Les Secrets de Saint Pierre

La municipalité inquiète sur l'avenir du camping de Penthièvre

Ouest France du 2 juin 2016

Entre le camping de Penthièvre qui doit être protégé et celui de Kerhostin qui pourrait accueillir des campings-cars, les discussions sont parfois houleuses lors des conseils municipaux.

Camping de Penthièvre

Lors du conseil municipal, mardi, le maire Laurence Le Duvéhat a apporté une information au sujet du camping de Penthièvre. En effet, suite aux tempêtes répétées, le rivage a subi de fortes dégradations et le trait de côte a reculé. « Nous avons sollicité l'aide de la sous-préfecture pour une protection en urgence de ce camping, qui se situe en grande partie sur le domaine maritime. La réponse n'a pas été favorable, et conseille plutôt de relocaliser cet aménagement. Nous avons donc un peu d'inquiétude sur l'avenir de ce camping qui se situe en zone submersible. C'est un gros enjeu économique pour la ville. Il va donc nous falloir mener une réflexion dans les mois à venir. »

Surveillance des baignades pour la saison

La commune versera une somme de 20 000 € au Sdis 56 pour la mise à disposition de surveillants de baignades au poste de Keraude. Les élus de la minorité se sont abstenus, arguant le fait que ce n'est pas suffisant et qu'une surveillance en jet-ski pourrait être mise en place sur la côte sauvage. Le maire a précisé que même si les pompiers n'hésitent jamais à risquer leur vie pour secourir des baigneurs, il n'est pas question de les exposer en permanence. « Face aux drames, nous avons initié des actions l'année dernière avec les pompiers et les gendarmes. Le club de surf va mener des opérations et nous poursuivons nos actions d'information, dont les panneaux très prochainement installés. »

Et quelques nouveautés

Une convention avec un site internet va être signée afin de mettre aux enchères les biens communaux déclassés. Une borne de recharge pour les véhicules électriques sera mise en place devant l'office de tourisme. Une entreprise d'animations va installer un trampoline sur la plage de Keraude. Des objets à l'effigie de la commune seront vendus dans les campings municipaux.

Appliquant la loi Notre, le conseil a approuvé la modification des délégations accordées au maire. Les membres de l'opposition ont voté contre, dont François Dubois, regrettant que « vous nous demandiez de vous autoriser à faire des démarches, comme les demandes de subventions, sans passer par le conseil municipal ».

 

SPQ, deux nouveaux logements et une salle de classe

Ouest France du 2 juin 2016

 

L'ancienne municipalité avait initié un projet de réhabilitation de l'ancien logement de fonction de l'instituteur de l'école publique en une salle de classe et deux logements locatifs sociaux de type PLS (Prêt locatif social). Or, en raison des délais d'instruction, puis d'un refus d'agrément de l'État, ce projet n'est plus envisageable. Après avoir étudié plusieurs solutions avec la société Soliha, assistant maître d'oeuvre, la commune opte pour la transformation des logements en appartements classiques à louer. Le loyer du premier appartement, d'une surface de 51 m², s'élèvera à 510 €, et celui du second, de 43 m², à 436 €. Le financement de l'opération se fera par recours à l'emprunt d'une somme globale de 250 000 € pour les logements et la salle de classe, pour laquelle 50 000 € de subventions seront sollicitées.

 

Nelly Le Bonnec entre au conseil municipal de Saint Pierre Quiberon

Ouest France du 2 juin 2016

 

Par une lettre reçue le 12 avril dernier, la municipalité a pris acte de la démission volontaire de Pierre Dumas, conseiller municipal. Nelly Le Bonnec entre donc au conseil afin de prendre sa suite

Il a été procédé au vote sur le remplacement de Pierre Dumas dans deux commissions. Puis, lors de son remplacement dans le premier collège du comité directeur de l'office de tourisme, Sylvie Cottin, élue de la minorité, s'est présentée face à Nelly Le Bonnec. Ayant le choix entre le vote à bulletin secret ou le vote à main levée, Sylvie Cottin a demandé le vote à bulletin secret.

Sans suspense, Nelly Le Bonnec a été élue avec les quinze voix de la majorité contre les quatre de l'opposition. Rebelote lors de l'élection du délégué titulaire siégeant à Morbihan Energie. François Dubois, élu de la minorité, s'est présenté contre Bernard Lapeyrere, et a souhaité un vote à bulletin secret sans enveloppe. Bernard Lapeyrere l'a également remporté.

 

Le camping de Kerhostin ouvre le 11 juin 2016

Ouest France du 2 juin 2016

 

La date d'ouverture et les tarifs du camping de Kerhostin étaient également à l'ordre du jour. Le camping ouvrira du 11 juin au 5 septembre, et un régisseur sera recruté.

Sujet qui a bien sûr fait rebondir la minorité, en raison des polémiques avec les campeurs et la manifestation du 19 mars dernier contre la transformation du site en aire d'accueil pour les camping-cars.

François Dubois a demandé à avoir un point sur ce camping. « Depuis la manifestation, nous avons rencontré le sous-préfet, les représentants de la DDTM, et contacté Atout France, a répondu le maire. À ce jour, nous n'avons toujours pas de réponse précise. Ce qui pose problème, c'est le nom qu'on lui donne. On ne pouvait pas changer le nom de camping en celui d'aire d'accueil pour les camping-cars. Dans l'opposition à notre délibération du 11 février, il y avait l'argument de la loi Barnier. Or, le camping est en zone urbaine et la jurisprudence montre qu'il est possible, en fonction du nombre de nuitées, d'en faire une aire pour les camping-cars. » Laurence Le Duvéhat a ajouté que plusieurs campeurs se sont reportés sur les autres campings, et que l'affaire est à suivre.

 

Conseil de SPQ, les logements à l'école font l'unanimité

Télégramme du 2 juin 2016

 

Nelly Le Bonnec. Le bordereau des délégations du maire présageait de la tonalité de la soirée. Lors du conseil municipal, mardi soir, les élus de l'opposition ont souvent choisi de s'abstenir ou de voter contre. Certains votes ont même été demandés à bulletin secret.

Une délégation qui passe mal

Il était proposé d'ajouter aux délégations du maire de pouvoir « demander à l'État ou à d'autres collectivités territoriales l'attribution de subventions », donc de ne plus être tenu de passer par une délibération du conseil municipal pour ces démarches. Le maire, Laurence Le Duvehat, a expliqué vouloir simplifier des recherches de subvention. L'opposition, par la voix de François Dubois, a évoqué ses réserves : « Une délégation s'accorde sur la base de la confiance. Notre groupe l'a votée en début de mandat. Malheureusement, deux ans plus tard [...]la confiance n'est plus au rendez-vous, nous ne voterons pas ce bordereau ». Même rupture lors de la convention pour la surveillance des baignades à la plage de Keraude avec le Service départemental d'incendie et de secours du Morbihan pour 18.791 €. La fermeture du poste de secours de Penthièvre a animé le débat ainsi que les aménagements pour sécuriser la côte sauvage.

Toujours pas de consensus avec la borne de recharge pour les véhicules électriques qui va être installée sur la place du Marché. Cette installation, d'un coût de 12.000 €, est prise en charge en majorité par Morbihan Énergies. Une participation de 1.200 € est demandée à la commune. Le désaccord a porté sur la gratuité du stationnement pour les véhicules électriques. Abstention également pour l'installation d'une entreprise spécialisée dans les trampolines sur la plage de Keraude en juillet et août. Le tarif pour l'occupation d'une emprise d'environ 20 m² a été fixé à 300 € par mois.

Une salle de classe et deux logements

L'unanimité s'est faite autour du projet de réhabilitation de l'ancien logement à l'école publique. Un emprunt de 250.000 € va être contracté afin de réaliser une salle de classe et deux logements. Bertrand Dany de Soliha, assistant maître d'oeuvre pour ce projet, a expliqué les raisons qui ont contraint à revenir sur le choix de l'ancienne équipe de faire deux logements locatifs sociaux (type PLS, prêt locatif social) : « Depuis que l'Etat a repris la compétence des agréments PLS, ce projet n'est plus éligible. La solution la plus simple et la plus viable était donc de transformer les logements en appartements classiques et de louer avec un prix de 10 € du m² ».

© Le Télégramme

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