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13/06/2016

Ecologie et numérique, transhumanisme et logiciels libres !

A la Médiathèque de Quiberon, on n'ouvre qu'un œil sur les problèmes de "débit" sur la presqu'île...

Réjane Allanic, médiathèque de Quiberon.jpg

Le "numérique" est aujourd'hui un "paramètre politique", où l'enfumage est la règle ! Comme dans tout réseau de transport, les applications dépendent essentiellement du "débit", accordé en terminaison !

L'innovation, dont on parle tant en ce moment, est fortement dépendante du réseau, qui en presqu'île est "archaïque"...le câble "électrique", bardé de fibres, pour assurer la liaison avec Belle-Ile en est le meilleur exemple...investir ainsi pour relier le quart des habitants de la presqu'île "en très haut débit" est une véritable aberration économique... ne fallait-il pas plutôt assurer ce "saut en débit" par une couverture en mats 4G, plus adaptés à la géographie de l'île ?

Aujourd'hui, les choix économiques en matière de réseau sont "gérés" par un oligopole d'opérateurs, dont les ressorts sont essentiellement "une optimisation" des investissements antérieurs (le réseau cuivre valorisé par de l'ADSL)...L'Etat manque de sous pour le "fibrage", repoussé aujourd'hui entre 2020 et 2030 ! le véritable choix entre fibre et 4G n'est pas calculé ! puisque chaque opérateur propose les deux, avec plus ou moins de bonheur !

Et pourtant un particulier peut aujourd'hui gérer un "réseau interne" de plus de 100 millions de bits par seconde. L'acquisition d'un routeur moderne est accessible. Même si Orange propose une "box" bi-mode (version 4) (elle pourrait d'ailleurs être livrée astucieusement en "tri-mode"), le "rétrécissement" du débit se situe en amont...

Sans volonté politique, le "numérique" est une promesse, rien qu'une promesse !


La monétisation de la 4G reste un défi pour les opérateurs

Les Echos du 5 juin 2016

Fabienne Schmitt

 Facturation des Data's en mobile.jpg

Des visiteurs utilisent leur smartphone lors du jour d’ouverture du Mobile World Congress en 2015 à Barcelone. - Josep Lago/AFP

En Europe, la tendance est au gonflement des offres data, mais sans hausse de prix.

C'était l'un des grands espoirs des opérateurs télécoms. Grâce à la 4G, ils allaient pouvoir renouer avec la croissance des revenus et des marges. Cela ne s'est pas vraiment passé comme prévu. Trois ans après ses débuts, la question de la monétisation du très haut débit mobile reste posée, en France comme dans le reste de l'Europe.

Selon une note du cabinet Raymond James, les 50 premiers opérateurs ont affiché en moyenne une baisse de 0,5 % de leur chiffre d'affaires mobile au ­premier trimestre. Certes, il y a du mieux par rapport aux trimestres précédents, mais cela reste décevant, considère le cabinet, compte tenu de la pénétration de la 4G (51 % des forfaits en Europe) et de la hausse croissante du volume de data échangées.

A ce titre, la tendance qu'ont les opérateurs à gonfler les enveloppes data sans augmenter les prix n'est pas forcément de nature à rassurer sur le potentiel de monétisation de cette technologie. En France, Free avait dégainé le premier l'an dernier en poussant le plafond de consommation de 20 Go à 50 Go. La semaine dernière, Bouygues Telecom s'est engouffré dans la brèche en offrant la 4G illimitée le week-end (pour des forfaits 5 Go et plus) et en octroyant plus de data pour ses forfaits moyen et haut de gamme.

Faire basculer vers le forfait opérateur

Aux Pays-Bas, c'est T-Mobile qui vient d'octroyer gratuitement 8 Go supplémentaires sur son offre à 12 Go. Au Danemark aussi, Telenor a relevé généreusement les ­plafonds de ses forfaits. « C'est la tendance un peu partout en Europe, sauf en Espagne », explique Stéphane Beyazian, chez Raymond James. Chez les opérateurs qui pratiquent de telles offres, on met en avant l'évolution des usages et la croissance naturelle de la consommation de data avec la 4G.

« Il y a une certaine logique dans les ­télécoms à changer les offres et à proposer plus au fur et à mesure de l'avancée des technologies », remarque un bon connaisseur du secteur. En outre, le gonflement des enveloppes data concerne des forfaits plutôt haut de gamme et représente une incitation à faire basculer vers le forfait supérieur, donc à payer plus. « Le modèle économique d'un ­Bouygues Telecom n'est pas bouleversé avec ces offres, juge Vincent Maulay, analyste chez Oddo. Cela aurait été plus problématique si cela concernait l'entrée de gamme. »

Le message envoyé à destination des consommateurs peut néanmoins être ambigu. « Ce n'est pas forcément une bonne idée d'offrir trop de data dans les forfaits. On laisse à penser que la data ne vaut pas grand-chose, regrette un dirigeant d'opérateur français. Or il y a un réseau et des investissements derrière. Ce n'est pas rien, cela a un coût. » Reste à savoir si ce type d'offre peut se généraliser chez tous les opérateurs.

Contexte ultraconcurrentiel

Compte tenu du contexte ultraconcurrentiel dans le mobile, c'est probable. « Gonfler les enveloppes data est plutôt une stratégie de conquête de clients », nuance Sylvain Chevallier, associé chez BearingPoint. « Il y a aussi une volonté pour certains opérateurs de tester le marché, de voir comment se comportent les clients », poursuit-il.

Offrir ou ne pas offrir de la data en plus ? En Finlande, on ne se pose pas la question en ces termes. Alors que la majorité des opérateurs européens a basé son modèle de monétisation sur le volume de data disponibles, le groupe Elisa a décidé de facturer la technologie. Pour bénéficier de la 4G, ses clients 4G paient un supplément de 8 euros par rapport aux forfaits classiques, mais jouissent d'une consommation illimitée. Résultat : l'opérateur vient d'enregistrer une croissance des revenus de 8 %, avec seulement un quart d'abonnés 4G. Et la ­consommation moyenne par abonné s'élève à 8 Go. De quoi faire rêver.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021999050185-la-monetisation-de-la-4g-reste-un-defi-pour-les-operateurs-2003834.php?JSDYYpoLGylhy8Zu.99#xtor=EPR-12-%5Btech_medias%5D-20160606-%5BProv_%5D-1104545%402

 

La médiathèque de Quiberon lance sa quinzaine numérique

Ouest France du 13 juin 2016

 Réjane Allanic, médiathèque de Quiberon.jpg

La médiathèque lance sa quinzaine numérique dès mardi. Plusieurs rendez-vous sont programmés, dont des conférences sur l’écologie et le numérique, le transhumanisme et les logiciels libres. Plusieurs ateliers vont également animer la médiathèque pendant deux semaines, comme makey makey, mercredi, à 14 h 30, à destination des enfants, sur inscription. Ils seront alors initiés à la programmation par des jeux et applications. Coloriage en réalité augmentée, tournois de jeux vidéos, et contes numériques sont également au programme. « Nous démarrons mardi, à 14 h 30, par la présentation de la bibliobox. Il s’agit d’un téléchargement de contenus audio, vidéo, ou de textes, qui utilise le Wifi sans connexion internet, explique Réjane Allanic, directrice de la médiathèque. Nous allons également présenter La Fabrique du Loch, qui a ouvert fin avril à Auray. C’est un atelier partagé où on peut utiliser des imprimantes 3D et bien d’autres outils numériques. » Pour Réjane Allanic, cette quinzaine numérique est l’occasion d’initier le public au vaste monde du numérique. Les ateliers permettront à tout un chacun d’expérimenter de façon ludique les divers outils et les conférences apporteront quelques éclaircissements sur les enjeux du numérique et la mutation de la société.

Du mardi 14 au samedi 25 juin ,à la médiathèque. Programme complet disponible sur le site internet de la ville.

 

Accédez au journal numérique La médiathèque lance sa quinzaine numérique

 

 

 

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