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16/03/2016

La "tablette", la technologie cache la misère informatique des établissements scolaires...

A 190 euros par enfant, on choisit "le bas de gamme" informatique !

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En France, le Minitel fut une véritable révolution, au point que le dirigeant d'IBM à l'époque avait affirmé qu'il ne savait pas fabriquer un terminal gratuit ! Il nourrit encore les déchetteries de nos campagnes...

L'éternel problème de l'Education est le retard abyssal des structures informatiques des collèges et lycées. La fibre, aujourd'hui indispensable, n'est pas plus présente que dans la population desservie, soit 3% environ.

A l'intérieur de l'établissement, les" box (es) et les switchs" ont plus de 10 ans, avec des débits asthmatiques...le réseau filaire est insuffisant...le réseau Wifi "moderne" inexistant ! Les serveurs, des antiquités, sont à la casse depuis la généralisation de la concentration au niveau des rectorats...

Le personnel "compétent" se compte sur les doigts d'une main... y compris dans le domaine des logiciels utilisés.

Le véritable "frein" réside dans l'opposition "en sourdine" de la majorité des professeurs aux changements de méthode d'enseignement. Au point que certains enfants, élèves, ont une meilleure utilisation de l'outil informatique que l'enseignant.

Le B2I et C2I, tests de la capacité informatique des élèves sont le symbole de l'échec de l'informatique dans l'enseignement courant !

Avec l'évolution informatique moderne, les "rectorats", avec leurs équipes pléthoriques, devraient être rayés de la carte "réseau", par un accès direct au Cloud (si fibre il y a), ce qui égaliseraient les chances d'une informatique véritablement répartie.

L'annonce de la "tablette" pour tous par le Ministre est une véritable hérésie technique, alors que beaucoup de famille sont déjà équipées des modèles les plus récents ! Le "BYOD", pratiqué en entreprise, permet de faire des économies, à condition de disposer d'un réseau performant pour assurer la sécurité des accès et du personnel "formé"...

Le "TO07", il y a 40 ans, devait être l'arme absolue du Plan Informatique pour tous ( Laurent Fabius !) ! On l'a aujourd'hui complètement oublié !


Numérique, les collèges se préparent au grand saut

Télégramme du 15 mars 2016

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La pédagogie numérique réconciliera peut-être certains enfants avec l'école. Elle offre aussi une chance aux industriels de développer cette filière.

La France, à la traîne sur le numérique éducatif, se lance enfin vraiment, selon les industriels, éditeurs et enseignants réunis cette semaine, à Paris, au salon Educatech-Educatice. Il est temps : le plan Hollande, qui prévoit de doter, en trois ans, tous les élèves de 5e de tablettes ou d'ordinateurs portables, entre en vigueur dans moins de six mois !

« Depuis une dizaine d'années, je regarde les plans s'empiler. On voit aujourd'hui une convergence, je crois que ça va enfin arriver », estime Hélène Marchi, directrice de l'éducation du groupe Intel. Il y a maintenant « une vraie volonté politique », abonde la directrice d'Educatec-Educatice, Ghislaine de Chambine, pour qui la présence de Google Education au salon - une première - « prouve que la France est vraiment mûre ». « Le plan numérique dans l'éducation est bel et bien en marche », s'est, pour sa part, réjouie la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Pour qui l'atout majeur résidera dans la possibilité de faire de la « différenciation pédagogique ». L'enseignant pourra donner « des exercices différents aux élèves en fonction du niveau qu'ils ont atteint ». Et un élève, « face à sa tablette ou son ordinateur, ne craint pas l'erreur de la même façon qu'à l'oral devant tout le monde ».

Encore des questions

Le plan numérique annoncé par François Hollande prévoit de doter, en trois ans à partir de la rentrée prochaine, tous les élèves de 5e d'équipements individuels mobiles, cofinancés par les départements, responsables de l'équipement des collèges. La subvention de l'État atteint 190 euros par élève et 380 euros par enseignant, plus 30 euros par an par élève et professeur pour des ressources pédagogiques dédiées. Si le gouvernement vise 40 % des collèges ainsi équipés à la rentrée 2016, l'Assemblée des départements de France estime, elle, qu'avec les collèges déjà sélectionnés, on se situe à 17 % et que le chiffre pourrait monter à 20-25 %. Encore faudra-t-il, pour que l'opération soit un succès, que le reste suive : infrastructures, formation des enseignants, assurance et maintenance du matériel. Sous peine de dégoûter les meilleures volontés.

© Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/france/numerique-les-colleges-se-preparent-au-grand-saut-15-03-2016-10992542.php#EMITvUrlfyI0IfTo.99

 

Comment le cloud est devenu la martingale d’Amazon

LE MONDE ECONOMIE du 12 mars 2016

Jérôme Marin (San Francisco, correspondance)

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Dans l’esprit de Jeff Bezos, fondateur et patron d’Amazon, la société « n’a jamais été une entreprise de commerce en ligne, mais une entreprise technologique qui fait du commerce en ligne », assure Werner Vogels, son directeur de la technologie. Il y a tout juste dix ans, le 14 mars 2006, le géant de Seattle se lançait ainsi dans le « cloud computing », l’informatique dématérialisée. Avec Amazon Web Services (AWS), il est alors l’une des premières à tenter sa chance sur ce marché encore balbutiant.

Lire aussi : Amazon, la toile mondiale de « Dragon Boat »

Une décennie plus tard, le pari se révèle gagnant. Non seulement de plus en plus d’entreprises et d’administrations se convertissent au cloud, mais Amazon demeure le leader incontesté du secteur devant Microsoft, IBM et Google. « La société bénéficie encore du fait d’avoir démarré plusieurs années avant les autres, juge Lydia Leong, analyste au sein du cabinet Gartner. Ils ont parfaitement exécuté leur stratégie et corrigé leurs points faibles. Ils sont nettement en avance d’un point de vue technologique. »

AWS est aussi devenue une activité extrêmement profitable. En 2015, la division a généré un chiffre d’affaires de 7,9 milliards de dollars (7,1 milliards d’euros), en progression de 70 % par rapport à 2014. Et son bénéfice opérationnel a été multiplié par trois, à 1,9 milliard de dollars. Au cours du troisième trimestre, AWS avait même été la première source de profit de l’entreprise américaine, faisant mieux que les activités de distribution, qui affichaient pourtant des recettes onze fois supérieures.

Lire aussi : Amazon défie La Poste sur le dernier kilomètre

AWS propose à ses clients d’utiliser ses serveurs au lieu de bâtir leur propre infrastructure de stockage informatique. « Au départ, nous visions principalement les start-up, se souvient M. Vogels. Mais les entreprises plus traditionnelles ont aussi adopté ce modèle. » La filiale d’Amazon revendique désormais plus d’un million de clients, comme Samsung, Pfizer et Netflix. Mais aussi 80 % des sociétés du CAC 40. En 2013, AWS a également décroché un contrat avec la CIA, l’agence américaine de renseignement.

Croissance soutenue

Le cloud présente de nombreux avantages. « Coût, flexibilité, rapidité et facilité d’utilisation », liste John Dinsdale, directeur de recherche chez Synergy Research. « Pour la majorité des entreprises, c’est désormais la solution la plus efficace », renchérit Mme Leong. De grandes sociétés ont ainsi engagé un processus de transition, fermant petit à petit leur data centers pour basculer vers l’informatique dans les nuages. Le conglomérat américain General Electric veut par exemple réduire leur nombre de 34 à seulement 4.

« Sans le cloud computing, de nombreuses sociétés innovantes n’auraient pas pu se développer aussi rapidement »

« Le succès du cloud n’est pas technologique. Il repose sur son modèle économique », fait valoir M. Vogels. Pour les entreprises, il n’est plus nécessaire d’investir pour acheter et assurer la maintenance des serveurs informatiques. Des investissements souvent coûteux et risqués, car il est difficile de prévoir à l’avance les futurs besoins. Elles ne payent plus que ce qu’elles consomment, peuvent adapter leur capacité de trafic et réaliser plus rapidement des changements. « Sans le cloud computing, de nombreuses sociétés innovantes n’auraient pas pu se développer aussi rapidement », assure le responsable d’Amazon.

Lire aussi : Amazon se lance dans le fret aérien

Le marché progresse à un rythme soutenu. Selon les estimations de Synergy, le cloud d’infrastructures, celui destiné aux entreprises, a généré 23 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015, en hausse de 52 % sur un an. « La croissance devrait inévitablement ralentir au cours des cinq prochaines années », reconnaît M. Dinsdale, qui anticipe un taux de croissance annuel moyen compris entre 35 % et 40 % sur cette période.

D’après Synergy, AWS s’est octroyé 31 % du marché mondial sur les trois derniers mois de 2015. C’est davantage que le score cumulé de ses trois principaux concurrents, Microsoft (9 %), IBM (7 %) et Google (4 %). Mais si la filiale d’Amazon reste en tête, son activité progresse cependant moins vite que celles de Microsoft et de Google, très actifs depuis deux ans pour rattraper leur retard.

« Ils continuent d’introduire de nouvelles fonctionnalités »

Microsoft a accéléré ses efforts après l’arrivée de Satya Nadella au poste de directeur général, qui a érigé le cloud au rang de priorité. La société de Redmond « bénéficie d’un avantage de taille : ses relations déjà fortes avec le monde de l’entreprise », note Mme Leong. « Google a une gigantesque infrastructure mais le cloud ne reste encore qu’une initiative parmi d’autres », ajoute M. Dinsdale. Pour corriger le tir, le moteur de recherche vient cependant de débaucher Diane Greene, l’une des figures du secteur.

« La plupart de nos concurrents se trouvent là où nous étions en 2009 », rétorque M. Vogels. Le directeur de la technologie d’Amazon met en avant les nombreux services proposés aux clients d’AWS dans l’analyse de données, le développement pour les supports mobiles, la collaboration en entreprise ou encore l’Internet des objets. « Ils continuent d’introduire de nouvelles fonctionnalités pour s’adresser à un marché toujours plus grand », indique Mme Leong.

AWS dispose aussi de capacités inégalées. L’an passé, le cabinet Gartner estimait qu’elles étaient dix fois supérieures à celles de ses 14 principaux concurrents réunis. En 2014, ce multiple ne s’élevait qu’à 5. La société offre également une couverture géographique beaucoup plus importante. Elle dispose de serveurs dans 12 régions aux Etats-Unis, en Europe, en Asie, au Brésil et en Australie. Elle prévoit de porter ce total à 17 d’ici à la fin de l’année.

Pour rivaliser, Microsoft et Google ont tenté de lancer une guerre des prix en 2014. En vain car Amazon s’est rapidement aligné. « AWS reste en tête du peloton. Et ce n’est pas prêt de changer », résume M. Dinsdale.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/03/12/comment-le-cloud-est-devenu-la-martingale-d-amazon_4881661_3234.html#mO2w6mwEQ1Oybq9k.99

 

 

Commentaires

Quel gâchis !
Tu as apparemment des connaissances en informatique supérieures, voire très supérieures, à la moyenne et qu'est-ce que tu en fais ?
Au lieu d'exposer tes idées en termes simples accessibles à tous, tu écrases tout le monde de ta supériorité en assénant des démonstrations qui supposent chez tes interlocuteurs des connaissances qu'ils n'ont pas tous ("BYOD" en est une illustration).
Expliquer, te mettre au niveau de tes gens, les convaincre du bien-fondé de tes idées, est-ce que cela t'intéresse ou veux-tu seulement être reconnu comme le meilleur ?

Écrit par : JPD | 17/03/2016

Erreur d'aiguillage!
Mon commentaire était destiné à l'article "Perth, Sydney ou SPQ".
Je vais l'y mettre.
Apologies!!!!

Écrit par : JPD | 17/03/2016

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