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12/04/2016

L'avenir de l'informatique personnelle...

Côté Amérique, les recherches vont "bon train" dans l'après "messagerie" et l'après "téléphonie" !

Clippy de Microsoft.jpg

La faute au "petit format" de l'écran de téléphone mobile, qui accompagne désormais chaque habitant de la planète...

Les "applis" emmagasinées dans les "stores" sentent déjà le vieux ! les concours de "beauté" et la course à l'armement (plus de 100 applis par téléphone) paralysent l'utilisateur, qui doit jongler avec ses icones.

La solution, que mijote les américains, est une construction intelligente autour du mail et de la conversation orale. L'humain retrouve ainsi la "convivialité" (ou son apparence) et surtout en fonction de son profil analysé "ses habitudes" (la pizza !)...

Le travail consiste à préparer "l'avenir probable" de l'échange avec son téléphone, en enregistrant avec beaucoup de minutie les évènements passés et leur probabilité d'occurrence (au fond la simulation d'Alpha Go !).  Et la chance de trouver la bonne réponse à la future question !

Tout est possible, avec du temps, et de l'astuce... la productivité de l'assistant personnel est à portée de main !

Une combinaison d'un téléphone mobile et d'un "back ground" intelligent !


Ces Français qui veulent apprendre aux Américains à coder

Silicon 2.0 du 2 avril 2016

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Pas de salles de classe ni même de professeurs. Bienvenue à la Holberton School, une nouvelle école d’ingénieurs informatiques, qui a ouvert ses portes en début d'année à San Francisco (Californie) et qui a lancé, jeudi 31 mars, le processus d'admission de sa prochaine promotion. Ambiance art déco, canapés et fauteuils, cafétéria, large open space où sont alignés les ordinateurs Mac… L’endroit ressemble davantage à l’une des nombreuses start-up de la ville.

A l’origine du projet, trois Français installés dans la Silicon Valley. L’an passé, ils ont quitté leur emploi chez Apple, LinkedIn et Docker, une jeune société spécialisée dans le cloud computing. Ils ambitionnent désormais d’apprendre aux Américains à coder avec des méthodes d’enseignement importées de France. Plus précisément de l’Epitech et de l’Ecole 42, lancée en 2013 par Xavier Niel, le fondateur d’Iliad (également actionnaire à titre individuel du Monde).

PAS DE COURS

"Il n’y a pas cours formels, où l’on apprend par cœur avant de tout oublier. L’enseignement est basé autour de projets que les étudiants réalisent en équipe", résume Julien Barbier, l’un des trois fondateurs de l’école – dont le nom rend hommage à Betty Holberton, qui a participé dans les années 1940 à la création du premier ordinateur. "Nous fournissons à nos étudiants des éléments pour les mettre sur la piste mais jamais toutes les informations nécessaires. L’objectif est de leur apprendre à apprendre", poursuit-il. Le cursus s’étale sur deux ans, dont six mois de stage en entreprise.

"La formation universitaire dans l’informatique reste fortement théorique. Pourtant, dans mon entreprise, je n’ai pas d’examen mais des projets à accomplir", explique Ayesha Mazumdar, ingénieur chez Salesforce qui fait partie de la centaine de "mentors" qui participeront à la formation des étudiants. "L’approche de la Holberton répond à un besoin vital de changement. Elle est en phase avec le marché de l’emploi car elle est évolutive et repose sur la pratique", renchérit William Brendel, chercheur au sein d’un des laboratoires d’Amazon et autre mentor.

Ces professionnels remplacent les professeurs, "parfois déconnectés du terrain", selon Sylvain Kalache, autre fondateur de l’école. Tous volontaires, ils travaillent dans les grandes sociétés (Google, Facebook, Microsoft…) ou les start-up de la région. Ils proposeront des projets, suivront des étudiants ou tiendront des conférences. "De cette manière, nous sommes certains que l’enseignement correspondra toujours aux évolutions de l’industrie", ajoute M. Kalache.

40% de FEMMES

L’école veut aussi être une alternative aux "bootcamps", ces formations intensives de quelques mois qui ont vu leur popularité exploser ces dernières années. Pour entrer à la Holberton School, aucune expérience en informatique n’est requise. "Ce qui compte, c’est la motivation", explique M. Barbier. L’inscription s’effectue en ligne par l’intermédiaire de plusieurs tests. "Pour les débutants, cela représente entre soixante et quatre-vingt heures de travail", poursuit cet ancien étudiant de l’Epitech.

La première promotion compte 32 élèves, dont 40% de femmes. "Notre processus de sélection automatique permet d'éliminer tous les biais, assure M. Barbier. C'est pour cela que notre promo est très diverse". Parmi les étudiantes, Naomi Veroczi, la doyenne de l’école. "J’ai été restauratrice, menuisière, technicienne dans une usine de semi-conducteurs ou encore mère de famille", liste-t-elle. "Passionnée" par l’informatique depuis qu’elle mit la main sur son premier PC, au milieu des années 1970, elle voulait en faire son métier.

Dora Korpar, de 27 ans sa cadette, cherchait, elle, sa voie. "Après mon diplôme universitaire, aucun métier dans mon secteur ne m’intéressait. Mes comptes bancaires étaient dans le rouge, donc j’ai accepté un emploi dans une grande surface. Mais j’ai toujours su que cela serait temporaire: , explique la jeune femme. William McCann, 37 ans, dont dix ans en tant que journaliste pour une chaîne de télévision locale, voulait changer de carrière. S’il a pensé aux bootcamps, il a renoncé car "la plupart de ces programmes exigent un niveau de connaissance minimum".

POURCENTAGE DU SALAIRE

Ouverte à tous, la Holberton School se distingue aussi par son modèle économique. Les deux ans de scolarité sont gratuits. En échange, les étudiants s’engagent à reverser 17% de leurs salaires au cours des trois années qui suivent leur sortie de l’école. Ses fondateurs espèrent ainsi attirer des profils différents dans un secteur en proie à un problème de diversité. "C’est aussi un moyen de partager le risque avec nos étudiants ,ajoute M. Barbier. Le succès de l’école va entièrement dépendre de la réussite de ses élèves."

En attendant les premières rentrées financières, Holberton dispose d’un matelas de 2 millions de dollars (1,85 million d’euros), levés auprès d’investisseurs et de personnalités de la Silicon Valley, comme Jerry Yang, l’un des deux fondateurs de Yahoo!. Une deuxième promotion devrait être lancée au cours de l’année. Mais les responsables de la Holberton voient beaucoup plus loin. "Notre ambition est d’avoir des centaines d’étudiants dans le monde entier, lance M. Kalache. Notre modèle repose sur une structure de faibles coûts d’opération, ce qui va nous permettre de facilement le reproduire ailleurs."

Les trois associés le savent: les besoins en main-d’œuvre qualifiée sont immenses. Les entreprises de la Silicon Valley manquent cruellement d’ingénieurs informatiques. Une pénurie qui touche aussi les acteurs européens et asiatiques. "Nous pensons pouvoir aider à résoudre ce problème", souffle M. Kalache.

 

Un nouveau magasin d'informatique à Quiberon

Télégramme du 6 avril 2016

 Guillaume Kerscaven, informatique 24, rue de Verdun.jpg

Guillaume Kerscaven vient d'ouvrir un nouveau magasin au 24, avenue de Verdun, dans une petite impasse face à la Trinitaine et à côté de Bocabo.

Situé dans la petite impasse au 24, avenue de Verdun, juste à côté de Bocabo, un nouveau magasin informatique vient d'ouvrir ses portes « J'ty connect ».

Guillaume Kerscaven, originaire du Finistère, vient de reprendre l'affaire d'Éric Le Bihan, qui se trouvait à Portivy. « J'ai eu l'opportunité de reprendre l'entreprise, explique Guillaume Kerscaven.

Dans mon magasin d'informatique, je propose du dépannage, de l'entretien, de la vente mais aussi de la formation, en m'adaptant à la demande du client ». Pratique Tél. 06.20.90.36.13 ou 09.82.33.64.32. Courriel : atelier@jtyconnect.fr

Amazon et Microsoft sont également intéressées par les cartes de Here

Cartographie embarquée.jpg

LMI du 8 avril 2016

 

En 2015, Nokia a vendu le service de cartographie Here pour 2,5 milliards d’euros. (Source: HERE)

Amazon et Microsoft sont en pourparlers pour prendre une participation dans le service de cartographie Here, racheté l'an passé à Nokia par Audi, BMW et Daimler.

Amazon et Microsoft sont en pourparlers en vue de prendre une participation minoritaire dans le service de cartographie Here. En 2015, celui-ci avait été racheté à Nokia pour 2,5 milliards d’euros par un consortium constitué d'Audi, du groupe BMW et de Daimler. En charge de la division R&D de Daimler, Thomas Weber a fait cette confidence au Wall Street Journal, une information ensuite confirmée par un porte-parole. «Nous avons besoin d'un fournisseur de cloud à même de gérer les énormes quantités de données créées par Here et ses utilisateurs. Nous n'avons pas encore pris de décision», explique Thomas Weber.

Android Auto disponible en SuisseUn autre géant technologique américain fait parler de lui sur le marché des services connectés pour quatre roues. A savoir Google, avec Android Auto, qui vient de débarquer dans 40 nouveaux pays dont la Suisse. Ce système relié à un smartphone Android transmet vers un écran de bord des applications et services comme Google Maps, Google Search et Google Play Musique.

www.ICTjournal.ch

Article de Yannick Chavanne / ICT Journal

 

De Clippy à Facebook Messenger, pourquoi les bots vont envahir le Web

Le Figaro du 12 avril 2016

Lucie Ronfaut

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De nombreuses entreprises du Web et des nouvelles technologies misent sur ces assistants capables de discuter avec leurs utilisateurs et de répondre à leurs requêtes.

L'avenir du Web tient en quatre lettres. Les «bots», contraction du mot «robots», sont la dernière marotte de l'industrie des nouvelles technologies. Leur définition varie selon les entreprises et leur concept. Le mot «bot» désigne avant tout un programme capable de discuter avec ses utilisateurs et de leur proposer des services selon leurs demandes. Et la Silicon Valley est d'humeur bavarde. Pour Satya Nadella, PDG de Microsoft, les bots seront bientôt «plus puissants que les applications sur smartphone». Amazon vend depuis 2014 l'Echo, une enceinte intelligente capable de comprendre et répondre aux demandes de ses utilisateurs. Dernier lèche-bots en date, Facebook devrait annoncer cette semaine l'ouverture d'une plateforme de développement de robots pour les entreprises au sein de Messenger, son application de messagerie. Il teste depuis plusieurs mois un assistant intelligent, M, capable de commander un taxi comme d'offrir un perroquet à l'un de vos collègues.

Des débuts difficiles

Dès les années 50, on réfléchissait déjà à la possibilité de discuter avec un robot. Le test de Turing, développé par Alan Turing en 1950, intègre cette idée: pour tester une intelligence artificielle, on doit la faire discuter à l'aveugle avec un humain, qui doit dès lors deviner s'il s'agit d'une véritable personne ou d'un robot. Ce test inspirera dix ans plus tard la naissance d'ELIZA, un programme développé par Joseph Weirenbaum. Son but était de prouver qu'il était très simple de créer une illusion d'intelligence humaine, en programmant un robot dont les réponses sont provoquées par l'utilisation de certains mots.

La première utilisation de l'expression«Chatterbot» date de 1994. C'est à cette époque que les robots conversationnels quittent les laboratoires de recherche ou les salles de conférences pour venir se loger dans des services grand public. L'Internet et l'informatique des années 90 regorgent d'exemples de bots plus ou moins complexes: SmarterChild (présent dans la messagerie AIM), Infobot (sur IRC), etc. L'un des exemples les mieux connus du grand public est Clippy, l'assistant personnel de la suite bureautique Microsoft Office. Apparu en 1997, son corps en forme de trombone et ses yeux globuleux ont traumatisé une génération d'utilisateurs de Microsoft Word. Clippy avait été programmé pour comprendre les besoins de ses utilisateurs suivant leurs actions ou leurs questions qu'ils pouvaient lui poser, en tapant dans une fenêtre prévue à cet effet. Dans les faits, le programme donnait rarement des réponses adéquates et avait une fâcheuse tendance à apparaître à intervalle très régulier, sans qu'on ne lui demande quoique ce soit.

La complexité du Web

Aujourd'hui, les bots sont bien plus malins que Clippy. Ces améliorations sont avant tout dues aux progrès technologiques, notamment dans l'intelligence artificielle. Les logiciels sont capables d'apporter des réponses cohérentes à des questions complexes, en prenant en compte leur contexte et leur auteur. L'amélioration est telle que la fiction est déjà passée à l'étape suivante: des robots si humains qu'on peut en tomber amoureux. Les films Her ou Ex Machina (sortis respectivement en 2014 et 2015) imaginent un futur très proche où des hommes entretiennent des relations avec des intelligences artificielles, développées par des grandes entreprises de technologies qui rappellent fortement Google et Apple. On semble plus proche de notre réalité que de la science-fiction.

En pratique, les intelligences artificielles sont loin d'être encore autonomes. Microsoft en a fait expérience avec Tay, un chatbot sur Twitter qui était censé agir comme une jeune femme, mais devenue incohérente et violente en à peine 24 heures d'existence. Sans aller jusqu'à ces extrèmes, des entreprises privilégient un mélange d'intelligence artificielle et d'expertise humaine pour s'assurer de la qualité de leur service: c'est le cas de M (Facebook) ou de la start-up française Jam.

L'autre raison du succès récent des bots est la complexité croissante du Web. Nous naviguons tous les jours entre des dizaines d'applications ou de sites Internet, qui nous demandent souvent de nombreuses actions supplémentaires: ouvrir un onglet, renseigner une adresse mail, donner son numéro de carte bancaire, etc. Les bots d'aujourd'hui entendent faciliter ce processus fastidieux. Siri, dont s'inspire le film Her, a été la première à proposer son aide au plus grand nombre. Proposé sur les iPhone depuis 2011, cet assistant vocal est capable d'agir sur votre smartphone à votre place. On peut demander à Siri de programmer une alarme sur son téléphone, d'envoyer un email à la dictée ou de rechercher quelque chose sur le Web. Apple a vite été suivi par Microsoft et Google. Ils disposent de leur propre assistant vocal, Cortana et Google Now.

La révolution de la messagerie

Siri, Cortana et Google Now exploitent surtout des résultats de recherches sur Internet. La nouvelle génération de bots permettra de profiter d'un site Web ou d'une application sans quitter l'interface de messagerie. Plutôt que de demander à un assistant virtuel les résultats de recherche pour «taxi Paris», il peut vous réserver votre trajet dans une application de taxis et même la régler grâce à vos informations bancaires. L'idée n'est donc pas de remplacer les applications, mais de faciliter leur utilisation.

La messagerie professionnelle Slack a été précurseure en la matière, avec plus d'une centaine d'applications intégrées à son service. La plupart sont des outils pour les professionnels, comme Google Drive ou Dropbox. D'autres sont plus amusantes quoiqu'utiles, comme le bot de Taco Bell, qui permet de se faire livrer des tacos au bureau. On retrouve aussi des bots au sein des applications de messagerie classiques, surtout en Asie, avec WeChat ou Line. De quoi donner des idées à Facebook, qui a beaucoup investi pour améliorer Messenger. Le réseau social a déjà signé plusieurs partenariats avec des sociétés pour qu'elles puissent communiquer avec leurs utilisateurs dans l'application. En France, Voyages-SNCF et Axa sont les premiers à tester l'outil. Pratique pour les utilisateurs, mais aussi lucratif pour Facebook. Messenger ne dispose pas encore de modèle économique et n'affiche pas de publicités. Ce genre de contrats est donc un moyen pour le réseau social de rentabiliser son application.

Cette semaine, à l'occasion de sa conférence annuelle des développeurs, Facebook va passer à la vitesse supérieure, en annonçant l'ouverture d'une plateforme pour les entreprises souhaitant développeur leur propre bot pour Messenger. Une logique similaire à celle de Microsoft, qui a annoncé début avril le lancement de deux outils pour développer des agents virtuels pour Cortana et son logiciel Skype. «Commander un taxi, acheter un billet d'avion ou une pizza, tout ce que vous faites sur internet, vous pourrez le faire en discutant avec un bot!» vantait Satya Nadella. Des grandes ambitions résumées en une image du magazine Bloomberg Businessweek: Clippy doté d'un corps robotique et, enfin, d'un cerveau.

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