Les Secrets de Saint Pierre

Aqta, rien ne se fera sans la confiance

Télégramme du 12 avril 2016

Gwen Rastoll

 

Philippe Le Ray, président d'Aqta, concernant les projets à venir : « On ne fera que si on en a les moyens. Sinon, on réduira la voilure ».

Il n'aura pas échappé aux observateurs que le budget d'Auray Quiberon Terre Atlantique, voté il y a une quinzaine, n'a pas fait l'unanimité, malgré une situation financière saine et un excédent de 10,4 millions d'euros en 2015... Étrange. Comment se porte l'union communautaire ? Réponse du président Philippe Le Ray.

Malgré un résultat excédentaire en 2015 et une situation qui incite à l'optimisme, le budget 2016 de la communauté a été commenté par quelques élus... Cela vous a-t-il surpris ? Non. Le débat est quelque chose de normal. Mais je confirme ce que j'ai pu dire : nous avons présenté un budget ambitieux, raisonnable... qui est une façon d'anticiper ce qui va se passer dans les années à venir. Il a été très largement partagé. D'ailleurs, personne n'a voté contre. Il n'y a que quelques abstentions qui ont été enregistrées. L'augmentation de la masse salariale a une nouvelle fois été évoquée... Sur ce point, il faut redire que la communauté de communes a un taux d'administration plutôt faible. Notre masse salariale est de 5,7 M€ pour un budget global de 110 M€. On est sur des rapports plutôt faibles. Quant aux postes présentés, la plupart sont financés entre 50 et 100 % avec l'Agence de l'eau, avec la CAF... Ce sont des missions de trois ans, des missions qui nous ont été confiées. Le ciment communautaire reste-t-il friable, deux ans après la création d'Aqta ? Ressentez-vous l'adhésion de l'ensemble des élus ?

Il y a peut-être encore une certaine fracture entre la communauté et les élus des communes qui ne siègent pas. Je peux comprendre que, pour eux, c'est difficile de se sentir concerné... Mais il faut bien se rappeler que la communauté de communes n'appartient pas aux communes. Dans tout ce que l'on entreprend en commun, je crois que rien ne se fait sans la confiance. Et l'efficacité passe par la confiance. Depuis quelques mois, je la ressens de la part de la majorité des élus. Ce n'était peut-être pas le cas l'été dernier, (lors de première crise de croissance de la communauté), et à nos débuts... Cette confiance, cela passe par la concertation et la mutualisation. On travaille actuellement à faire en sorte d'améliorer l'offre de service public dans le domaine du sport, de la culture, dans le domaine de l'habitat... On s'appuiera sur un schéma de mutualisation pour avoir également, à moyen terme, une dimension de rationalisation économique autour des déchets, de l'assainissement, de la politique de l'habitat... Cette mutualisation se fera d'abord entre les communes et notre rôle sera de faciliter la mise en commun des équipements et leur gestion, mais aussi les achats... En parlant d'équipement, où en est le projet de piste d'athlétisme ? Et la salle du PLA ? La piste d'athlétisme, on va la faire. Mais il faut d'abord attendre les résultats du schéma sportif. Nous allons également trouver une solution sur la salle du PLA... La politique de l'eau est l'un des gros postes du budget. Aqta en a fait une priorité. Comment réagissez-vous après l'apparition du norovirus et la fermeture de zones contaminées ? La politique de l'eau est un sujet quasi inépuisable. On est parfois rattrapé par des sujets d'actualité mais cela ne nous freinera pas. Au contraire. On va mobiliser tous les moyens financiers, humains, sur ce dossier. C'est la priorité des priorités. Avant même les arrêtés de fermeture, nous avions entrepris un gros travail de recensement sur la rivière de Crac'h et sur la Ria pour répertorier les points noirs. On y met les moyens, en faisant en sorte que l'agence de l'eau nous soutienne sur les investissements... Sachant aussi que le Conseil départemental vient de nous annoncer qu'il supprimait ses aides à l'investissement. Les paquets qui retombent dans le jardin d'Aqta semblent de plus en plus nombreux... Ce serait se tromper que de dire que les communautés de communes ont vocation à faire ce que plus personne ne veut faire. Notre stratégie, c'est celle qui a été définie de façon collective au sein du syndicat mixte il y a quelques années. On est simplement dans sa mise en pratique. Comme je le répète : on ne fera que si on en a les moyens. Sinon, on réduira la voilure. Pour l'instant, on n'a rien mis de côté... On gardera nos priorités, nos compétences obligatoires en terme de développement économique, les compétences optionnelles sur l'eau, sur les déchets... Et on sera sans doute plus raisonnés sur certains sujets à la marge, pour éviter que les courbes des recettes et des dépenses ne se croisent.

© Le Télégramme

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Bruno Le Maire à Auray jeudi

Télégramme du 12 avril 2016

Le député Philippe Le Ray, président du comité de soutien à Bruno Le Maire, a réuni jeudi à sa permanence les membres du comité de soutien du candidat aux primaires.

Bruno Le maire, candidat aux primaires à droite et au centre, commencera un tour de Bretagne par Auray, jeudi 14 avril. Rien de plus normal, car ses soutiens de la première heure sont nombreux au sein du parti Les Républicains à Auray.

Avec, comme chef de file, le député Philippe Le Ray, président de son comité de soutien. Le député a réuni, jeudi à Auray, les membres de ce comité, qui sera coordonné par Guillaume Artus, de La Trinité et par Olivier Cojan de Brec'h.

Réunion de travail puis visite de La Trinitaine

Bruno le Maire commencera donc son Tro Breizh par Auray, jeudi. Une réunion de travail est prévue à partir de 14 h, avec des acteurs économiques et sociaux. Il enchaînera ensuite avec la visite de La Trinitaine, puis la visite du chantier Multiplast à Vannes. Un meeting public sera organisé à 20 h, au palais des Arts à Vannes toujours. Vendredi 15 avril, le candidat à la primaire restera dans le Morbihan, à Saint-Cyr Coëtquidan, avant de poursuivre sa route vers le Finistère. Philippe le Ray a été désigné par Les Républicains comme président de l'organisation des primaires. C'est à lui que reviendra la charge d'organiser le scrutin des 20 et 27 novembre, dans les 123 bureaux de vote qui vont être ouverts sur le Morbihan, dont 24 dans le pays d'Auray.