17/04/2016
Sécurité ? la question se pose encore aujourd'hui sur la "côte sauvage"...
La Mairie de Saint Pierre est "incapable" de faire face aux drames de la baignade !
Un comble pour une presqu'île, entourée d'eau... et dont la Mairie fait force courbette côté Est, devant l'Ecole de Voile !
Un véritable scandale, où la nouvelle majorité prend comme premières mesures de supprimer une partie de la surveillance de baignade...
Et pourtant les compétences locales existent ! à commencer par les clubs sportifs, qui enseignent le "surf" sur les côtes...
Les projets de "point touristique" dans la zone militaire de Kergroix sont à transformer en "QG" de surveillance du bain sur la côte sauvage, avec patrouilles continues de jour et inspections permanentes des baigneurs de Port Blanc à Port Bara ! et éventuellement "un conseiller municipal d'astreinte" les week-ends !
La sécurité des bains est un "atout", pas une charge financière !
Un drame a été évité grâce à trois surfeurs locaux
Ouest France du 16 avril 2016
Un drame a été évité sur la plage de Port-Blanc mercredi. Alors qu'un surfeur local, membre du Spirit Surf Club, se mettait à l'eau en début d'après-midi, il a été interpellé par un couple. Leur fils était en difficulté au large.
Le jeune garçon, âgé d'une dizaine d'années, s'était fait surprendre par les courants tournants de la Côte Sauvage au bord. Il s'est fait emmener par le courant ascenseur, à droite de Port-Blanc, en direction de la pointe du Percho, sur laquelle de gros paquets de mousses explosaient violemment.
Grâce à la réactivité de deux surfeurs, se trouvant derrière la barre, et au membre du Spirit Surf Club, qui s'est également précipité, le jeune a pu rentrer au bord sans égratignures. Plus de peur que de mal.
Un événement grave qui fait le buzz
Suite à cet incident, une phrase a été publiée sur le réseau social du Spirit Surf Club : « Port Blanc, cette après-midi : sans l'aide de trois surfeurs locaux, un petit garçon d'environ dix ans ne serait peut-être pas retourné auprès de ses parents... Ça suffit les drames ! Sensibilisez vos proches et vos amis sur les dangers causés par les grosses houles sur la côte ! »
Cette citation a créé un buzz, puisqu'elle a été partagée presque 200 fois et a atteint 18 000 personnes en moins de 48 heures. La prévention est donc de mise sur la presqu'île. « Selon une courte étude réalisée par François-Xavier Vincent, de l'Authentic Surfshop, il y aurait environ quarante cas similaires à celui-ci par an, à savoir des personnes ramenées au bord par des surfeurs. Le Spirit Surf Club rappelle une fois de plus que son site met à disposition des informations essentielles pour la pratique du sport, météo marine et marée, ainsi qu'un formulaire téléchargeable pour prendre sa licence et des alertes prévenant les houles dangereuses », souligne Foucauld, le surfeur qui s'est précipité à l'eau.
Sécurité, les surfeurs veulent sensibiliser
Télégramme du 16 avril 2016
Foucauld Bertrand, vice-président et chargé de communication du Spirit surf club. Mercredi, un nouveau drame a failli se produire au large de Port-Blanc. Un jeune surfeur s'est retrouvé en difficulté mais a été secouru par trois pratiquants expérimentés. Foucauld Bertrand, vice-président du Spirit surf club, est l'un de ceux qui a contribué à ramener le garçon d'une douzaine d'années à ses parents. Avec son club, il souhaite alerter sur les dangers de la côte sauvage. « Le surf s'est démocratisé ses dernières années, explique Foucauld. Nous avons vu arriver des pratiquants peu expérimentés, qui n'hésitaient pourtant pas à se lancer avec des conditions délicates. Sur la côte sauvage, les vagues sont plus denses et il y a des courants tournants. Le danger est réel quelle que soit l'impression ».
Renforcer l'information
Revenant sur son intervention de mercredi, il s'étonne de l'inconscience de certains parents et s'interroge sur leur connaissance des dangers. « Nous souhaitons donc renforcer l'information, ajoute le vice-président. Nous allons rencontrer la municipalité le 20 avril, avec les moniteurs de surf, et des représentants de la SNSM. Nous ferons des propositions ». Via son site Internet, le Spirit surf club donne des informations précises sur les conditions de mer et les dangers éventuels. Il insiste sur les règles de sécurité et de pratique. « Nous estimons à environ 40 les personnes secourues par des surfeurs par an sur la côte sauvage, cela montre l'importance du danger. Nous comptons donc organiser des journées de sensibilisation auprès du grand public ». Pratique Site Internet : www.spiritsurfclub.com © Le Télégramme
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