17/02/2016
Loisirs et Culture, une migration prochaine vers Quiberon...
"Marie-Françoise" et l'informatique ! Le défi Saint Pierrois est terrifiant !
Dans l'échelle des connaissances, l'UTL à Quiberon "écrase" L&C !
Après "Bernard" et sa passion pour le traitement de la vidéo, Marie Françoise tente d'expliquer le fonctionnement de WordPress... le moteur du site de L&C, imposé par le fils de Tintin...
Ces efforts, qui pourraient servir à la Mairie et à l'OT de Saint Pierre, déterminent l'avenir des sites Web d'autrefois, face au besoin actuel des utilisateurs de smartphones, qui préfèrent les "applications" adaptées. Le Web "responsive", dont les contenus s'adaptent automatiquement au format de la taille de l'écran de l'utilisateur, n'est pas une chose simple ! La cinématique ou l'enchainement des pages ne peut non plus être la "même". Cette fragmentation des usages devient ainsi le véritable problème des sites Web de Mairie, d'Office de tourisme, dont la compétence informatique est malheureusement plutôt "faible"...
A Quiberon, comme à Saint Pierre, les tentatives de formation des utilisateurs de l'informatique s'entrecroisent ! Dans ce domaine la "fusion" est souhaitable !
COMMENT UTILISER LE SITE INTERNET DE LOISIRS ET CULTURE ?
Loisirs et Culture du 15 février 2016
Vous êtes mal à l'aise avec internet ? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez sur ce site de l'association ? Vous ne comprenez pas comment fonctionne ce site ?
Marie-Françoise, gestionnaire du site, sera à votre disposition, le VENDREDI 11 MARS de 14 h à 15 h 30 au Centre culturel de St-Pierre, pour vous expliquer en toute simplicité pourquoi et comment "naviguer" sur notre site internet.
Les logements connectés deviennent une réalité
LE MONDE ECONOMIE du 13 février 2016
Laurence Boccara
Fini le temps de la domotique, bienvenue à l’ère du logement connecté. Les promoteurs immobiliers s’apprêtent à commercialiser un habitat nouvelle génération destiné à être plus intelligent, plus confortable à vivre.
La grande innovation réside dans le pilotage centralisé et personnalisé de nombreuses fonctions via une application installée sur un smartphone. Ou comment votre téléphone vous permet d’augmenter la température de l’appartement, couper le gaz, éteindre tous les appareils en veille, actionner les volets roulants...
« L’idée consiste à installer dans chaque appartement une box capable de centraliser les commandes de tous les équipements de la maison et de permettre d’y brancher par la suite d’autres objets », explique Bruno Corinti, directeur général adjoint de Nexity.
L’arrivée de ces logements innovants est prévue pour 2018 mais quelques opérations sont déjà en test. En décembre dernier, Nexity a livré 25 appartements connectés dans le 18e arrondissement de Paris. Un bouquet de services, gérable à partir d’une application mobile, a été offert aux habitants en contrepartie d’une analyse de leurs usages.
De son côté, BNP Paribas Immobilier peaufine ses futures offres baptisées Share box, qui permet de partager du courrier à partir de sa boîte aux lettres, ou Light Inn, un interface lumineux qui module l’éclairage selon la météo… Expérimentée dans une cinquantaine de logements, la mise sur le marché de ces services est prévue pour 2017. « Dès l’achat, il sera possible de demander de les activer ou non, comme des options dans une voiture », indique Kevin Cardona, directeur de l’innovation du promoteur.
La sécurité
La première utilité de ce qui ressemble fort à des gadgets est de réaliser des économies d’eau, de gaz et d’électricité. « Grâce à un suivi en temps réel et une vision générale des consommations, l’occupant peut changer son comportement et, à terme, maîtriser sa facture », souligne Sylvie Jéhanno, directrice des clients particuliers d’EDF. « L’analyse de ces informations simplifie la vie des utilisateurs et leur permet de réaliser des économies », ajoute Marc Gédoux, président de Pierre Etoile.
La sécurité est une autre facette du logement intelligent. Il sera, par exemple, possible de déverrouiller à distance sa porte palière équipée d’une serrure électrique. « Téléphone, serrure et visiophone seront interconnectés », avance Kevin Cardona.
Lire aussi : Adapté aux seniors
Au-delà du logement, c’est l’immeuble entier qui sera connecté. De nombreux promoteurs prévoient déjà de réaliser des halls d’entrée dotés de casiers réservables à distance. Ces emplacements sécurisés serviront à réceptionner des livraisons ou achats commandés sur Internet.
Le bailleur social Habitat du Nord a, lui, équipé les parties communes de la moitié de son parc locatif – soit 4 500 logements – en chaudières, ascenseurs et compteurs connectés. « C’est désormais plus facile de détecter un dysfonctionnement dans l’immeuble (panne d’ascenseur, fuites d’eau, etc.), de le réparer et d’informer les habitants », explique Stéphane Berriot, responsable du système d’information de cette société HLM.
Surcoût
« Dans une opération à Rueil-Malmaison livrable en 2018, nous prévoyons une conciergerie connectée afin de mettre en relation les habitants d’une même résidence et même ceux du quartier. L’idée est de favoriser le prêt d’objets, de se rendre des services ou d’organiser du covoiturage », détaille Marc Verrecchia, président de Construction Verrecchia.
S’ils souhaitent que cette offre se diffuse, les promoteurs doivent éclaircir de nombreux points. La facture de cette technologie ajoutée dans le logement, tout d’abord, n’est pas complètement cadrée. « Certains équipements sont encore onéreux », reconnaît un promoteur. « En matière de construction, il faut compter un surcoût de 3 000 à 5 000 euros par logement », avance Marc Verrechia. Quant à la box, sera-t-elle vendue ou louée ? Même interrogation concernant l’application et son coût de fonctionnement.
Autre incertitude : quid de la sécurité de ces données privées ? Comment seront-elles transférées, stockées et exploitées, et surtout… protégées ?
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/immobilier/article/2016/02/13/les-logements-connectes-deviennent-une-realite_4864836_1306281.html#SqyUcpzUfA6FFzZT.99
Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle
Les Echos du 15 février 2016
Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle
Depuis cinq ans, Google, Amazon ou Apple ont investi des centaines de millions de dollars dans des laboratoires ou des start-up de « deep learning », une nouvelle approche de l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle n’a jamais été aussi à la mode. Jadis cantonnée aux romans et aux films de science-fiction, elle s’affiche désormais en une des journaux, et les géants de l’Internet multiplient à son sujet les annonces retentissantes. Il y a deux semaines, Google a révélé dans la revue « Nature » qu’ un programme de sa filiale DeepMind avait battu un champion humain au jeu de go , un défi qui semblait jusque-là impossible à relever avant 2020 ou 2025. Le 3 janvier, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est donné pour objectif de l’année de « construire une intelligence artificielle simple pour piloter ma maison où m’aider dans mon travail. » Quant à Apple, il a mis la main sur trois start-up du secteur (Perceptio, VocalIQ et Emotient) en moins de six mois.
De Jeopardy! au jeu de go
Le coup d’envoi de cette course très médiatique vers l’ordinateur intelligent n’est pourtant pas parti de la Silicon Valley, mais d’un centre de recherche situé à Yorktown Heights, dans la banlieue de New York. C’est là, il y a tout juste quatre ans, que le programme d’intelligence d’IBM, Watson, a battu deux champions du jeu télévisé Jeopardy! devant les caméras de la chaîne NBC. Parce que le principe du jeu fait appel à une grande culture générale et à une bonne maîtrise du langage naturel (à partir de réponses, il faut trouver la question correspondante), la victoire de la machine a fait prendre conscience des progrès réalisées depuis la victoire de Deep Blue d’IBM aux échecs face à Garry Kasparov, en 1997. Désormais, les ordinateurs ne se contentent plus de calculer : ils savent aussi comprendre les humains, et tirer profit des gigantesques quantités de données numérisées pour leur apporter des réponses.
Si sa prouesse fut réelle, le Watson de 2011 ne bénéficiait pas de la dernière avancée de l’intelligence artificielle, celle qui mobilise aujourd’hui les géants du Web : le « deep learning », ou « apprentissage profond ». C’est cette technologie qui a permis à DeepMind, start-up britannique acquise en 2014 par Google, de battre un humain au jeu de go. C’est aussi la spécialité du chercheur français Yann LeCun, professeur à la New York University, recruté la même année par Mark Zuckerberg pour diriger Facebook Artifical Intelligence Research (FAIR).
Pour doter les machines de capacités d’apprentissage, le « deep learning » s’inspire de notre cerveau, dans lequel l’information est traitée par des dizaines de milliards de neurones interconnectés les uns aux autres. Les algorithmes reproduisent cette organisation pour permettre aux machines d’apprendre à reconnaître des formes par elles-mêmes.
Images, sons ou langues
L’apprentissage profond n’est pas en soi une nouveauté : au début des années 1990, l’équipe de Yann LeCun aux Bell Labs s’en est servi pour mettre au point une machine de lecture automatique des chèques qui fut très largement utilisée. Mais, parce que cesalgorithmes échouaient à analyser des images plus complexes, ils sont ensuite tombés en désuétude. Ce n’est qu’à partir de 2011 que le « deep learning » est revenu sur le devant de la scène notamment grâce à des chercheurs de l’université de Toronto. Ils ont démontré qu’en implantant des réseaux de neurones sur de simples cartes graphiques d’ordinateurs, et en les entraînant à analyser des centaines de milliers d’images, on pouvait obtenir un niveau de reconnaissance jamais atteint.
Les géants de l’informatique et du Web ont aussitôt compris quels usages ils pourraient faire des ces algorithmes capables d’apprendre à reconnaître des images, mais aussi des sons, des formes ou des langues étrangères. Dans les dix-huit mois qui ont suivi, ils se sont lancés dans une véritable course pour recruter les meilleurs chercheurs, acquérir les start-up les plus avancées ou nouer des partenariats pour accéder à leurs technologies.
Que ce soit pour identifier les visages, traquer les photos indésirables sur les réseaux sociaux, améliorer les résultats des moteurs de recherche, proposer des traductions automatiques sur téléphone mobile ou aider les voitures autonomes à repérer les obstacles... les applications semblent infinies, et certaines sont déjà implantées dans les logiciels d’Apple, Google ou Microsoft. En juillet dernier, IBM a rajouté à Watson des fonctions de « deep learning », dans une nouvelle version destinée à rendre ce qu’il appelle le « cognitive business » accessible aux entreprises.
« Tellement stupides ! »
Et ce n’est qu’un début. Selon ses promoteurs, l’apprentissage profond servira demain à traquer les tumeurs en analysant les gigantesques quantités de données de l’imagerie médicale, à mieux prévoir le climat ou l’évolution des cultures. Les avancées sont rapides, d’autant que les programmes s’améliorent en partie seuls : AlphaGo, le logiciel de jeu de go de DeepMind, progresse en jouant contre lui-même !
Et après ? Certains mettent déjà en garde contre les dangers possibles d’une telle technologie pour l’avenir de l’humanité, comme l’a fait Elon Musk - dont les automobiles Tesla utilisent déjà les outils de « deep learning » de l’israélien Mobileye pour éviter les collisions. Mais, pour les spécialistes du secteur, le scénario à la « Terminator » d’une révolte des machines ne risque pas de se produire. D’abord parce que personne ne sait -et ne souhaite- enseigner aux ordinateurs des valeurs intrinsèquement animales, comme l’instinct de survie ou l’agressivité. Ensuite parce que l’apprentissage profond est encore loin, très loin de s’approcher de ce que nous appelons l’intelligence. Comme le signalait fin janvier dans la « MIT Tech review » un autre pionnier du « deep learning », le canadien Yoshua Bengio, « nous nous battons pour rendre les machines un peu plus intelligentes, mais elles sont encore tellement stupides . »
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021698364334-pourquoi-les-rois-du-net-revent-dintelligence-artificielle-1200319.php?UmILlJWWjCwdeALf.99#xtor=RSS-38
Jean-Manuel Rozan (Qwant), il faut casser l'intrusion publicitaire de Google
Les Echos du 15 février 2016
Jean-Manuel Rozan a cofondé, avec Éric Leandri, le moteur de recherche Qwant en 2013. En 2015 démarre la version pour enfants, Qwant Junior. - DR
Jean-Manuel Rozan, cofondateur du moteur de recherche Qwant, était ce lundi 15 février 2016 l'invité de la matinale des Echos.
Y a-t-il de la place face à Google ? Jean-Manuel Rozan en est persuadé. Le cofondateur du moteur de recherche français Qwant affirme ne pas tracer ses internautes - contrairement au géant américain - et ne pas conserver les données privées des utilisateurs. Depuis son lancement en 2013, le site enregistre 25% de croissance et comptabilise près de 10 millions de visiteurs uniques. Explications.
Une alternative face à la firme de Moutain View
L'ancien trader de Wall Street s'étonne qu'il n'y ait pas d'alternative à Google en France, "c'est une grande anomalie". Il met donc en avant le caractère éthique de sa formule : "nous avons des valeurs très précises : ne pas tracer les gens, ne pas garder l'historique de recherche, casser l'intrusion publicitaire" et insiste aussi sur la pertinence des requêtes, notamment grâce à l'utilisation des réseaux sociaux.
L'Europe en soutien
La société avait déjà levé 5 millions d’euros, il y a un an et demi, auprès d’Axel Springer qui avait alors pris 20 % du capital. Et en octobre dernier, la Banque européenne d’investissement a annoncé un financement à hauteur de 25 millions d’euros. "L'augmentation de capital est en cours, et nos partenaires ne doivent pas seulement nous financer, mais aussi nous aider à grandir." Jean-Manuel Rozan explique les conditions du deal avec la BEI : "ça passe par le développement de la pertinence des résultats en Europe pour créer un service public pour les Européens".
Qwant Junior adopté par l'Education Nationale
Le petit dernier de Qwant, baptisé "Qwant Junior" et né en décembre 2015, est destiné aux enfants de 3 à 13 ans. "La raison d'être du site est de pouvoir contrôler les contenus anxiogènes pour protéger nos enfants" argumente Jean-Manuel Rozan. Qui a tapé fort en devançant Google sur ce créneau et en convaincant l'Education nationale de s'en servir. Ainsi, le ministère a contribué au contenu en "créant une liste blanche et une liste noire de sites bannis et a mis cet outil a disposition des professeurs dans les écoles".
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021697739903-j-m-rozan-qwant-il-faut-casser-lintrusion-publicitaire-de-google-1200306.php?gGfkvA7FyEjz7E6D.99#xtor=RSS-38
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