04/06/2016
AQTA réinvente "la roue"...
Le système actuel d'évacuation des déchets n'est pas incitatif ! La notion de "coût", et donc de facturation, est à "installer" !
Dans l'organisation actuelle, l'inflation des déchets est inéluctable...le client paye par ses impôts une redevance, qui continue d'augmenter ! AQTA vient enfin de mettre le "nez" dans les poubelles...
Le "gros cochon" est traité financièrement comme "l'écolo économe"...et Véolia ne peut que s'en féliciter !
Il est bien évident, que le "compostage" doit être encouragé et vérifié. Il faut absolument arrêter les dépôts de déchets verts "en caravane", qui transforment les jardiniers de la presqu'île en consommateurs de transports (au gazole...).
Le "tri" doit être effectué à "domicile", avec comme en Autriche 7 bacs de couleur différente ! ce qui entrainerait automatiquement un meilleur recyclage. C'est ainsi que les plastiques thermo-durcissables doivent être séparés des plastiques recyclables (à l'aide du numéro présent aujourd'hui sur chaque emballage). Il faut évidemment adapter les véhicules de collecte, qui ne disposent que de deux compartiments !
La localisation des centres de collecte doit être imposée pour réduire les transports ! Sur la presqu'île, la déchetterie de Quiberon doit être déplacée à Saint Pierre, près de Kergroix !
L'usine d'incinération de Plouharnel doit être entièrement revue, rapidement. Elle doit taxer tous les apports, afin de responsabiliser "les apporteurs".
Beaucoup de "grincements de dents" à prévoir ! Le traitement du déchet n'est pas gratuit !
Déchets ménagers, il va falloir mieux trier !
Télégramme du 1er juin 2016
De gauche à droite : Emmanuel Oger, directeur du pôle technique et infrastructure, Dominique Riguidel vice-président d'Aqta et et Philippe Zilliox responsable du service déchets à Aqta.
Qu'y a-t-il dans nos poubelles ? Depuis six mois, les services de la communauté de communes mènent l'enquête. Pour mieux trier, un diagnostic des déchets est indispensable. À mi-parcours de cette étude, de grandes lignes se dessinent.
Mieux connaître les déchets des 80.000 habitants de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta), pour mieux les traiter et donc mieux les trier. L'étude d'une durée d'un an lancée par Aqta en janvier est à peu près à mi-étape et livre ses premiers enseignements. Les ordures ménagères explosent en été.
La population du territoire d'Aqta passe de 80.000 à 200.000 habitants l'été. Il est logique que les déchets produits suivent. Ils sont multipliés par 2,5 fois en été. Ils passent de 1.347 tonnes en février à 3.296 tonnes en août. Houat et Hoedic font carrément la culbute et multiplient par sept leur production d'ordures ménagères. Même chose pour le verre : 825 tonnes sont produites en août, contre 302 tonnes en février. Beaucoup de déchets verts.
Le territoire produit 50 à 60 % de déchets verts supplémentaires par rapport à Lorient ou Vannes. La raison ?
Davantage de maisons secondaires et moins d'immeubles collectifs que chez nos voisins. Même chose pour les gravats acceptés dans les six déchèteries d'Aqta, qui acceptent les déchets du bâtiment contrairement à Vannes et Lorient. 117 kg par habitant sont collectés, soit 50 % de plus qu'à Lorient et Vannes. Beaucoup d'erreurs de tri.
Les responsables de l'étude ont retroussé leurs manches et fouillé les poubelles. Le contenu des camions a été vidé. Le tri laisse à désirer. De nombreux éléments valorisables sont retrouvés comme du papier : 40 kg par habitant et par an sont recyclés dans les six déchèteries, contre 52 et 59 kg à Vannes et Lorient. Même chose pour le verre, les résines plastiques (entre 11,5 et 14,5 %) et le gaspillage alimentaire (entre 4,6 et 14,6 %).
Un plan déchets début 2017
Ce diagnostic une fois posé, la deuxième phase de l'étude va s'attacher à bâtir une meilleure gestion des déchets, ceci jusqu'à la fin de l'année. Les premières orientations devraient être connues au premier trimestre 2017. Mais une chose est sûre, les habitants du pays d'Auray doivent se faire à l'idée qu'ils devront améliorer le tri de leurs déchets, afin que ceux-ci soient mieux valorisés.
Des enquêtes auprès des usagers et des élus.
Ce nouveau plan déchet se fera en concertation avec les usagers et les élus. Deux enquêtes vont être lancées dès le mois de juin. La première à l'intention des élus d'Aqta afin de connaître les retours que leur font les usagers pour mieux cerner les attentes sur l'organisation, le mode de collecte et les déchèteries. La seconde enquête sera réalisée auprès de 600 usagers, afin de mesurer la perception du service actuel et de faire émerger des pistes d'amélioration. « Le but est de voir comment les gens perçoivent les choses, » explique Dominique Riguidel, vice-président d'Aqta chargé de la gestion des déchets. « On veut comprendre les freins, sortir des statistiques pour voir comment l'usager perçoit le service de ramassage des ordures ménagères ».
En accord avec la loi sur la transition énergétique.
La loi sur la transition énergétique fixe des objectifs à 2020 et 2025 pour améliorer le tri et la valorisation des déchets. « À partir de 2022, il sera par exemple obligatoire de trier les pots de yaourts et les blisters. À Auray, sans ces nouveaux plastiques à collecter dans les ordures ménagères, on pourra économiser 10 kg de déchets collectés par habitant », conclut Dominique Riguidel. © Le Télégramme
Déchets, l'avenir d'Aqta est dans le compost
Télégramme du 30 avril 2016
Éléonore Bohn
Camille Menu, chapeautée par Philippe Zilliox, responsable du service déchets d'Aqta, ira à la rencontre des usagers du compost afin de mesurer son taux d'utilisation.
Dans une optique de réduction des déchets, Aqta lance une étude auprès des habitués du compost. L'occasion de mesurer l'usage des bacs distribués gratuitement par l'intercommunalité. Et de poursuivre durablement la réduction des déchets.
En plus de dix ans, le compost a gagné du terrain. Sur le territoire d'Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta), 60.000 foyers sont équipés. Cela représente 14.000 bacs à compost qui ont été distribués gratuitement dans les 22 communes du territoire. Si les chiffres sont concluants, passant en 2004, de 338,60 kg d'ordures ménagères par an, par habitant, à 215,50 kg en 2014, la baisse a opéré chaque année. Et afin de poursuivre dans cette voie, le responsable du service des déchets à Aqta, Philippe Zilliox, estime qu'il est encore possible de réduire les déchets organiques que l'on retrouve dans notre poubelle.
À la rencontre des habitants
« Sur les 220 kg d'ordures ménagères par habitant et par an, en moyenne, 25 % à 30 % sont des déchets organiques, explique-t-il. Il y a des choses comme les coquilles ou les carcasses qui ne peuvent pas aller dans le compost, mais pour le reste, on peut réduire de 30 à 40 kg par habitant ». Une pensée optimiste d'autant que sa plus grosse crainte est de voir des usagers du compost se lasser et raccrocher le râteau. C'est là qu'entre en piste Camille Menu, stagiaire en Licence pro au Havre, dans le génie des procédés de l'environnement. Aux côtés de Marie Barré, animatrice tri et prévention, elles iront à la rencontre des composteurs. Jusqu'au 26 mai, elles sillonneront le territoire, à l'exception des îles. Elles détermineront alors les problèmes rencontrés ou au contraire les pratiques adoptées.
Des solutions de compost en appartement
« En comparaison avec le littoral, dans les terres, le compost est davantage acquis, constate la stagiaire. Mais il y a aussi des personnes en résidence secondaire qui le font ». Pour bien composter, tout d'abord il y a le petit seau vert que l'on peut placer sous l'évier et un bac dans le jardin. Parce que oui, il faut un jardin. Pour ceux qui habitent en appartement, il existe des solutions, comme du lombri-compostage, qui nécessite le pilotage de vers.
"" frameborder="0" marginwidth="0" marginheight="0" scrolling="no" style="border: 0px; border-image: none; vertical-align: bottom;" Gare à ceux qui s'échappent ! « Ça coûte entre 60 € et 100 € et ça demande de l'investissement », juge Philippe Zilliox. Par ailleurs, il est aussi possible de profiter d'un composteur collectif, au pied d'un immeuble par exemple, mais cela nécessite de mettre en place une personne référente, sachant que le compost part ensuite dans les espaces verts. Donc, pour ceux disposant de leur lopin de terre et désirant fabriquer leur compost made in Aqta, les bacs qui coûtent à l'intercommunalité entre 30 € à 45 €, reviennent à 0 € à l'usager.
Un réseau de conseils pour mieux jardiner
Pour mieux accompagner ces adeptes du jardinage, Aqta pourrait imaginer un réseau de conseils, avec des animations, pour éviter que certaines personnes, faute de temps, abandonnent le compost. « Cela nécessite un investissement », assure le responsable du service déchets. Par exemple, on peut mettre dans le composteur des feuilles mortes, de la tonte de pelouse, des épluchures de fruits et légumes, des coquilles d'oeufs, du marc de café, des mouchoirs, des copeaux de bois et bien d'autres choses encore. Une fois que c'est déposé dans le bac, il faut le brasser, si le compost est trop compact et l'arroser lorsqu'il fait trop chaud et qu'il est sec. L'avantage c'est de pouvoir en faire toute l'année et d'obtenir un rendu 100 % local, soit un très bon engrais naturel. Toutefois pour obtenir de la qualité, on évite les os et les arêtes, les pelures d'agrumes, les plantes malades, les cailloux, les poussières d'aspirateur, les cigarettes, le charbon de barbecue et l'huile de friture (entre autres).
Alléger la poubelle, mais pas le porte-monnaie
Enfin, pour ceux qui espèrent voir le porte-monnaie s'alléger autant que le poids de la poubelle. Pour le moment, le système de facturation des déchets reste le même, au forfait. À savoir qu'une tonne coûte en traitement, 100 € à Aqta. En imaginant, sur une moyenne de 200 kg d'ordures par habitant et par année, qu'en détournant les biodéchets, soit 20 kg par an, l'économie pour l'intercommunalité serait de 20 €. Mais l'élu a la formule, quand il s'agit d'environnement : « C'est un gain collectif ». © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/dechets-l-avenir-d-aqta-est-dans-le-compost-30-04-2016-11050396.php#VTjZiQfXG7FRdZ2a.99
Commentaires
Gerard Pierre veut encore de l'argent? il n'en a pas eu assez dans ses multiples rapines? quest ce qu'il a encore inventé pour nous pomper?
Écrit par : du Bego | 05/06/2016
Gerard Pierre veut encore de l'argent? il n'en a pas eu assez dans ses multiples rapines? quest ce qu'il a encore inventé pour nous pomper?
Écrit par : du Bego | 05/06/2016
Gerard Pierre veut encore de l'argent? il n'en a pas eu assez dans ses multiples rapines? quest ce qu'il a encore inventé pour nous pomper?
Écrit par : du Bego | 05/06/2016
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