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23/03/2016

20 millions de smartphones vendus en 2015 ! la moitié servent d'ordinateur personnel...

Entre la poche et la taille de l'écran, il faut choisir ! La faiblesse du smartphone est la petite taille de l'écran !

Mobile, 13% de plus en 2015.jpg

Le changement de taille des composants influence la taille du futur PC...de la Tour vers le PC portable, puis du téléphone vers la montre, l'encombrement de l'appareil passe par un allègement de poids important : de 15 kg vers 3 kg, puis 800 grammes vers 100 grammes, et bientôt moins !

Cette spectaculaire "réduction" pose question : à quoi peut servir un écran minuscule ? et comment interagir avec le PC uniquement à l'aide du "tactile" ? Pour des opérations simples (la lecture de mails ou du Web), les doigts ou le stylet suffisent... mais pour le reste, la productivité s'en ressent !

La fragmentation du marché ajoute un niveau de complexité supplémentaire pour l'utilisateur et le développeur ! Apple avec IOS, Google avec Androïd et Microsoft avec Windows 10. Avec des cloisons étanches entre chaque réseau, l'Internet, le WiFi et le Bluetooth devenant le point commun !

En 15 ans la téléphonie mobile a mis  "KO" le téléphone fixe, les cabines téléphoniques et le réseau cuivre, les vieux constructeurs de PC et de serveurs !

Quelles sont les avancées actuelles ?

Une accélération des machines et des fonctions, une complexification de leur programmation, une grande diversité de l'Offre, le monde ancien laisse la place à de nouveaux acteurs !

L'avenir proche ?

Le passage de la voix de la 2G à la 4G (Orange est en avance !), la transformation d'un téléphone mobile en ordinateur "à l'ancienne" (Mode continuum chez Microsoft), l'intégration des applications en format de commande universelle (récepteur TV pour caméras installées, commande à distance du chauffage, régulation sous contrôle de processus énergétiques et thermostatiques).

La "chute" de prix d'un smartphone "haut de gamme" est prévisible, tant le marché devient saturé !


Le marché des smartphones reste dynamique en France

Les Echos du 21 mars 2016

Romain Gueugneau

Mobile, 13% de plus en 2015.jpg

Les ventes devraient encore progresser de 7 % cette année selon le cabinet GfK. - Shutterstock

Les ventes de terminaux ont bondi de 13 % en volume l’an dernier.

Le cap est franchi. L’an dernier, il s’est vendu plus de 20 millions de smartphones en France, selon une étude du cabinet GfK (20,6 millions au total). Une première, qui traduit le dynamisme du marché dans l’Hexagone, alors que . La croissance reste en effet vigoureuse : +13 % en volume par rapport à 2014 (similaire en valeur). Sur le seul quatrième trimestre, la hausse des ventes est plus de deux fois plus importante à celle constatée en Europe de l’Ouest (+ 5 %). Le rythme devrait toutefois ralentir cette année, avec une progression de 7 % selon GfK, mais supérieure à nouveau à celle du reste du continent.

« Le marché n’est pas encore saturé, justifie Michaël Matthieu, analyste au sein du cabinet. On évalue le taux d’équipement des personnes en smartphones à environ 62 % en France. C’est plus faible que dans d’autres pays européens. » Ce décalage peut notamment s’expliquer par l’arrivée de Free Mobile en 2012 et de ses forfaits à 2 euros, limités à des consommations voix et SMS. Ce type d’offre soutient en effet les ventes de mobiles classiques, qui demeurent relativement importantes en France (4 millions en 2015).

La croissance du marché des smartphones est surtout alimentée par le succès des terminaux d’entrée de gamme. L’an dernier, un smartphone sur quatre était vendu à moins de 100 euros (contre 16 % en 2014). La démocratisation des technologies permet aux fabricants de proposer de plus en plus de produits performants dans cette gamme de prix, plébiscitée par les primo-accédants du smartphone. Le succès des offres sans engagement (popularisées par Free), qui représentent désormais 60 % des forfaits en France, favorise aussi les ventes de terminaux low cost. Les smartphones à moins de 100 euros pèsent ainsi 42 % du marché hors opérateurs.

Bipolarisation

Outre l’entrée de gamme, le segment premium tire aussi son épingle du jeu, grâce au succès des iPhone d’Apple, des Galaxy de Samsung mais aussi des modèles du chinois Huawei : les terminaux commercialisés à plus de 400 euros représentent 27 % des ventes (contre 25 % en 2014). Compte tenu du prix, ce sont les opérateurs qui réalisent la majorité de ces ventes, via les forfaits subventionnés. Même si les distributeurs spécialisés comme la Fnac et Darty tentent de capter une part du gâteau. « Cette tendance à la bipolarisation du marché entre le haut de gamme et l’entrée de gamme devrait se poursuivre », prévient Michaël Matthieu, avec pour principale victime le milieu de marché, et notamment les terminaux vendus entre 200 et 400 euros.

Ce dynamisme du marché du smartphone en France rejaillit sur tout un écosystème d’accessoires dédiés. En 2015, il s’est ainsi écoulé 1,7 million de petites batteries portables, selon GfK, qui table déjà sur 2,5 millions de ventes cette année. « Il y a deux ans, ce marché n’existait pas », rappelle Michaël Matthieu.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021785189378-le-marche-des-smartphones-reste-dynamique-en-france-1208665.php?2PObM86bqF4bGhjr.99#xtor=EPR-12-%5Btech_medias%5D-20160322-%5BProv_%5D-1104545%402

 

Pourquoi Apple a choisi de lancer un iPhone plus petit

Les Echos du 21 mars 2016

Jean-Philippe Louis

Les clients des phablettes ne sont pas encore dominants, Apple doit donc encore ratisser large. - SIPA

La firme de Cupertino a annoncé le renouvellement de sa gamme d'iPhone avec le SE. Une manière de séduire un plus large public qui ne souhaite pas forcément passer aux phablettes.

Les attentes quant à la prochaine keynote d'Apple dépassaient les prétentions de la firme de Cupertino. Cette nouvelle conférence s'est d'ailleurs déroulé en petit comité au siège de la société. Comme la preuve qu'il n'y allait pas avoir de grande révolution dans le milieu de la tech lundi soir.

Les annonces vont dans ce sens. Outre un nouvel iPad Pro, Apple a annoncé un léger changement stratégique en dévoilant l'iPhone SE qui affiche un écran de 4 pouces. Mais pourquoi ce retour vers le petit alors que la tendance est aux phablettes ?

 Ventes de téléphone en fonction de la taille de l'écran.jpg

Les experts ont d'ailleurs prévenu ; l'avenir est dans le plus grand : les utilisateurs regardent de plus en plus de vidéos sur les téléphones portables. 50 % du visionnage global de YouTube provient du mobile. Selon une étude IDC , la part des grands téléphones dans les ventes totales de smartphones est de 20 % en 2015 et devrait atteindre 32 % en 2020. Et pour Apple, les phablettes de type iPhone 6 ou 6s devraient représenter 31 % de ses ventes en 2020 contre 26 % en 2015.

Séduire les récalcitrants

L’étude IDC révèle donc un engouement pour les phablettes. Cependant, ces utilisateurs ne sont pas encore dominants. Ils ne représentent qu’un tiers des ventes mondiales. Il y a ainsi tout un public qui ne recherche pas le plus grand téléphone.

Ventes d'Iphone par trimestre entre 2007 et 2016.jpg

Or, ces clients-là, n’avaient plus trop de choix en terme de mise-à-jour. L’iPhone 5s, a été commercialisé en septembre 2013, et depuis, les utilisateurs récalcitrants ont du subir l’arrivée de smartphone 5 pouces, généralement trop grand pour leurs pouces. Lors de sa keynote, la société a annoncé que 30 millions de personnes ont acheté un iPhone de 4 pouces. Il fallait donc cibler ces clients.

Selon le site spécialisé Wired, Apple veut surtout une mise à niveau « pour les personnes qui veulent rester sur iOS, mais qui veulent également garder un téléphone de 4 pouces, qu’ils utilisent depuis des années ». En clair, la firme à la pomme veut pousser le monde entier à acheter un nouveau téléphone. Il faut dire que l'iPhone représente deux tiers des revenus de la société. Et, Tim Cook a reconnu début 2016 que les unités d’iPhone reculeraient sur les trois premiers mois de l’année 2016.

 

Rendre Apple Pay plus grand public

Apple s'est clairement positionné dans le système du paiement mobile. Pour son premier jour de lancement en Chine par exemple en février dernier, 30 millions de cartes bancaires ont été liées à l'application de paiement mobile.

En France, les banques seraient en passe de signer un accord commercial pour distribuer le système de la firme de Cupertino. Problème : Apple Pay est compatible avec la génération 6 des iPhone. Alors, pour rendre le service plus populaire, le prochain iPhone, transportera la dernière génération de processeur M9 et sera surtout compatible avec Apple Pay, a annoncé Tim Cook.

Se développer dans les pays émergents et l'Europe

Selon une étude menée par l'institut d'études de marché et d'audit allemand GfK, l'Europe est le continent où les phablettes sont le plus chers. Du coup ,en Europe de l'Ouest par exemple, la part de marché des phablettes stagne à 2 % (3 % en France).

Outre la taille, le prix. A priori l'iPhone sera vendu à un peu plus de 400 dollars, tandis que sur le marché des phablettes, les prix atteignent en moyenne les 700 euros. La firme à la pomme pourra tenter de s'imposer dans les marchés émergents comme l'Inde et la Chine. Dans ce dernier pays, Apple a révélé lors de sa keynote que les téléphones 4 pouces dominaient le marché.

Début 2016, Apple retirait de la vente en Inde les iPhone 5c et 4s, point d'entrée de la marque. Le 4s était même encore le téléphone Apple le plus populaire dans ce pays. Le retrait semblait être le premier signe d'un renouvellement de la gamme. On sait aujourd'hui que cette nouvelle entrée de gamme s'appellera le SE.

 

Apple tente de reprendre la main dans les tablettes

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021783844077-pourquoi-apple-a-choisi-de-lancer-un-iphone-plus-petit-1208632.php?wADAz0YGzKJ42520.99#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20160322-%5BProv_%5D-1104545%402

 

La fin d'une époque, Here Maps tire sa révérence sur Windows Phone

Les Numériques du 16 mars 2016

Windows 10 Mobile, Maps Here.jpg

La société Here, récemment rachetée par un consortium de constructeurs auto, vient d'annoncer qu'elle ne développerait plus de services de cartographie et de navigation pour Windows 10 Mobile, et qu'elle ne mettrait plus à jour ceux qui existent sur Windows Phone, mais continuerait à proposer ses services sur iOS et Android. Un coup dur pour l'image de l'OS mobile de Microsoft, qui met aussi en exergue ses difficultés de toujours en matière d'applications. Décryptage.

Qui aurait pu penser il y a seulement deux ans que Here Maps allait bientôt déserter complètement les plateformes Windows pour ne plus être disponible que sur iOS et Android ? C'est pourtant bien ce que vient d'annoncer Here 360, par le biais d'un communiqué publié sur son blog. La raison invoquée est une "business decision". Et elle n'est guère surprenante au regard du contexte actuel assez morose avec lequel Microsoft doit composer. Nous y reviendrons un peu plus loin. Mais avant, intéressons-nous aux modalités du désengagement de Here des plateformes Windows.

La fin en juin

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce désengagement est brutal sur Windows 10 Mobile. La société indique qu'elle a utilisé un artifice technique pour faire fonctionner son application sur le dernier OS de Microsoft, mais que ce ne sera plus possible à partir du 30 juin 2016. Pour continuer à opérer son service, elle affirme qu'il lui faudrait redévelopper l'application à partir de zéro. Ce qu'elle refuse de faire donc. On imagine que par "business decision", elle estime que les coûts de développement ne seront pas couverts par la rentabilité du service sur Windows 10 Mobile. Pour préparer la transition, Here Maps disparaîtra de la boutique d'applications de Microsoft dès ce 29 mars. Et pour ceux qui l'ont déjà et qui l'utilisent, le rideau tombera définitivement fin juin. Pour les utilisateurs de Windows Phone, c'est-à-dire de versions antérieures à Windows 10 Mobile, la donne est différente dans la mesure où Here Maps est intégré en profondeur au système d'exploitation. Le service continuera donc de fonctionner, mais il ne sera plus mis à jour et ne bénéficiera plus de nouvelles fonctionnalités. Here précise tout de même qu'il corrigera toujours les bugs critiques.

Une alliance pourtant historique

Une bien mauvaise nouvelle donc pour l'image de la plateforme Windows quand on sait que l'histoire de Here Maps était jusqu'ici intrinsèquement liée à celle de l'OS mobile de Microsoft. Et surtout à feu Nokia. Du temps de sa splendeur, le constructeur finlandais avait cassé sa (grosse) tirelire pour s'offrir Navteq fin 2007, contre près de six milliards d'euros. Devenu entre-temps OVI Cartes, le service de cartographie et de navigation était passé gratuit en 2010 pour tenter de contrer Google Navigation. Avec un certain succès puisque l'application avait été téléchargée plus d'un million de fois en dix jours. Lorsque Nokia a décidé de passer à Windows Phone en 2011, son service faisait partie de la dot de mariage. Elle est rapidement devenue l'application de cartographie et de navigation par défaut de tous les Windows Phone, quel que soit leur constructeur. La suite est une lente descente aux enfers, connue de tous. Enfin, quand Microsoft a fini par engloutir Nokia en 2014, la filiale Here Maps (anciennement Navteq, vous suivez ?) n'a pas été incluse dans le deal. En fait, elle a été vendue en août 2015 à un triumvirat de fabricants automobiles allemands (Daimler, BMW et Audi), pour 2,8 milliards d'euros.

Here Maps sur iOS

Les applis au ralenti

En revanche, le géant de Redmond va continuer à utiliser les données cartographiques de Here dans sa propre application Windows Maps, que l'on trouve actuellement sur les plateformes Windows 10. Si ce service de Microsoft essuie encore des critiques à l'heure actuelle, il va sans aucun doute s'améliorer avec le temps, à l'image d'un Apple Plans assez catastrophique à ses débuts, mais qui a su redresser la barre. La cessation des activités de Here n'est donc pas si dramatique pour l'écosystème Windows. En revanche, elle est révélatrice d'une tendance de fond nettement plus problématique : la propension des éditeurs d'applications très grand public à abandonner Windows 10 Mobile. En octobre déjà, The Verge listait plusieurs de ces déserteurs d'envergure, tels que American Airlines, Chase Bank, Bank of America, NBC, Pinterest ou encore Kabam. Certains de ces noms ne sont pas très connus en France, mais ils représentent tous de grandes sociétés américaines, dont les services sont utilisés par des millions de clients au pays de l'Oncle Sam. Plus récemment, c'est une rumeur qui a fait passer des frissons chez Microsoft, quand le bruit a couru que Spotify allait lui aussi arrêter les frais sur la version mobile de Windows. Mais la société a démenti, révélant même qu'elle allait proposer prochainement une mise à jour pour ces plateformes. Dans tous les cas, il apparaît clairement que l'écosystème mobile du père de Windows n'est pas au mieux. S'il a toujours eu un problème d'applications, qu'il a traîné comme un boulet, son Store avait plutôt tendance à lentement se remplir que lentement se dégarnir. Et quel meilleur exemple de ce triste état de fait que les propres équipes de Microsoft, qui proposent régulièrement des applications très innovantes sur iOS et Android avant même de les publier sur Windows Phone / Windows 10 Mobile ?

Source : Here 360

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Orange dévoile une Livebox au Wi-Fi amélioré et un décodeur Ultra HD

Télégramme du 16 Mars 2016

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Le PDG d'Orange Stéphane Richard lors du quatrième "Show Hello" au Carrousel du Louvre à Paris (AFP/ERIC PIERMONT)

L'opérateur Orange a dévoilé mercredi une nouvelle "Livebox" promettant un réseau Wi-Fi plus performant et un décodeur Ultra HD à côté d'autres innovations, lors de son quatrième "Show Hello" au Carrousel du Louvre.

Cette nouvelle box est conçue aussi bien pour l'ADSL que pour la fibre. Elle "garantit un réseau constant partout dans la maison et son débit peut atteindre jusqu'à 1 Gigabit par seconde" grâce à une nouvelle technologie Wi-Fi ac et quatre antennes sur la box, promet Orange. La nouvelle "Livebox" dotée d'un disque dur d'un teraoctet est couplée à un décodeur Ultra HD qui permet de recevoir des images 4K, c'est-à-dire quatre fois plus nettes que la HD, et de recevoir du son Dolby Atmos, plus enveloppant.

Des contenus correspondant à ces standards devraient être disponibles pour les utilisateurs dès le lancement: sport, programmes live et 300 titres à la demande, indique Orange, à la condition néanmoins d'être raccordé à la fibre puisqu'une connexion ADSL n'offrirait pas assez de débit pour y avoir accès.

Orange, qui avait lancé sa dernière box, la "Livebox Play" en 2013, proposera ce nouveau modèle "avant l'été" alors que SFR a lancé une nouvelle box "Zive" assortie d'une offre de vidéo à la demande illimitée (SVOD) et que Free doit aussi sortir une nouvelle "Freebox Révolution", la V7, cette année.

Bouygues Telecom avait de son côté lancé en 2015 sa "Bbox Miami", sous Android.

 

#ShowHello, Orange dévoile sa Nouvelle Livebox avec Ultra HD, HEVC, Dolby Atmos, VR

 Nouvelle Livebox chez Orange, mars 2016.jpg

 

 

Orange présentait ce matin ses innovations et ses projets pour les mois à venir, mais surtout sa nouvelle Livebox. Et celle-ci semble plutôt réussie. Reste à voir ce qu'il en sera dans la pratique, la commercialisation étant prévue avant l'été.

Ce matin Orange organisait son grand Show Hello. L'occasion pour la société de revenir sur son objectif de devenir un acteur majeur du secteur des objets connectés.

LoRa : d'abord dans quelques grandes villes et chez les salariés

Cela passera notamment par l'étendue de son réseau LoRa, dès le premier trimestre, dans 17 agglomérations : Angers, Avignon, Bordeaux, Douai-Lens, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Rouen, Toulon, Toulouse et Strasbourg, avant un déploiement national.

Orange a néanmoins de grandes ambitions pour ce dernier et veut qu'il soit accessible « jusqu'à la cave ». Pour cela, 5 000 antennes seront fournies à des employés d'Orange d'ici le deuxième semestre. Cette « lampe LoRa » sera ensuite proposée de manière plus large aux clients, mais dans des conditions commerciales qui n'ont pas été précisées.

Orange veut être au centre des objets connectés, sans les GAFA

La société veut aussi multiplier les partenariats pour Homelive afin de s'assurer d'être au centre de la maison connectée et des futurs usages : dans la cuisine avec SEB, dans le domaine de la santé avec Harmonie mutuelle, mais aussi de manière plus large avec Schneider Electric, EDF, Somfy ou encore AXA.

Ici, les startups ne semblent pas la priorité du groupe, qui préfère s'assurer du soutien d'acteurs majeurs en leur proposant des solutions indépendantes des GAFA (jamais mentionnés) : « mise en relation de personnes en situation de fragilité avec les professionnels compétents, suivi post-ambulatoire ou pour des patients souffrant de maladies chroniques avec les équipements connectés de Visiomed, un catalogue d’objets connectés certifiés, ou encore une application de cure connectée avec Thalasso Blanco » précise le communiqué.

Une solution pour donner le contrôle sur l'utilisation des données

Cette stratégie du tout connecté repose en partie sur les données qui seront récoltées. Avec Datavenue, Orange veut donc être rassurant et se présente comme un acteur de confiance. Cela passe par DataShare, « une interface permettant à l’utilisateur de décider quelles données personnelles il accepte de partager et d’associer avec un ou plusieurs services connectés. L’utilisateur a ainsi une plus grande lisibilité et maîtrise des données qu’il partage. Enfin, Orange a créé le Badge de Confiance pour garder le contrôle des données personnelles utilisées par ses applications ».

Une solution annoncée comme « open source », sur laquelle on sait encore peu de choses et qui va sans doute intéresser la CNIL, qui se préoccupe de plus en plus de l'utilisation des données collectées en masse pas les objets connectés, surtout lorsqu'ils sont centralisés au sein d'une même plateforme. Elle sera intégrée au premier trimestre sur les applis Orange et Moi et Family Place puis dans d’autres applications Orange au deuxième trimestre 2016.

Des startups au service des produits maison

Orange a néanmoins voulu évoquer sa politique d'aide et de financement des startups, qui restent importante pour sa stratégie et surtout l'innovation du groupe. Mais on voit ici que le but est surtout de trouver des acteurs capables de fournir des solutions à utiliser au sein des produits Orange avant tout.

Il a notamment été question d'un système de reconnaissance des acteurs au sein de l'offre de VoD de la société qui sera proposée avant l'été (Reminiz). Un peu à la manière de ce que propose depuis un moment Google avec Play Vidéos, le but est de permettre l'affichage de contenus contextuels.

Une « Nouvelle Livebox » qui ne fait plus les choses à moitié

Quoi qu'il en soit, la grande annonce du jour était l'arrivée de « la nouvelle Livebox » préparée depuis plus d'un an, afin de proposer une bonne expérience (et éviter les ratés des moutures précédentes ?). Présentée sous ce nom, dont on ne sait pas s'il est définitif, elle sera proposée sur le marché avant l'été.

Orange semble avoir décidé d'arrêter d'être à la traîne face à la concurrence avec cette nouvelle mouture et a décidé de frapper fort au niveau des caractéristiques. L'ensemble reste épais, mais le boîtier TV est beaucoup moins large qu'avant.

On retrouve ainsi une box sous la forme de deux boîtiers, un pour la TV et l'autre pour la partie modem (xDSL et Fibre). Le second intègre directement l'ONT et il ne sera ainsi plus nécessaire d'avoir un élément tiers à installer chez l'utilisateur qui dispose de la fibre. Le débit maximal supporté est ainsi de 1 Gb/s. On retrouve ici une puce Broadcom 63138.

Le « Super Wi-Fi » rattrape aussi son retard et passe au 802.11ac (avec WPS) avec un débit maximal cumulé annoncé à 1,9 Gb/s (5 GHz avec quatre antennes émission et réception et 2,4 GHz, avec trois antennes émission et réception). Reste maintenant à découvrir qui sera le premier FAI à proposer du Wi-Fi 802.11ad.

Orange indique avoir misé sur une expérience simplifiée, de l'installation en passant par le nombre de boutons de la télécommande (sans clavier). Vous aurez aussi accès à un boîtier Airbox 4G (conditions tarifaires non précisées) « qui se branche en USB. Celui-ci vous permet de vous connecter grâce au réseau de téléphonie mobile 4G (ou 3G si vous êtes momentanément placé dans une zone non desservie par la 4G), et ainsi d’avoir accès à Internet avant même que votre raccordement à la fibre ou à ADSL soit opérationnel ».

Impossible par contre de voir l'interface de la bête pour le moment, tant pour la partie modem et gestion du réseau que pour ce qui est du boîtier TV.

Les clients fibre auront accès à l'Ultra HD avec HDR et son Dolby Atmos

Comme Free et SFR avec sa box Zive, l'Ultra HD est bien entendu de la partie, jusqu'à 60 ips, donc sans doute avec de l'HDMI 2.0. La compression HEVC (H.265) est supportée, tout comme le HDR (fin 2016) ou le son Dolby Atmos. C'est une puce Broadcom 7252 identique à celle de la Freebox Mini 4K qui est ici utilisée.

Côté Blu-ray, rien ne semble prévu pour l'instant, aucun lecteur n'a été évoqué, même en option. Il a juste été question de Chill qui permet de « scanner les codes-barres de vos films et les centraliser facilement, tout comme vos achats Amazon, et ainsi les emporter, les visionner ou les partager avec vos amis où que vous soyez, sur l’écran de votre choix. Et si vous êtes hors connexion, aucun problème : il suffira d’avoir téléchargé votre film avant de partir, et vous pourrez le regarder où vous voulez » promet le FAI.

Orange semble miser sur le contenu de ses partenaires pour le passage à l'Ultra HD. Ainsi, l'offre de VoD proposera « des dizaines de films disponibles avant l’été à l’achat ou en location, et jusqu’à 80 en fin d’année ». Il en sera de même pour OCS Max qui sera accessible en Ultra HD, tout comme OCS Go.

Stéphane Richard a aussi précisé que Netflix, qui n'était pour le moment accessible en Ultra HD que via certains appareils comme la Shield Android TV de NVIDIA, sera aussi concerné et qu'Orange proposera en exclusivité la version UHD de la série française Marseille. Une annonce étonnante puisque cela commence à faire rentrer des différences de niveau dans l'accès au catalogue de Netflix en fonction de l'opérateur et non de l'équipement du client, qui paie pourtant son abonnement.

Les chaînes seront aussi mises à contribution avec AB Ultra Nature, des matchs de la Ligue 1 et du Top 14, des films et des émissions sur Canal+ et huit matchs de l'Euro 2016 sur M6 et TF1. Il faudra par contre être client fibre pour en profiter, quel que soit votre débit. Comme souvent dans ce genre de cas, les clients xDSL avec un très bon débit apprécieront.

1 To de stockage en option, et de nouveaux services

Le stockage, lui, passe à 1 To. Pour rappel, cela fait tout de même 32 euros de redevance copie privée. Le disque dur sera ainsi proposé en option uniquement. Reste à en connaître le prix. Orange promet une fonctionnalité de synchronisation et de partage assez simple dans la solution « Cloud » maison. Un service de social TV permettant de commenter les programmes sera mis en place via une application mobile d'ici le deuxième semestre.

Bien entendu, de nombreux autres services sont prévus ou vont évoluer avec l'arrivée de cette nouvelle Livebox. On apprend ainsi que le service de « Cloud gaming » passera à 50 ips d'ici l'été.

Une pincée de VR pour la « hype »

La réalité virtuelle est importante pour Orange, qui a fait plusieurs démonstrations dans ce sens, notamment au niveau de ses interfaces et d'OCS qui proposera un dispositif spécifique.

Luc Besson est ainsi venu pour faire lui-même une petite démo dont il semblait ravi, et évoquer son prochain film (Valerian) cofinancé par Orange. Le support est annoncé pour le troisième trimestre 2016 sur Samsung VR et le quatrième trimestre sur PS4 avec le casque de Sony (voir notre actualité).

Reste maintenant à découvrir l'essentiel : les offres commerciales derrières toutes ces annonces. Orange a en effet multiplié les promesses mais en étant encore assez flou sur les aspects pratiques et les tarifs. Une fois passé l'effet de nouveauté, il faudra donc voir quelle sera la note, comment se passera la migration des clients, et là où va se placer cette nouvelle Livebox face à la concurrence.

Une concurrence qui sera peut être réduite d'ici là, même si le « deal » en cours pour revenir à trois opérateurs / FAI n'a pas été évoqué publiquement ce matin.

 

 

 

 

 

 

 

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