Les Secrets de Saint Pierre

Suis-je le seul à avoir l'impression que tu mélanges un peu tout, sans facteurs "différenciantS"?

Écrit par : JPD | 05/07/2016

Vivement que ce tire-bouchon soit géré par Veolia! cette CGT est reellement nocive! Vous les avez vu à Auray? on se croisait à l'epoque sovietique... Ces types là sont une nuisance reelle comme les rats...

Écrit par : Leonid Bronstein | 05/07/2016

Cher monsieur Hennel,

Comme vous le savez, le "Tire Bouchon " le mal nommé, a toujours été un gouffre financier et le demeurera tant qu'il continuera à s'essouffler et à geindre sur les rails rouillés qui lui servent de chemin de croix. C'est structurel sauf à peut être faire payer le billet 50 € et que sa fréquentation reste identique ce qui est peu probable.

En ces temps de disette budgétaire, ses jours sont comptés et ses avantages et ses inconvénients (tous faibles au demeurant) ne le sauveront pas.

Quand au prince consort encore quatre longues années avant qu'il ne devienne celui qu'on sort mais heureusement son temps d'élu est aussi compté. Mauvais jeu de mots mais la tentation était trop forte.

Écrit par : Le masque et la plume | 05/07/2016

Mr "masque et la plume", le bateau de Belle-Ile est un gouffre financier, les routes sont des gouffres financiers (leurs usagers ne paient pas un centime), la vie en général est un gouffre financier (sauf sans doute la votre).

Tant que le tire-bouchon est là il nous protège de la "4 voies" quid amènerait dans la presqu'île un flot de voitures la submergeant définitivement. Qu'il faille le moderniser c'est certain. Le mieux, et c'est possible, serait certainement l'électrification de la ligne pour faire venir des TGV en été (si vous pensez que c'est impossible, c'est par ignorance. Allez voir ce qui a été fait à Lannion). En attendant, alors que je dois rentrer à Paris le 17/07 au soir, je serai heureux de prendre ce train jusqu'à Auray et d'éviter vers 18 heures de probables embouteillages que ni le taxi ni a fortiori le car (qui ne sais pas changer de route au carrefour du purgatoire) ne m'éviteraient.

Je serais par ailleurs curieux de connaître le déficit de la liaison Auray-Quiberon par car en hiver.

Écrit par : Pierre Bis | 09/07/2016

Les voies uniques Lisieux-Deauville, St Nazaire -Le Croisic et, plus semblable à Quiberon, Plouaret - Lannion, ont été électrifiées. Est-ce une aberration? Les villes qui en profitent ne semblent pas le penser. Le TGV à Quiberon amènerait un tourisme de week-end toute l'année, ce qui serait plus bénéfique à l'économie de la presqu'île qu'une invasion d'automobilistes qui feront l'aller-retour sur la quatre voies sans dépenser un centime sur place,

Écrit par : Pierre Bis | 09/07/2016

Le touriste automobiliste est un criquet pèlerin. Celui qui vient en train ou en avion ne l'est pas car, par la force des choses, il achète tout sur place.

La voiture est synonyme de liberté ... Tant qu'il n'y en a pas trop. Dans le cas contraire elle devient une prison. J'ai beaucoup aimé conduire, partout en Europe. Mais aujourd'hui, faire un Quiberon - Paris en cherchant à éviter les radars pour in fine mettre trois heures à effectuer les 80 derniers km suffit à me dissuader. Seul le TGV permet des week-end quiberonnais au départ de Rennes, Nantes et surtout Paris, et ce sera encore plus vrai à partir de l'an prochain. Encore faut-il qu'une fois arrivé à Auray on ne soit pas condamné à 90 mn de car (pour moins de 30 km!) ou à 50€ de taxi (la location auto revient moins cher)

Le seul point sur lequel nous pouvons être d'accord c'est que le tire-bouchon sous sa forme actuelle n'a plus beaucoup d'avenir. Par contre le fait d'avoir préservé une voie ferrêe peut être un atout pour la presqu'île si ses représentants savent raisonner autrement qu'en 1960, car "tout pour l'auto" ce n'est pas le vingt et unième siècle, mais bien le milieu du vingtième. Les attardés ne sont pas forcément là où on le croit.

Écrit par : Pierre Bis | 09/07/2016

Je me réjouis de vous voir développer des arguments autres que celui consistant à considérer vos contradicteurs comme des arrièrés voulant réscussiter les machines à vapeur.

Examinons toutefois ces arguments. J'ai la chance de pouvoir de temps en temps travailler à distance et je fais donc à St Pierre des séjours autres que touristiques, y compris "hors saison". Sauf cas particuliers (accidents, travaux, manifestation culturelle), je n'ai vu de bouchons dans la presqu'île que les dimanches soirs et en été. Le principal problème est aujourd'hui posé par le rond-point d'accès à la RN 165 à Auray qui, en plus d'être devenu dangereux, provoque des bouchons s'étendant parfois jusqu'au carrefour du purgatoire dont je parlais et qui vous a inspiré un allusion à un capitaine de pédalo que je n'ai toujours pas comprise (votre droit de détester François Hollande n'est pas en cause mais le rapport avec le sujet reste mystérieux). Les traversées de St Pierre, Kerhostin et Plouharnel sont en général fluides, même si elles doivent s'effectuer à basse vitesse. Évidemment vous pouvez rêver d'une autoroute reliant Quiberon à Auray en 15 mn l'hiver mais, outre son impact sur le paysage (bonjour l'échangeur au Roc), en été elle serait rapidement saturée à son tour et c'est tout ce qui reste de qualité de vie dans la presqu'île qui serait définitivement détruit. Vous avez raison de dire que le gros du traffic des dimanches est généré par des morbihannais, permanents ou temporaires, qui viennent prendre un cornet de glace face à la mer. Avec une voie express leur nombre croiîtrait dans des proportions que nous ne pouvons pas vraiment prédire et, en plus d'une saturation rapide de la "4 voies", nous verrions apparaître des bouchons sur le réseau secondaire de la presqu'île, jusque sur la côte sauvage.

Face à cela le train, dont j'admets qu'il ne remplira jamais qu'un rôle marginal en terme de transport local, peut permettre de développer un tourisme différent, qu'on pourrait résumer par le slogan " moins mais mieux". Car pour longtemps, et en attendant un possible développement du travail à distance, c'est le tourisme et ses dérivés qui fera vivre la presqu'île. Autant donc attirer des touristes solvables qui dépenseront sur place, pas seulement en été, et pas seulement pour un cornet de glace. Or ces touristes solvables vivent pour beaucoup au cœur des grandes agglomérations, là où l'automobile est devenue une contrainte plus qu'un moyen de liberté (sans parler de Paris, allez voir à Nantes où j'ai eu l'occasion de travailler). Ceux là fuiront une presqu'île où ils retrouveront leurs problèmes automobiles quotidiens.

Tout cela n'interdit pas de songer à une déviation routière de Kerhostin et St Pierre, mais elle pourrait rester à deux voies et cohabiter avec une voie ferrée rénovée qui pourrait voir arriver des TGV et/ou des TER rapides" dans une gare de Quiberon qui pourrait prendre place vers le parking du sémaphore ou bien, plus facilement encore, au niveau de l'actuel rond-point de la gendarmerie. A Lannion, l'électrification et l'arrivée du TGV ont justement été l'occasion pour déplacer la gare. Avec les projets ferroviaires qui existent pour l'ouest de Rennes, Quiberon et St-Pierre pourraient se retrouver à 1 heure de Rennes et Nantes, 2 h30 de Paris, 4h de Lyon, Bruxelles et Strasbourg. Cela, l'automobile ne le permettra jamais. Vouloir aujourd'hui supprimer la voie ferrée au prétexte qu'elle n'est parcourue que par un tire-bouchon cacochyme esclave de la CGT (pas tant que ça d'ailleurs nous venons de le voir, ladite CGT ne pouvant en fait que protester), c'est jeter le bébé avec l'eau du bain et insulter l'avenir.

Écrit par : Pierre Bis | 10/07/2016

Mal français courant, vous mésestimez votre bonheur ! Bien des pays européens peuvent vous envier vos transports publics qui vous amènent à peu près partout. Je viens de faire l'aller (le retour, ce sera aujourd'hui)Kerhostin et mon petit patelin belge, de porte à porte. En 7h40 (presque 800km) et pour un prix 30% moins cher qu'au départ de la Belgique. Je l'ai parfois fait en hiver aussi ou vers d'autres destinations. Du point de vue de la mobilité, il me semble que la notion de "service public" reste bien présente en France. Vous avez intérêt à préserver tout cela et le charme du tire-bouchons s'y ajoute.

Écrit par : France Lhoir | 10/07/2016

N'oubliez pas, en outre, l'impact écologique du "tout à la bagnole" !

Écrit par : France Lhoir | 10/07/2016

Cher monsieur Pierre Bis,

Sauf erreur de ma part, la seule façon (actuelle et pour longtemps encore) de se rendre dans nos îles reste le bateau. Non ? Par ailleurs, l'état étant le "gardien" de la continuité territoriale, il lui appartient de l'organiser soit en prenant ce service à son compte, soit en le déléguant. La comparaison avec la presqu'île n'est donc pas raison.

Autre point, dimensionner une infrastructure pour un usage intensif 10 semaines par an relève de la gabegie surtout dans un pays perclus de dettes. La deux voies a donc encore de beaux jours devant elle.

Il est vrai que le "train des cocus" évoqué par notre camarade syndiqué terminait et débutait sa course à Quiberon. Pourquoi pas un TGV ? N'étant pas un cheminot, je ne suis pas certain de ce que j'avance mais il me semble toutefois qu'une sérieuse remise en état de la voie ferrée (et le budget qui va avec) serait dans ce cas à prévoir. Ce qui pose encore une fois la question de la rentabilité de l'investissement puisqu'il n'y a pas nécessité vitale.

L'arrivée d'un ou de plusieurs TGV ne revitalisera pas l'économie moribonde de la presqu'île. Depuis le trait de génie de L.Bobet, rien ne s'est passé. Le territoire s'est laissé vivre mené par des élus et des "forces vives" qui croyaient disposer d'une rente de situation éternelle.

Pour rester dans l'imagerie ferroviaire, le train est passé et la presqu'île est restée sur le quai.

Écrit par : Le masque et la plume | 10/07/2016

"Une infrastructure qui ne servirait que 10 semaines par an", c'est exactement ce que je pense d'une route express Sur la presqu'île, avec comme circonstance aggravante la destruction définitive de certains sites et l'obligation d'adapter le réseau secondaire et les parkings à un flux bien plus important de voitures. Quant au train dans mon esprit il devrait être le support d'un tourisme de week-end à l'annêe. Il existe un public pour venir voir les tempêtes confortablement installé derrière des baies vitrées, et ce public prend plus facilement le train ou l'avion que les "autocars macron" ou même la voiture (il lui suffit d'en avoir une sur place). Le tourisme ne se limite pas à 10 semaines dans l'année. De plus en plus les actifs (ceux qui peuvent faire vivre la presqu'île) morcellent leur vacances et les prennent toute l'année. Les quiberonnais ont déjà dû renoncer à la "location tout le mois d'Août". Il leur faudra de plus en plus accueillir (et occuper) les touristes toutes l'année. Autant ne pas se tromper sur le public visé.

Quant à la thalassothérapie elle relève bien pour moi du "tourisme et activités dérivées". C'est bien un exemple à suivre.

Écrit par : Pierre Bis | 10/07/2016

BONJOUR......perso , je suis pour un train a pédale....ou chaque passager pourrait pédaler pour faire avancer le train......pas de pollution,du sport pour tous...de ce fait un effort pour mériter le séjour sur la presqu'île .....Je trouve mon idée FORMIDABLE........

Écrit par : PARFAIT | 10/07/2016