des travaux à des fournisseurs de rang 1, qui sous-traitent au rang 2, explique François Coville, président de la fédération bretonne des travaux publics. À chaque étape, chacun prend sa marge. Alors pour l'entreprise qui fait la tranchée, le prix du marché est très bas. On a été alerté par des entreprises qui ne pouvaient pas répondre en raison de prix très bas. Et on a vu des entreprises portugaises venir faire les travaux. C'est vraiment dommage pour les entreprises locales. » Patrick Civel, entrepreneur costarmoricain et administrateur du Syndicat des entreprises de réseaux et de construction électrique (Serce), confirme. « Toutes les entreprises qui ont été consultées en sous-traitance trouvent que les prix sont très bas. Pour ma part, ils sont inférieurs de 20 à 30 % à mes prix de revient ». Des accusations que récuse Orange. En qualité d'opérateur de réseau, le groupe rappelle qu'il a « négocié des prix avec des sous-traitants dans le respect de la Charte des bonnes pratiques en matière d'achat responsable ». Et d'ajouter qu'il « contribue pleinement au maintien et au développement de l'emploi local, y compris sur le volet de l'insertion sociale ».

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/economie/bretagne-tres-haut-debit-couacs-en-serie-06-07-2016-11136640.php#B8qufx1REvc97Uf0.99

 

Bretagne, le déploiement du haut débit prend-il du retard ?

Ouest France du 5 juillet 2016

 Fibre, l'enfouissement en bretagne.jpg

La gestion du déploiement du haut débit en Bretagne par le syndicat Megalis Bretagne a été analysée par la chambre régionale des comptes. Les magistrats estiment que "les opérations prennent du retard | OF

Vincent JARNIGON.

La gestion du déploiement du haut débit en Bretagne par le syndicat Megalis Bretagne a été analysée par la chambre régionale des comptes. Les magistrats estiment que "les opérations prennent du retard".

La chambre régionale des comptes s’est penchée sur la gestion du syndicat mixte Mégalis Bretagne, chargée par les collectivités (1) d’amener la fibre optique dans tous les foyers bretons à l’horizon 2030, zones blanches comprises. Ce projet ambitieux, qui ne fait pas l’objet d’initiative privée, a été estimé 2 milliards d’euros.Les magistrats sont critiques sur la gestion des finances. Ils estiment que les budgets alloués en « 2014 et 2015 ne sont pas sincères ». Ils ont trouvé « des écarts significatifs » entre les prévisions et les réalisations en précisant que « l’estimation, systématiquement surévaluée, des charges aboutit à appeler des contributions largement supérieures aux besoins »."Des durées d'études longues »La chambre, dans sa synthèse, donne un exemple : « la première phase du programme doit se dérouler sur cinq ans de 2014 à 2018 […] Au regard de l’échéancier, les opérations ont pris du retard. Alors qu’il était prévu 120 M € de dépenses en 2015, seuls 17 M € ont été mandatés au 31 décembre 2015 ».Dans sa réponse Megalis Bretagne a précisé « que le syndicat a mis en place un modèle économique reposant sur un plan de programme à cinq ans ». Selon les années Megalis est « en situation de détenir une trésorerie importante » avec un rythme d’investissement « pas forcément corrélé avec l’année budgétaire ». Sur les retards dans les travaux, Mégalis met en avant « des durées d’études longues qui représentent des coûts élevés ». Megalis assure enfin que « la transition est engagée ».La chambre observe également « que le fonctionnement des instances », avec 25 personnes et d’un budget de fonctionnement propre de 3,5 M €, « n’appelle pas d’observations ». (1) La région, les quatre départements bretons et 101 établissements de coopération intercommunale.

Dispositifs, Aqta et Vannes vont couver les petites entreprises

Télégramme du 6 juillet 2016

 Aqta et Vipe (Vannes).jpg

Le président d'Aqta, Philippe Le Ray, et le président de VIPE, l'agence de développement du pays de Vannes, s'associent pour proposer de nouvelles facilités aux entreprises qui se lancent.

De nouveaux services proposés aux porteurs de projet vont être lancés par l'atelier des entreprises et de l'emploi à la rentrée, à travers des dispositifs dédiés à l'innovation.

« Nous voulons habituer les différents acteurs à travailler ensemble et leur permettre de bénéficier d'un guichet unique ». L'idée directrice rappelée par le président d'Auray Quiberon Terre Atlantique n'a pas réellement bougé depuis les fondations de la communauté de communes. Si elle peut se décliner sur la plupart des projets lancés par Aqta, elle s'applique cette fois au lancement de nouveaux services voués à porter l'innovation au sein de l'atelier des entreprises et de l'emploi Une décision validée vendredi dernier, lors du conseil communautaire, et qui devrait aider les entreprises du territoire, grâce à l'association avec la technopole Vipe (Vannes innovation promotion expansion), à bénéficier dès la rentrée de septembre de services identiques à ceux proposés sur Vannes, Lorient et sur de grandes métropoles régionales comme Rennes et Brest... avec une contrainte majeure à prendre en compte sur le pays d'Auray : « On est limité par le peu de surfaces en stock et seulement un peu moins de 10 ha disponibles », explique Philippe Le Ray. Alors, bien entendu, faute de place, il faut trouver des idées et regrouper les entreprises pour optimiser les zones économiques afin de permettre aux petits nouveaux de s'installer.

Et dans le rôle du facilitateur de démarches qui doit permettre à l'entreprise de s'étendre, de disposer de la fibre ou encore de faire intervenir la voirie, on trouve l'atelier des entreprises et de l'emploi. Créé en novembre 2015, il a déjà accompagné près de 200 porteurs de projets du pays d'Auray.

Accompagnement de 0 à 3 ans

Pour aller plus loin, Vipe Technopole va apporter son savoir-faire en assurant le suivi des créateurs d'entreprises depuis leur création et jusqu'à trois ans. « On propose un accompagnement sur les statuts juridiques, le business plan, la communication, la recherche de partenaires, la formation... », détaille Hervé Cuvelier, président de Vipe. « Cette adhésion se traduira notamment par un soutien dans le parcours résidentiel à travers la pépinière de la communauté, ouverte au premier semestre 2017, et son incubateur d'entreprises », complète Philippe Le Ray. Un incubateur plus connu sous le nom d'« écloserie » qui ouvrira ses portes en novembre prochain à Plouharnel. Cet équipement de 300 m², raccordé à la fibre, a pour vocation d'héberger des entreprises naissantes et de favoriser l'émergence de start-ups innovantes. Vipe assurera la prospection de porteurs de projet, mais aussi la promotion de l'écloserie, l'accompagnement individuel et collectif des créateurs d'entreprises.

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/dispositifs-aqta-et-vannes-vont-couver-les-petites-entreprises-06-07-2016-11137667.php#TSY6hcBd8fFsJmki.99

 

 

 

Commentaires

Mais monsieur Hennel, La future « Vannes Agglo » agrandie en 2016-2017 est à nos portes. Le Bono, limitrophe d'Auray y est déjà n'est-ce-pas ?
Dans l'AQTA, Quiberon et Saint-Pierre souffrent d'avoir toujours été des communes isolées en refusant de s'intégrer à la communauté de communes des mégalithes ou à la communauté de communes de la rivière d'Etel.
Vous pensez bien que dans ces 2 communautés de communes des amitiés ou des pratiques de bons usages se sont créés depuis fort longtemps et que nos maires respectifs doivent s'imposer. En ont-ils la capacité ou même la volonté? On peut en douter lorsque l'on voit que tout s'arrête à Plouharnel.

A l'occasion du rapprochement d'AQTA avec la technopole VIPE, le président Le Ray dit que :  « L'on est limité par le peu de surface en stock et seulement un peu moins de 10 hectares disponibles ».
Pourquoi AQTA s'est-elle alors implantée dans une zone commerciale ? Sans vouloir ressembler à Montpellier et à ses travaux pharaoniques le bâtiment n'aurait-il eu plus de « gueule » en centre ville ? Les repas d'affaires auraient participé au sauvetage de la restauration et les commerces du centre ne tireraient peut-être pas la langue comme aujourd'hui ?
Il en est de même pour le transfert des Affaires Maritimes et autres services associés.

L'histoire du grignotage des terres agricoles ne devrait pas être inconnue du président Le Ray car en avril 2012 lorsqu'il menait campagne pour les législatives je l'avais interpellé à ce sujet au palais des congrès de Quiberon. La réponse fut déjà fuyante mais elle eut l'avantage pour moi de faire une vraie belle rencontre avec un ancien maire (qui partageait mes idées) d'une commune rurale aujourd'hui membre de l'AQTA.

Je rappelle cette intervention dans un article sur le capitaine Lorho paru dans @quiberon

http://castero.free.fr/spip.php?article237

Vous verrez qu'un jour la presqu'île sera le magasin à blé de l'AQTA si elle existe toujours !
En parlant de blé, Quiberon n'est-il déjà pas depuis très longtemps le grenier de la Sagemor et maintenant de la Cie des Ports?

Écrit par : jclg | 06/07/2016

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