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14/02/2016

Mutations professionnelles, l'archaisme de la France !

Le Rapport de la Cour des Comptes "enterre" le métier de facteur...

Lettre, le parcours.jpg

Comme pour le charbon, la distribution postale est en grande difficulté depuis une dizaine d'années... et ceci parce que le mail (20 années) et le téléphone portable (30 années) remplacent progressivement la lettre "postée" !

La distribution physique, remarquablement organisée sur le plan démocratique, est supplantée par l'instantanéité des messages dématérialisés, qui eux sont loin de réaliser l'égalité des Français sur le territoire (Pylônes 4 G, ADSL ou Fibre...).

La chute de la "productivité" de la Poste la conduit sans aucun doute à la fermeture, et donc à la disparition des 73 000 facteurs...

Ici, à Saint Pierre, la distribution du courrier est "recentralisée" à Quiberon, ce qui occasionne des histoires cocasses, pour deviner quel bureau détient la LRAR, non distribuée !

Le bureau de Saint Pierre est condamné "à terme", ce qui permet d'organiser un service au niveau de la Presqu'île, le rêve, que les "politiques" ne savent pas faire !

L'adresse physique est aujourd'hui remplacée par l'adresse-mail et le numéro de téléphone portable. Mais il n'existe actuellement aucun annuaire, offrant les trois éléments de localisation !

 


Cour des Comptes, rapport 2016 : les facteurs : cliquer ici

Orange, Free et SFR se partagent Bouygues Telecom

Bouygues Télécom, le siège social.jpg

Les Echos du 13 février 2016

Orange revendra à Free et SFR une partie des actifs dans le cadre de son rachat de la filiale télécom du groupe Bouygues. - XAVIER FRANCOLON/SIPA

Les trois opérateurs se seraient mis d'accord sur le schéma de partage des actifs du quatrième.

A la table du rachat de la filiale Telecom du groupe Bouygues, Orange et ses convives, SFR et Free se partagent le gâteau. Selon une information du Figaro, les trois opérateurs se seraient mis d'accord sur le partage des actifs du quatrième.

Par ailleurs, le quotidien croit savoir que Free serait "prêt à racheter l'essentiel" des fréquences de la filiale du groupe Bouygues, mais "est plus réservé" en ce qui concerne les réseaux. L'ensemble serait "valorisé un peu plus de 2 milliards d'euros".

12 millions de clients mobile

Concernant le partage des 12 millions de clients mobile, fixe et entreprises de Bouygues Telecom, représentant un chiffre d'affaires de 4,4 milliards d'euros et "peu ou prou valorisés à 8 milliards d'euros", Orange voudrait s'accaparer les 2 millions de clients haut de gamme. Tandis que Free et SFR se partageraient les clients restants (B&You, Bbox et professionnels), détaille encore Le Figaro sans identifier ses sources.

Les trois opérateurs devraient débourser "environ 4 milliards d'euros" , selon la méthode de valorisation sur laquelle ils se sont entendus, à savoir un calcul "en multiple du chiffre d'affaires".

Trois points de discorde

En revanche, trois points de discorde perdureraient.

D'abord sur le volet social et le sort des 8.000 salariés de Bouygues Telecom. "Free pourrait reprendre des salariés, notamment ceux associés aux réseaux", mais, la question est "plus ardue sur les boutiques et leurs employés", avance le Figaro. Selon lui, Free "pourrait en acquérir une cinquantaine sur 550. Les autres pourraient être transférés à un acteur hors du champ des télécoms".

Enfin, les trois groupes auraient du mal à se mettre d'accord sur "les impôts sur les plus values à payer sur les actifs cédés par Orange à Free et SFR" et les "coûts de démantèlement" de Bouygues Telecom.

Orange dément

Orange "dément formellement qu'un quelconque accord ait été arrêté sur un schéma de partage et de valorisation des actifs de Bouygues Telecom", a réagi auprès de l'AFP un porte-parole du groupe, ajoutant que "les discussions se pousuivaient entre les différentes parties prenantes". De leur côté, SFR et Bouygues n'ont pas souhaité faire de commentaire, tandis que Free n'avait pu être joint.

En tout état de cause, tout accord entre les trois opérateurs devra encore être approuvé par l'Autorité de la concurrence. Mi-janvier, Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, le gendarme du secteur des télécoms, avait aussi tracé des lignes rouges. "Il ne faut pas que cette transaction, si elle se fait, résulte en un renforcement de la position d'Orange", avait-il déclaré, alors qu'elle aboutirait à un retour d'un marché à trois opérateurs, contre quatre actuellement

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021695486038-orange-free-et-sfr-se-partagent-bouygues-telecom-1200008.php?JLXiOmPgwf4ufkMa.99#xtor=RSS-38

 

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