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10/04/2016

La fin des camps de camping de "papa"...

Les habitudes des Français évoluent, les vacances également...

2015, camping en Bretagne.jpg

Le conservatisme des propriétaires privés de camp de camping est en opposition avec les attentes des nouvelles générations, qui surfent sur la "mobilité"...

Fini, le champ "à vaches" du grand-père, proche de la Mer, où les installations sont encore vétustes et les prix au plus haut...

Le "camping-cariste" d'aujourd'hui est exigeant, car il compare beaucoup mieux les offres, que son prédécesseur en "caravane" ou "toile de tente" !

L'illusion du gain facile, sans aucune formation, ni diplôme conduit ces petits "proprios" vers la reconversion (par le PLU) de terrains vers la construction de maisons de vacance et la fermeture définitive de la "ferme de grand-papa".

Les communes de bord de mer semblent aujourd'hui comprendre, que cette activité est en grande contradiction avec la "qualité" des paysages et la loi "littoral".

Les autres activités de tourisme rendent totalement obsolètes cette profession, qui attend le soleil pour profiter d'une rente de "feignant"!


Camping, record pour la Bretagne

Télégramme du 10 avril 2016

Flore Limantour

 

Les campings bretons ont obtenu, l'an dernier, la meilleure progression hexagonale grâce à une clientèle française et étrangère séduite par des hébergements de bonne tenue et une météo tempérée. Pour 2016, les réservations confirment la tendance, mais un nuage de contraintes réglementaires pourrait ternir l'horizon.

Avec une augmentation de 3,5 %, les campings français ont enregistré, l'an dernier, un nouveau record de fréquentation, totalisant 113 millions de nuitées dans un hébergement de plein air. Une progression tirée vers le haut notamment grâce au littoral breton qui s'est distingué avec la plus forte hausse métropolitaine (9,6 %). Rien d'étonnant, selon Nicolas Dayot, le président de l'Union bretonne de l'hôtellerie de plein air, qui représente 10 % du potentiel national et donc plus de dix millions de nuitées. « Notre profession a su évoluer. À côté des emplacements nus, pour tentes et caravanes, nous avons eu l'intelligence de développer, depuis quinze ans, la location d'hébergements avec des vrais lits, du chauffage, des sanitaires, etc. Ce qui nous a permis d'attirer une autre clientèle. La hausse de notre chiffre d'affaires nous a autorisés à investir dans des piscines souvent couvertes et chauffées, voire dans des parcs aquatiques. Une piscine, il y a quelques années, nous apportait 30 % de chiffre d'affaires supplémentaires... Nous avons ainsi créé une sorte de cercle vertueux. »

Les Bretons champions de la proximité

Outre la qualité de ses campings, une météo favorable et le charme de la Bretagne, ce sont les Bretons qui font le succès de la région, aime à rappeler Nicolas Dayot. « Les Bretons sont les champions du tourisme de proximité et même de l'ultra-proximité, depuis toujours. À Brest, on a toujours fait du camping à Landéda...

C'est une tendance qui s'étend aujourd'hui à toute la France et à l'Europe. » La montée en gamme des campings bretons ne signifie pas pour autant que l'hôtellerie de plein air cible les seuls gros budgets. « Nous avons une offre complète et nous restons populaires avec des nuitées à 15 euros pour deux personnes sous tente. » Un tarif très éloigné de celui des mobil-homes qui offrent souvent des équipements intérieurs luxueux. Surtout dans les établissements cinq étoiles qui proposent parc aquatique, mini-ranch, cabanes dans les arbres, bain bouillonnant, etc. Autant d'installations « indispensables pour séduire aussi la clientèle étrangère très exigeante, notamment les Danois et les Hollandais qui veulent des sanitaires non seulement impeccables mais aussi design avec éventuellement de la musique et parfois des aquariums incrustés dans les murs... », explique Nicolas Dayot.

Pas facile pour les petits campings

En modernisant leurs installations, les gérants de campings se sont-ils engagés sur une voie royale ? Pas nécessairement, si l'on en croit Nicolas Dayot. « Nous avons tellement de contraintes réglementaires et fiscales que nos marges ont diminué. Certains petits campings ne peuvent plus continuer comme ça. Les normes pour lutter contre la légionellose, pour faciliter l'accessibilité des handicapés, c'est normal. Mais on souhaiterait un moratoire dans le temps. D'autant que les taxes de séjour ont augmenté. Une baisse des investissements serait dangereuse car nous subissons la concurrence de la Croatie et de l'Espagne où les campings viennent d'être entièrement modernisés. »

En complément

À Locronan, la qualité a la cote

Adossé à la colline de Locronan, juste à l'entrée du village traditionnel breton du Sud-Finistère, l'ancien camping municipal a été entièrement repensé et rééquipé en 2008 lorsque le jeune couple Lefrançois en a fait l'acquisition. Dominant un paysage champêtre où l'on aperçoit, au loin, la mer à travers les arbres, l'établissement propose, sur sept paliers, 25 cottages en bois discrets et 75 emplacements nus pour tentes, caravanes et camping-cars. Fabien le reconnaît, « l'investissement de départ a été lourd. Nous avons refait des sanitaires, installé une piscine couverte et chauffée... ». Mais, depuis leur arrivée, le chiffre d'affaires progresse régulièrement. « En 2015, il a augmenté de 12 %, avec des tarifs inchangés. Nous avons reçu davantage d'étrangers, des Allemands et des Espagnols qui aiment la culture et la fraîcheur, même si les Français représentent encore 75 % de notre fréquentation. »

Pas de course aux prix

Leur succès, Fabien et Soline l'attribuent évidemment à la ville de Locronan, mais aussi au « choix d'un hébergement haut de gamme qui permet de se détacher de la course aux prix. Les gens apprécient de plus en plus d'avoir un lave-vaisselle, leurs sanitaires, une vraie cuisine, des vrais lits et une terrasse couverte, parce qu'en Bretagne... » L'absence d'un parc aquatique et leur refus d'organiser des animations le soir ne les pénalisent pas. Au contraire, il confère au lieu une tranquillité que certains touristes savent apprécier.

Présents sur le Net

Pour que le succès perdure, encore faut-il réussir à se faire connaître. Et c'est sur le Net qu'il faut être présent aujourd'hui. Le jeune couple s'y est collé et suit régulièrement des formations proposées par la CCI et les instances du tourisme. « Indispensable pour être bien référencé sur Google et pour mettre en valeur son site. » Propriétaires indépendants et non affiliés à une chaîne de campings ou à des fonds d'investissement comme le sont aujourd'hui les plus gros établissements bretons, de Dinan (22) à Pénestin (56), les époux Lefrançois font désormais partie du groupement des 29 campings de la pointe de Bretagne. Objectif : communication commune, tarifs promotionnels et achats groupés.

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/bretagne/camping-record-pour-la-bretagne-10-04-2016-11025409.php#cTCEfgxKp0adhuKQ.99

 

Commentaires

Cela nous ramène au camping de Kerhostin, qui n'aura jamais la possibilité d'atteindre le "standing" décrit dans cet article car l'investissement serait bien trop important par rapport au nombre d'emplacements exploitables.
Notons aussi qu'un service essentiel manque : la possibilité de réserver !
Lorsque le campeur arrive à Kerhostin, il ne sait jamais (sauf s'il a des amis sur place, ce qui est fort courant)si un emplacement qui lui convient est libre.
D'autre part, il y a déjà de nombreux campings de bonne gamme sur la presqu'île.
Alors ? Il reste à jouer la différence, la singularité.
Et pour être singulier, il l'est déjà. La manifestation et le succès de la pétition en témoignent largement.
Il conviendrait de regarder aussi la durée des locations, bien plus longues que les moyennes reprises dans le rapport auquel l'article fait référence. Et le prix accepté par les habitués : aussi cher que les campings nettement mieux équipés.
Notons au passage le mensonge de la municipalité qui a calculé un taux d'occupation (45%) sur 6 mois alors que le camping est ouvert 4 mois... ce qui amène le taux d'occupation réelle à plus de 67%.
Vous le savez, nous avons proposé à Madame le Maire de jouer la co-habitation entre les campeurs "à la papa" et les camping-caristes dont nous doutons qu'ils constituent le nouveau Graal en cet endroit.
De notre côté, nous aurions fait la promotion de ce paradis urbi et orbi. Vous avez vu le succès de notre mobilisation via le net : nous savons faire et c'est gratuit.
Une réponse nous avait été promise sous trois semaines : deadline, samedi 9 avril à 13h... nous n'avons rien vu venir.
Madame le Maire n'a pas de parole.

Écrit par : France Lhoir | 10/04/2016

Ce qui surtout nous désole est le télescopage entre la "bitumisation" d'un espace vert et la recréation d'un PLU, qui ne respecte pas ici les coupures vertes...
La contradiction divise le Conseil !

Écrit par : jeanbart | 10/04/2016

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