02/02/2016
Entreprise ? tout est possible, il suffit d'un entrepreneur !
Multiplast, Beersheba (Israël) et ECA Faros, des exemples à suivre sur la presqu'île !
Dragon 56 est l'exception "étatique", mais utilisant une technologie moderne ! Il se substitue en grande partie aux services terrestres des pompiers locaux pour l'évacuation des victimes ou malades vers l'Hôpital de Vannes ! Il fait aujourd'hui partie de la vie sonore de la presqu'île ! Faut-il encore investir dans des ambulances du syndicat mixte de secours Quiberon-Saint Pierre, qui nous coûte fort cher ?
Multiplast, qui termine les coupoles de la grande église orthodoxe de Paris, étend ses bâtiments le long de la Rabine. L'évolution vers la fabrication de pièces en petite série, à base de fibres et carbone, demande de l'espace supplémentaire.
Israël forme de nombreux informaticiens de haut niveau. Les "majors" américaines ont chacune un laboratoire de recherche dans ce pays...Beersheba, en plein Néguev, veut devenir la cyber-capitale d'Israël...
ECA-Faros conçoit et fabrique des simulateurs de conduite ou de pilotage, achetés par de nombreux pays. Installé à Lannion, il procède également à l'extension de ses locaux industriels...
La "création", l'exploitation de technologies modernes préparent l'avenir de l'homme...
Morbihan, Dragon 56, 525 personnes secourues en 2015
Télégramme du 13 janvier 2016
L’an passé, Dragon 56, l'hélicoptère rouge et jaune de la Sécurité civile basé à Lorient, a effectué 698 sorties, dont 380 consacrées aux îles. Pour un total de 525 personnes transportées.
Un peu plus de la moitié des missions de l'hélicoptère de la Sécurité civile a été consacrée aux évacuations sur les îles (Belle-Ile, Groix, Houat et Hoëdic). La saison estivale se taille la part du lion avec 180 personnes secourues en juillet et août. 26 opérations d’hélitreuillages ont été réalisées sur l’année, dont cinq sur des bateaux. Et trois au niveau du Lac de Guerlédan, suite à des chutes de promeneurs. Un bilan 2015 que vous pourrez retrouver demain dans notre édition papier.
Mais Dragon 56, c'est aussi des missions de recherches de personnes et de surveillance du littoral. Comme en mars dernier, lorsque nous avions pu embarquer pour un survol des côtes durant les grandes marées. Une vidéo que nous vous proposons de redécouvrir.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/morbihan-dragon-56-525-personnes-secourues-en-2015-13-01-2016-10918552.php#plkDcsSm5sO8y5i5.99
Mutliplast, la construction du 3ème hall lancée
Télégramme du 30 janvier 2016
Le futur bâtiment, ouvert sur le golfe. (Document Pierre Georget et Cédric Smal architectes)
La première pierre du troisième hall de Multiplast a été posée hier. Cette extension, vitale pour le chantier spécialiste du composite, sera dédiée à la production de pièces industrielles et va permettre de réorganiser les services.
Le lancement de la construction de son troisième hall est une étape importante pour Multiplast. Arrivé à Vannes en 1984 avec la construction d'un premier hall (30 x 30 m), le chantier naval a connu une première extension en 2003 avec le deuxième bâtiment (50 x 60 m). La décennie qui a suivi a permis à cette société spécialiste du composite, aujourd'hui intégré au groupe Carboman, de se forger une notoriété mondiale dans le monde très fermé des Formule 1 des mers, mais aussi d'opérer une diversification réussie avec la réalisation de pièces pour l'industrie, notamment aéronautique et de la défense...
Ce sera justement la destination du troisième hall dont la première pierre a été posée hier midi en présence de François Goulard, président du Conseil départemental ; Pierre Le Bodo, président de Vannes Agglo ; David Robo, maire de Vannes, Dominique Dubois, président de Carboman ; et Yann Penfornis, directeur général de Multiplast. L'espace de 800 m² dédié à la production sera doté d'un pont roulant et d'une « salle blanche », équipée d'un système de filtration des poussières, d'un contrôle de la température et du taux d'humidité....
Réorganisation des services
800 m² seront affectés aux bureaux (avec vue sur mer) pour la réorganisation des services administratifs : administration, bureau d'étude, achat, qualité, et direction du chantier sachant que la direction du groupe est à Lausanne (*). Ils permettront indirectement de donner un espace stable au centre de formation de Multiplast.
Le chantier a reçu environ 400 demandes de stages sur l'exercice 2015-2016 pour 40 places...
Une belle histoire d'amour entre Vannes et Multiplast
« Sans vous, nous ne serions pas là, a dit Dominique Dubois, président de Carboman à l'intention des élus. Rester à Vannes, c'est le bon choix. Ce nouveau bâtiment, nous en avons besoin. Il nous redonnera de l'espace vital ». Rester, le « bon choix »... David Robo, maire de Vannes ne dit pas autre chose lorsqu'il évoque « la belle histoire d'amour » entre Vannes et Multiplast, avec au passage un hommage à Pierre Pavec et Gilles Ollier, respectivement maire de Vannes dans les années 80 et directeur de Multiplast. Ce sont eux qui, les premiers, avaient ancré le chantier au parc du Golfe. Pierre Le Bodo, président de Vannes Agglo, voit dans ce choix un « acte de foi dans l'avenir » et se montre très ouvert à toute nouvelle extension : « Si l'espace vous semble à nouveau restreint, Vannes et le pays de Vannes sauront mettre à votre disposition l'espace correspondant à vos souhaits ». Dernier à prendre la parole, François Goulard, président du Conseil départemental et ancien maire de Vannes, s'est félicité de l'accueil fait aux entreprises à Vannes : « Ici les élus ont toujours eu à coeur de favoriser les entreprises. Une entreprise, c'est un organisme vivant et ici on est dans une entreprise qui est remarquable par son développement ». (*) Cette extension pourrait permettre l'embauche de 30 personnes. À ce jour, l'effectif de Multiplast dépasse les 100 salariés. Lire aussi page 10 © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/mutliplast-la-construction-du-3e-hall-lancee-30-01-2016-10940112.php#cPqdYI27RGyEXmCS.99
Beersheba, la future cybercapitale d’Israël
Le complexe, baptisé CyberSpark, a été inauguré il y a deux ans par le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. L’objectif : en faire un centre national de cyberdéfense, mais aussi l’un des pôles mondiaux de la sécurité informatique… tout en développant la région désertique du Néguev.
Cyrille Louis
La route file, monotone, à travers le désert. Elle longe des campements bédouins, dépasse un chapelet de bourgades déshéritées puis bifurque enfin vers les faubourgs de Beersheba. Tel un mirage au milieu des sables, le complexe de verre et d’acier émerge alors à l’horizon. Quelques barres d’immeubles ultramodernes, de larges trottoirs bordés de lampadaires et des grues en mouvement. Il y a encore trois ans, cette modeste parcelle située à l’entrée de la ville n’était que rocs et poussière. « Quand on s’est installés, beaucoup de gens ont eu du mal à nous prendre au sérieux », se souvient Bracha Shapira, professeur à l’université Ben Gourion du Néguev. Entre-temps, elle a créé ici le premier programme israélien d’enseignement consacré à la cybersécurité. Ses bureaux, perchés au quatrième étage, dévoilent une large vue sur les collines arides. Les murs sont égayés de couleurs vives et les cloisons, transparentes, recouvertes de hiéroglyphes. Un bataillon de jeunes informaticiens, venus des quatre coins du pays, traque les virus, imagine des pare-feu et s’ingénie à anticiper les cyber-menaces naissantes. Un logo rose, au détour d’un couloir, signale l’entrée du centre de recherche créé par Deutsche Telekom. Ceux de Lockheed Martin, d’EMC et d’IBM occupent les autres étages. Au total, quinze multinationales et quelque 1 500 génies de l’informatique ont déjà pris leurs quartiers dans ce parc technologique tout juste sorti de terre.
30 000 militaires pour peupler le désert
Le complexe, baptisé CyberSpark, a été inauguré en janvier 2014 par Benyamin Nétanyahou. « Beersheba ne sera pas seulement la cybercapitale d’Israël, a ce jour-là indiqué le premier ministre, mais l’un des endroits les plus importants au monde dans le domaine de la sécurité informatique. » L’ampleur des moyens déployés témoigne de cette ambition. L’enveloppe de 30 milliards de shekels (environ 7 milliards d’euros) promise par l’État n’en constitue qu’une partie. Sur ordre du gouvernement, plusieurs bases de l’armée israélienne vont être transférées dans le Néguev afin de soutenir ce projet de développement décrit par ses promoteurs comme un tournant dans l’histoire du pays. La prestigieuse unité 8200, qui recrute chaque année les plus brillants informaticiens afin de les affecter à des missions de renseignement, doit s’installer d’ici à 2019 à la lisière de Beersheba. « Une fois leur service terminé, ces jeunes gens n’auront qu’à traverser la rue pour frapper à la porte de nos start-up et trouver un emploi », veut croire Yoav Tzrurya, actionnaire du fonds d’investissement Jérusalem Venture Capital (JVP). « Historiquement, Tsahal a toujours constitué un puissant moteur dans le développement d’Israël », s’enthousiasme pour sa part le major Kobi Asulin, qui dirige un centre de formation sur la toute nouvelle base Ariel-Sharon, non loin de Beersheba. À terme, il est prévu que 30 000 militaires viennent peupler le désert et contribuent au réveil économique de cette région sinistrée. « Avec retard, poursuit le militaire, nous allons enfin réaliser le vieux rêve de nos pères fondateurs. »
Dans une veine qui rappelle en effet l’âge classique du sionisme, le gouvernement entend s’appuyer sur le dynamisme technologique d’Israël pour développer Beersheba et, au-delà, le désert qui l’entoure sur plus de 13 000 km2. « Notre principal défi n’est pas d’affronter les forces hostiles à nos frontières, avait coutume de répéter David Ben Gourion, mais de conquérir par notre science et notre esprit pionnier les immenses espaces sauvages du Néguev. » À l’épreuve du réel, cependant, cette vision fut largement négligée par ses successeurs. Les nouveaux immigrants venus des pays arabes, dans les années 1950 et 1960, furent certes contraints d’aller peupler les villes nouvelles de la périphérie. Mais les moyens nécessaires au développement de cette terre hostile leur furent longtemps refusés. « L’État a investi dans la construction d’usines chimiques, nuance Esther Meir, professeur d’histoire à l’université Ben Gourion, mais les infrastructures et le tissu économique y sont longtemps restés sous-développés. » Dans les vieux quartiers de Beersheba comme à Yeruham, Dimona, Ofakim ou Netivot, les alignements de façades tristes et fatiguées racontent cette atmosphère d’abandon. « Beaucoup de retard a été pris, concède Ruvik Danilovich, le maire de Beersheba, mais il n’y a pas de fatalité. Nous devons arrêter de nous lamenter, et montrer au monde entier comment le cerveau juif est capable de faire fleurir le désert ! »
Cette ambition nouvelle, explique l’investisseur Yoav Tzrurya, s’appuie sur « un microclimat unique ». Israël, dont le surnom de « start-up nation » est devenu un lieu commun, compte parmi les pays les plus avancés dans le domaine de la sécurité informatique. Selon le cyberbureau national placé sous les ordres du premier ministre, quelque 250 entreprises spécialisées y ont réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires compris entre 3,5 et 4 milliards de dollars. « Tel-Aviv arrive à saturation, observe le professeur Bracha Shapira, tandis que Beersheba est de plus en plus perçue comme une alternative intéressante dans la mesure où elle concentre en un même lieu les moyens de l’armée, de l’université et du secteur privé. » Début 2015, la capitale du Néguev a été distinguée par une étude de l’université américaine Brandeis sur les pôles émergents en matière de nouvelles technologies. Deux mois plus tard, l’incubateur JVP frappait un coup remarqué en vendant au géant du paiement en ligne PayPal la start-up CyActive. Cette entreprise domiciliée à Beersheba s’est spécialisée dans la conception d’algorithmes censés protéger les entreprises en prédisant le type de cyberattaques auxquelles elles risquent d’être exposées. « Le succès de ces entrepreneurs, qui ont à peine 28 ans et viennent ainsi de gagner des dizaines de millions de dollars, constitue la meilleure publicité pour ce que nous faisons ici », plaide Yoav Tzrurya.
Une bourgade poussiéreuse
Avant d’espérer jouer dans la même cour que la Silicon Valley, Beersheba devra cependant travailler son image. Malgré les jolies fontaines du centre-ville, l’offre culturelle en plein essor et l’indéniable modernisation engagée depuis le début des années 2000, cette ville de 220 000 habitants demeure aux yeux de nombreux Israéliens une bourgade poussiéreuse et sous-développée où bien peu rêvent de s’établir. « On ne changera pas les mentalités du jour au lendemain », reconnaît Bracha Shapira, qui a quitté Tel-Aviv il y a une quinzaine d’années pour s’installer dans le Néguev et sait pertinemment qu’un grand nombre de jeunes diplômés de l’université Ben Gourion sont encore contraints de s’exiler pour trouver du travail. « J’ai passé mon enfance à subir les quolibets de gens qui me demandaient si j’allais à l’école en chameau », complète une soldate originaire de Beersheba, qui sert sur la base Ariel Sharon. « Notre réussite dépendra de notre capacité à attirer les meilleurs, observe l’investisseur Yiav Tzrurya, un peu inquiet de constater que l’arrivée d’une grande unité de l’armée à Beersheba a récemment pris du retard. Lorsqu’un jeune informaticien postule chez Google à Tel-Aviv, il sait qu’il aura droit à un massage gratuit durant sa pause et qu’il pourra sortir boire un verre boulevard Rothschild après le boulot. Nous devons donc convaincre que nous avons mieux à lui offrir. »
Confrontée au même défi, Tsahal a annoncé fin décembre que les militaires de carrière acceptant de s’installer dans le Néguev pour une période d’au moins cinq ans recevraient une prime de 70 000 shekels (environ 16 000 euros). L’objectif est de vaincre les réticences exprimées par un nombre apparemment non négligeable d’officiers attachés au confort que leur offrent les environs de Tel-Aviv. « On s’attend un peu à ce que certains militaires affectés dans la région choisissent d’abord de garder leur résidence dans le centre, confie le major Kobi Asulin, mais je suis certain que leurs réserves se dissiperont avec le temps. » La base Ariel, aménagée au beau milieu du désert, constitue le fer de lance de cet espoir. « Notre présence ici va tirer l’économie de la région vers le haut, prévoit-il, si bien que les villes où nos officiers hésitent aujourd’hui à s’installer deviendront bientôt très attrayantes. » Symbole de cette mue annoncée, une large autoroute relie désormais la capitale du Néguev au reste du pays et des programmes de construction de logements ont été lancés à Yeruham ainsi qu’à Dimona - tandis que les loyers, à Beersheba, ne cessent d’augmenter. Ruvik Danilovich, le maire qui rêve de voir sa ville concurrencer un jour Tel-Aviv, prévient : « La dynamique est enclenchée et rien ne nous fera venir en arrière. » Prudente, l’historienne Esther Meir attend pour sa part les premiers résultats tangibles avant de s’enthousiasmer. « Le parc technologique n’en est qu’à son tout début, glisse-t-elle, attablée dans une vieille maison ottomane récemment reconvertie en café branché. Le vrai test pour Beersheba sera de voir s’il permet d’offrir un emploi à ses jeunes diplômés… »
Lannion, ECA Faros grandit avec le simulateur militaire
Télégramme du 30 janvier 2016
Jean-Luc Le Roux
ECA Faros, à Lannion (22), spécialiste des simulateurs de conduite et de pilotage, a décroché un gros contrat au Moyen-Orient pour la conduite d'un véhicule militaire. Grâce à ce marché, l'entreprise a agrandi ses locaux et prévoit d'étoffer ses effectifs.
On y entre par l'arrière, en montant une pente à 45 degrés. Sur l'écran, on reconnaît le décor d'une base militaire, au milieu d'un désert. Et c'est parti pour un parcours cahoteux à travers les dunes, entre les cailloux, de jour comme de nuit, et même dans une tempête de sable. Nous sommes dans le MVS-AO1, un simulateur de conduite pour un véhicule militaire, de type transport de troupes et maintien de l'ordre, qui est en cours de fabrication et de test dans les locaux d'ECA Faros, à Lannion. « C'est la copie d'un véhicule existant qui pèse 15 tonnes. Vous êtes en immersion totale et vous avez l'impression de piloter un vrai véhicule qui n'a rien à voir avec une voiture. Il a de petites ouvertures et cinq caméras à bord », explique Jakub Borowski, directeur de la société. Une plateforme à six axes reproduit les mouvements provoqués par le terrain accidenté. Cet engin est le dernier-né de chez ECA Faros, spécialiste des simulateurs de conduite et de pilotage. Plusieurs dizaines d'exemplaires du MVS-AO1 doivent être livrées dans les années qui viennent à un pays du Moyen-Orient.
Ateliers agrandis
Ce contrat, passé en 2014, a nécessité un agrandissement de la société qui avait besoin, pour créer ce simulateur, d'ateliers à plus de six mètres de hauteur. Grâce à un partenariat avec Lannion-Trégor Communauté, la société dispose désormais de près de 4.000 m² de locaux, dans la zone industrielle Pégase. Créée il y a 30 ans, installée à Lannion depuis 24 ans, filiale du groupe ECA depuis dix ans, l'entreprise connaît une hausse régulière de son chiffre d'affaires, de l'ordre de 10 % par an, à 12,5 M€ en 2014. Elle escompte une croissance du même ordre dans les années à venir, qui l'amènera à étoffer ses effectifs.
Spécialiste des simulateurs
« Nous sommes dans le club fermé des six ou sept entreprises au monde qui savent fabriquer des simulateurs aériens, selon des normes très réglementées », rappelle Jakub Borowski. ECA Faros, qui travaille à 90 % à l'export, a ainsi déjà livré quelque 6.000 simulateurs partout dans le monde, et dans sa salle de démonstration, on peut s'initier à la conduite automobile en Australie ou en Arabie Saoudite. Le groupe ECA, propriété du groupe Gorgé, auquel appartient Faros, affiche, lui aussi, un beau dynamisme, grâce à la conception de robots, notamment à vocation marine. « La moitié de nos 600 salariés ont emménagé dans des locaux neufs au cours des douze derniers mois », a souligné son P-DG, Raphaël Gorgé, hier, à l'occasion de l'inauguration à Lannion.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/lannion-eca-faros-grandit-avec-le-simulateur-militaire-30-01-2016-10939207.php#J3IbfoEe6ZwFr15s.99
Commentaires
le gros problème sur la presqu'ile c'est qu'on ne peut plus rien faire d'autre que de la boutique! le foncier est inexistant et ce qu'il reste est sacrifié sinon gaspillé pour faire un vaste dortoir pour petits vieux. c'est tout un etat d'esprit. qui transparait aussi et par exemple dans l'établissement d'obstacles divers, de barrières, de murs, de casse-pattes, de blocs de roches ou ce beton pour empĉher de circuler librement ou normalement ... on rend difficile et etroit tout ce qui etait aisé! c'est un etat d'esprit. quiberon est devenu étriqué. pour entreprendre il faut aller ailleurs.
il est impossible par exemple d'avoir ici une activité industrielle ou semi industrielle de creation de richesses ne serait ce que par l'impossibilité d'avoir suffisamment de place pour installer convenablement des locaux adaptés ( aires de production, de maintenance, ateliers convenables, laboratoires,aires de mise au point). adieu la construction de bateaux par exemple comme cela se pratiquait il y a plusieurs années : les accès à la mer sont interdits, barrés (impossible d'avoir maintenant un chantier naval et sa cale d'accès à la mer)...
ensuite il n'y a pas ici le personnel technique correspondant : ingénieurs, techniciens très spécialisés , ouvriers spécialistes le personnel "pointu". il est ailleurs (à pôle emploi au pire, à l'étranger au mieux) . A quiberon on ne peut plus rien faire car tout ce qui était susceptible d'évoluer ou d'être créé a été étouffé, voire barré par l'esprit étriqué des elus locaux et leurs règlementations ineptes.... ce ne sont pas les équipes municipales actuelles qui feront évoluer cet etat des choses...
par questioon ici de faire de l'electronique, de l'optique, de la mécanique, du charpentage de marine, des crlinges et moteurs d'avion,etc... seules la sucette ou la soupe sont admises et encore...
Écrit par : pingouin | 03/02/2016
le PLU, mal étudié et voulu par des élus sans ambition pour quiberon, ne laisse effectivement aucun espace pour implanter des PME.Y-en-a un qui s'est bien pourtant bien débrouillé pour avoir 11.5000 m2 dans la zone Plein Ouest!
Ces rasibus n'ont prévu que des magasins de fringues et de mauvaise bouffe et en plus sur le domaine public. Pour nous asseoir sur la place Hoche il nous faut consommer quand on ne se casse pas la g.... à cause de toutes les imperfections de la chaussée.
Sous prétexte qu'ils ne savent pas faire ils mettent tout en délégation de service public ou pire il donne gratuitement le bien communal à des margoulins de la pire espèce.
Nos ingénieurs, techniciens très spécialisés font leurs preuves à l'extérieur et ont bien compris que leur avenir était ailleurs.
Si nous ne réagissons pas dans moins de 2 ans nous n'aurons plus rien à nous.
Où en est la pépinière d'entreprises promise? Est-ce celle qui va voir le jour à Auray ou celle de Plouharnel?
Nous avons été abusés par Héraud, Belz et maintenant Hilliet nous met la couche de mauvais vernis. Quiberon ne vaut même plus une carte postale!
Écrit par : job la frite | 03/02/2016
Les jeunes qui veulent reussir quittent Quiberon: ils n'y a pas grand chose à faire chez vous: tout est bloqué! le constat de pingouin est sévére mais juste. même le tourisme n'a plus sa qualité. vous ne vous en rendez pas compte mais Quiberon devient de plus en plus laid et desagreable à vivre.il suffit de voyager un peu pour comparer.
Écrit par : Julie | 03/02/2016
En même temps ce n'est pas en transformant la presqu'île en vaste zone industrielle que vous ferez venir les touristes ... et même pas les activités intellectuelles à forte valeur ajoutée dont vous rêvez.
Concernant les touristes "de qualité" (je comprends "riches" ) il existe différents profils mais ils ont un point commun: une détestation de la foule plébéienne. Comme la presqu'île ne pourra jamais proposer les lupanars de luxe de la côte d'azur ou de Courchevel il lui reste un créneau: valoriser un paysage encore à peu près préservé au moins sur sa partie ouest et limiter tant que faire se peut la foule. Sîelle investissait dans l'aérodrome et pour faire venir le TGV en modernisant une voie ferrée miraculeusement préservée la presqu'île pourrait développer un tourisme "de qualité" tous les weekend de l'année. Quant à l'activité d'ingénierie elle n'a pas besoin d'énormément de place et elle pourrait être attirée par un cadre de vie et travail différent. Le travail à distance va énormément se développer dans les décennies qui viennent. Pour cela même pas besoin de zone artisanale. Un bureau et une bonne liaison Internet suffisent. Et aussi la possibilité de rejoindre une fois par semaine Nantes, Rennes, La Défense et une fois par mois Francfort, Milan ou New York. La presqu'île pourrait offrir ça ... ou bien se couvrir de hangars et de routes et perdre ce qui reste de son attrait.
Écrit par : Pierre bis | 04/02/2016
loin de moi cette idée de couvrir Quiberon de lupanars et de hangars industriels. Mais ce que je demande c'est que ces élus n'empêchent pas par leurs immobilisme , leur manque d'idées saines, leurs inepties et leur gabegie habituelle l'installation d'entreprises à haute valeur ajoutée. et fassent le necessaire pour avoir des reseaux de telecomm performants. je pense au modèle de Monaco où tout le monde ne relève pas de la SBM mais où on trouve des industries de pointe à haute valeur ajoutée... ici on gaspille et bouzille l'espace. et en plus on souille notre capital naturel et touristique en faisant n'importe quoi comme ce qu'il va être fait à Port Haliguen ou à St julien ou au Goviro ...
Les elus acruels du coin ne se rendent même pas compte que l'accès à la mer est barré, entravé, ou qu'il y a une ligne de chemin de fer conservée par chance qui modernisée permettrait d'avoir accès à des installations de proximité comme le futur aéroport de ND des landes... Il n'y a aucune reflexion locale sur le sujet. ce ne sont pas un fabriquant de soupe allié à un apprenti humoriste imitateur de poules à l'Assemblée qu'il nous faut par ici mais un vrai politique qui reflechit et travaille réellement: pas des pedzouilles imbéciles comme on en a trop ici depuis quelques années.
Avec ce que ce conseil municipal prépare on en arrive à une veritable regression.... Un retour à l'Ancien temps.
Mon avis est qu'il faut dégager Hilliet et le maire de sT pierre et surtout empêcher les vieux chevaux de retour comme Belz de revenir au pouvoir local: ils sont la cause de notre marasme.... Ils sont tellement stupides et imbus de leur soi-disant supériorité qu'ils ne se rendent même plus compte ni du mécontentement de la population ni que les personnes qui les ont appuyé ne leur font plus du tout confiance et leur opposent leur mépris. ca va durer jusqu'à quand?
Écrit par : Pingouin | 04/02/2016
oui pingouin il faut les vider le plus rapidement possible avant que tout ne disparaisse. D'accord pour Belz mais aussi pour Le Roux qui a avalé toutes les couleuvres possibles de son maire et père spirituel à commencer par la sombre histoire du fameux mobilhome qui pourrait refaire surface si Hilliet en prenait la peine. Il ne le fera jamais pas plus que l'audit sur les finances qu'il nous avait promis. Ils se tiennent tous et les Goulard, Gérard Pierre , Le Bras en profitent sur le cuir des habitants quiberonnais. Cherchez à qui le crime patrimonial et environnemental va profiter si nous ne faisons rien. Demandez vous pourquoi le PLU sitôt sortit il y a tout juste 2 ans va être violer du côté baie?
On ne peut pas compter sur Le Ray qui au lendemain des élections de 2012 ralliait l'UMP avec ses divisions profondes et sa bande de minables.
Si nous voulons sauver Quiberon il faut que les citoyens se prennent par la main et qu'ils fassent un peu moins preuve d’égoïsme car tôt ou tard ce sera leur tour quand leurs villages seront impactés.
Écrit par : beg en aud | 04/02/2016
Cher Monsieur Pingouin,
Je souscris totalement à votre analyse quant à la qualité du "personnel" politique de Q. et SPQ. Leur frilosité, leur manque de vision font que cette terre sombre doucement dans une sorte de coma.
Je suis d'accord avec vous sur la nécessité d'une profonde remise en cause de leurs prétendus schémas de développement et pour la mise en place d'une vraie stratégie qui respecte et s'appuie sur les spécificités de la presqu'île.
En revanche, il me semble (hélas) impossible de demander le "débarquement" d'élus qui ont été démocratiquement portés là où ils sont. Sous quel(s) prétexte(s) ? La médiocrité n'est malheureusement pas une cause de révocation d'un mandat électif même si Vauvenargues a écrit : " Rien de grand ne compote la médiocrité ".
Autres questions et non des moindres :
1/ qui voudra "s'y coller" et relever le défi ?
2/ les électeurs qui auraient pu inspirer le même Vauvenargues quand il a écrit " la modération des faibles est médiocrité " suivront-ils un tel visionnaire ?
Pour ce qui me concerne, je réponds : personne et non à ces deux questions.
Écrit par : Le masque et la plume | 04/02/2016
Hennel passe son temps a critiquer les commerçants et l'industrie de la presqu'île mais il en sait quoi ce petit bonhomme aux cheveux gras ,vu qu'il passe ses journée a traîner à lidl ! C'est peut-être le seul commerce de la presqu’île qu'il fréquente .Quelle référence !
Écrit par : rose rouge | 05/02/2016
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Écrit par : jeanbart | 05/02/2016
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