Il n’y aura pas de super Office de Tourisme communautaire

Ouest France du 20 mai 2016

 

C’est vendredi, à 18 h, qu’a été officiellement inauguré le point d’information de la ville, après les importants travaux de rénovation réalisés. Autour d’Olivier Lepick, maire, le député et président d’Aqta, Philippe Le Ray, Gérard Pierre, président du Comité départemental du tourisme (CDT), et plusieurs élus carnacois. Dans son intervention, le maire a rappelé l’importance de la ville dans le tourisme morbihannais.

25 % des lits du Morbihan

« Carnac, c’est évidemment cinq plages, 3 000 menhirs, mais aussi 50 000 lits sur les 183 000 du département (25 %). Carnac assure 634 000 nuitées par an (8 à 9 % du département), accueille 170 000 visiteurs dans les locaux de l’office de tourisme et reçoit plus de 320 000 visites sur son site internet. » Il a ensuite insisté sur la nécessité d’améliorer l’accueil des visiteurs. « Nous savons que la compétence Tourisme devrait prochainement devenir une compétence d’Aqta. Mais l’accueil des visiteurs est un point fondamental et nous avons décidé de ne pas attendre pour réaliser les travaux rendus nécessaires pour l’accueil de nos visiteurs. » Travaux d’autant plus importants qu’ils étaient indispensables au classement de l’office en catégorie 1, obtenu en avril 2016. Philippe Le Ray a ensuite quelque peu levé le voile sur la prise en charge de la compétence Tourisme par la communauté de commune. « La nouvelle organisation est à l’étude. Mais donnons-nous le temps. Nous devons rester en phase avec les règles. »

Certains offices de tourisme mutualisés

Les catégories 1 (Carnac et Quiberon) fonctionneront comme aujourd’hui. Les autres offices de tourisme seront mutualisés. « Une personne sera probablement appelée à coordonner les activités des offices, mais nous laisserons à chaque office l’accueil des visiteurs. Un point de convergence sera trouvé en matière de promotion. Mais il n’est pas question de faire un super-office de tourisme communautaire. » Dans son intervention, Gérard Pierre a redit « combien il lui paraissait important, de réaliser des actions communes de promotion avec la région Bretagne, mais en se basant sur des marques de territoire puissantes ».