15/05/2016
La bataille "du dernier kilomètre" se livre à Paris et à Vannes...
Les innovations en matière de transport ont surtout modifié l'informatisation du processus ! Pas sa rapidité !
Encore un peu de migraines pour les concurrents d'Amazon ! Le service "prime Now" risque de mordre très sérieusement sur le monopole de la Grande distribution...y compris dans les produits frais...
Les perspectives commerciales sont gigantesques, mais fatalement limitées aux grandes agglomérations... Paris, la capitale, sera encore une fois la mieux servie !
A Vannes, Fidéli Courses, déjà fort performant, y compris dans le Pays d'Auray, fait pendant ce temps des ronds de jambe à notre ministre écolo ! L'électrique est la plus grosse erreur technique, commise actuellement, à grand renfort de subvention et d'exonération...En aucun cas, ce changement n'aura d'incidence sur le délai de livraison... face à Amazon, qui est son principal donneur d'ordre, le bilan est archi-nul !
Au premier round, Amazon met ses concurrents "down" !
Livraisons à l'électrique, Fidéli met le paquet
Télégramme du 10 mai 2016
La livraison des colis se fera en véhicule électrique dans le coeur de Vannes. L'entreprise de messagerie Fidéli, installée à Saint-Avé, met dès ce matin un petit camion électrique en service pour les commerçants et particuliers.
En un clic, le moteur est parti. Mais quel moteur ? Car on ne l'entend pas. Un moteur électrique ! Stéphane Roussée fait essayer le dernier-né de sa flotte de transport : un petit camion de 8 m³ qui fonctionne entièrement sur batterie. Dès aujourd'hui, ce sera une conductrice de son équipe spécialement formée qui sera au volant pour assurer enlèvements et livraisons dans le coeur de Vannes. L'autonomie de ce petit utilitaire est de 150 kilomètres. Il se charge en une nuit, au coût d'1 €. Il a, toutefois, une contenance deux fois inférieure à celle d'un fourgon classique et il est plus cher à l'achat. Mais l'aspect financier n'est pas le critère recherché par Stéphane Roussée qui sait qu'il devra s'adapter aux nouvelles contraintes environnementales dans les centres villes où l'usage des véhicules à moteur sera de plus en plus limité, quand il ne sera pas tout bonnement interdit pour ce qui est des livraisons des professionnels, comme prévu à Vannes.
10.000 colis par jour et 200 salariés
Fidéli traite actuellement 10.000 colis par jour sur le Morbihan dont 15 % sur la ville de Vannes.
L'entreprise existe depuis 1986 et s'appelait « Et plus vite que ça » quand elle a été reprise par Stéphane Roussée en 2001. Fidéli Courses fait partie du holding Fidéli (contraction de financement, développement, investissement) qui comprend aussi Fidéli Distribution (logistique de presse magazines) et Fidéli diffusion (transport de cuisines et de meubles). En tout 200 salariés et 10,5 millions de chiffre d'affaires. Fidéli Courses, la plus importante avec 160 personnes et une flotte de 120 véhicules, assure la livraison des petits colis jusqu'à 30 kg à suivi et délai garanti. Elle réceptionne dans son hall de Park Avenue à Saint-Avé les paquets acheminés par les grands du transport. La croissance de Fidéli est de 15 % dopée par le commerce sur Internet, un domaine où les commerçants indépendants se mettent aussi.
Un triporteur aussi
« Il faut aussi nous adapter à l'air du temps et apprendre à réduire nos émissions de CO2 », indique Stéphane Roussée. Au lieu d'avoir dix utilitaires à circuler simultanément dans le centre-ville, Fidéli assurera un ramassage à partir de son camion électrique avec un relais vers l'extérieur. Un triporteur à assistance électrique complétera le traitement. L'objectif pour Fidéli Courses est ensuite de proposer le même service à d'autres villes. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/livraisons-a-l-electrique-fideli-met-le-paquet-10-05-2016-11062359.php#WixUfEHo4Q5L1slU.99
© Le Télégramme
Amazon, les Parisiens pourraient bientôt être livrés en une heure
Les Echos du 13 mai 2016
Le géant américain de la distribution en ligne Amazon serait sur le point de lancer un nouveau service de livraison. - Shutterstock
Le service "Prime Now" d'Amazon était déjà disponible aux Etats-Unis. La date de lancement pour la France n'est pas encore connue mais le géant américain aurait déjà réservé de l'espace dans un entrepôt à Paris.
Après les Américains, les Français pourraient bientôt à leur tour profiter du service de livraison en une heure d'Amazon. Le signe de cette arrivée imminente ? Le géant américain de la distribution en ligne viendrait de réserver de l'espace dans un entrepôt dans le 18ème arrondissement de la capitale, d'après une information du Journal Du Net . Le journal Le Parisien pense même avoir une adresse plus précise : dans les entrepôts Geodis du boulevard Ney, à proximité du périphérique.
Appelé "Prime Now", ce service de livraison ultrarapide a été lancé dès 2014 aux Etats-Unis et a déjà investi plusieurs pays d'Europe. Au Royaume-Uni, la ville de Londres en bénéficie depuis 2015, et a été suivie de Birmingham, Newcastle ou encore Manchester. Prime Now est également présent en Italie depuis novembre dernier.
Comment ça marche ?
Ce service est réservé aux membres Premium d'Amazon, c'est-à-dire ceux qui paient un abonnement (de 49 euros par an en France). Pour se faire livrer, il suffit de se rendre sur le site dédié ou sur l'application, de choisir un produit puis de sélectionner une fourchette de livraison de deux heures.
Aux Etats-Unis, les livraisons sont généralement assurées entre 8h00 du matin et minuit, sept jours sur sept. La livraison en deux heures est gratuite. En revanche, les clients les plus pressés paient un supplément pour être livrés en moins d'une heure (7,99 dollars aux Etats-Unis). Amazon ne se déplace pas pour tout : un coût minimum de livraison est exigé (19 euros en Italie, 15 dollars aux Etats-Unis...).
Outre-Atlantique, le site de livraison se vante de pouvoir livrer plus de 25.000 articles différents, que ce soit dans la high-tech, les produits d'hygiène ou même de l'alimentaire. L'offre du site parisien devrait être plus réduite.
DOSSIER Amazon : les 20 ans d’un géant du e-commerce
Après Prime Now, Fresh ?
En lançant ce service, Amazon prendrait de court le monde des e-commerçants, qui livrent pour la plupart au plus vite le lendemain de la commande. Pourtant, ce n'est pas sur ce service que le géant américain était attendu - et redouté - depuis quelques temps mais sur "Fresh".
Avec ce service plutôt haut de gamme (300 dollars par an), les Américains peuvent se faire livrer fruits et légumes, ou encore poissons ou viandes. Une offre qui mettrait la pression sur les distributeurs français , dont les cybermarchés peinent à décoller.
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