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09/01/2016

Près d'un million d'euros pour une médiathèque... à Sainte Anne d'Auray

Non, il n'est pas question d'une nouvelle apparition, mais d'une coopération financière avec l'ADMAS !

Roland Gastine, Maire de Sainte Anne d'Auray.jpg

Les collectivités locales investissent "à tour de bras" dans des activités, où le retour sur investissement est nul.

Au point, que l'on rencontre aujourd'hui deux médiathèques sur la presqu'île à 3 kilomètres de distance ! deux Centres culturels à deux pas l'un de l'autre, l'un ancien à Saint Pierre, l'autre, qui vient d'être inauguré aujourd'hui à Quiberon sous le patronyme, Maison des associations...

Le projet de Sainte Anne d'Auray est à peine éloigné d'Auray et de Pluneret... au fond "le collectif" ou "bien vivre ensemble" dépend maintenant du découpage communal (lilliputien) et de l'envie des élus de "paraître".

A Quiberon des choix malheureux d'investissement dans un Centre de secours trop grand pour deux communes exerce aujourd'hui une pression financière récessive sur les finances des deux communes.

Le chauffage "en collectivité" doit être aujourd'hui individualisé ! Saine idée, souvent fort coûteuse et aux conséquences imprévues, car les compteurs d'eau ou de chaleur augmentent les probabilités de fuites sur le réseau !

Les "comptes prévisionnels" de ces investissements importants, avec les conséquences réelles sur les finances futures devraient être établis et contrôlés par un auditeur professionnel.

Les "miracles" de la nouvelle médiathèque de Sainte Anne d'Auray pèseront "ad vitam aeternam" sur les finances locales !


Chauffage collectif, la facture individuelle va s’imposer

Les Echos du 10 décembre 2015

Veronique Le Billon

Individualisation du chauffage collectif.jpg

Il s’agit, en étant facturé sur sa propre consommation, d’inciter aux économies d’énergie, via l’installation de petits modules placés sur chaque radiateur.

A compter de fin mars 2017, les ­dépenses de chauffage collectif devront être individualisées.

Après avoir géré la fin des tarifs réglementés pour leurs dépenses de chauffage, les copropriétaires de logement collectif vont devoir rapidement s’atteler à un nouveau chantier. A compter du 18 février, toute assemblée générale de copropriété devra inscrire à son ordre du jour « la question des travaux permettant de munir l’installation de chauffage d’un dispositif d’individualisation », devis de prestataires à l’appui. C’est l’une des mesures prévues par la loi pour la transition énergétique adoptée l’été dernier. Le dispositif devra être en œuvre au plus tard le 31 mars 2017.

Le principe, issu d’une directive européenne de 2012, est vertueux : il s’agit, en étant facturé sur sa propre consommation et non plus sur les tantièmes de chauffe (souvent liés à la taille de l’appartement), d’inciter aux économies d’énergie, via l’installation de petits modules placés sur chaque radiateur. Sur les 5,1 millions de logements équipés d’un chauffage collectif, « il reste en France plus de 4,5 millions de logements à équiper de répartiteurs individuels de frais de chauffage », estime le Syndicat de la mesure, qui a lancé jeudi une campagne d’information sur le sujet.

La loi de transition énergétique a considérablement élargi le périmètre des ménages soumis à cette obligation. Pour des raisons techniques et de rentabilité économiques, le projet de loi prévoyait initialement de limiter cette individualisation des consommations à 1,7 million de logements. Le principe de la généralisation l’a finalement emporté, sauf « nécessité de modifier l’ensemble de l’installation de chauffage ». Un décret en cours de rédaction doit encore définir ces dérogations techniques (logements équipés de chauffage au sol sans boucle thermique au sein du logement et dans certains cas chauffage par air pulsé ou à vapeur), que le Syndicat de la mesure évalue à environ 10 % du parc. La loi sur la transition énergétique a en outre assorti l’obligation de sanctions.

Un marché à 120 millions d’euros par an

Avec un coût de location des modules à installer évalué à près de 50 euros par an et par logement (un peu moins dans le parc social compte tenu de l’effet d’échelle), l’organisation professionnelle évalue le marché à 120 millions d’euros par an. Une douzaine de sociétés sont présentes sur le marché, d’Itron à Ista, en passant par Diehl ou Proxiserve… Les énergéticiens sont aussi présents : Engie, via sa filiale Ecometering, propose des services de répartition des charges d’énergie et d’eau, pour laquelle l’individualisation des consommations a déjà été réalisée.

Pour les foyers concernés, le coût du dispositif sera largement compensé par les économies attendues, assure le Syndicat de la mesure, expérimentation à l’appui sur un échantillon de plusieurs dizaines d’immeubles. Pour élaborer sa réglementation initiale, le gouvernement retenait un gain moyen de 10 % sur la facture. Avec une consommation relevée une fois par an, la mesure est toutefois peu incitative. « C’est le début d’un processus », estime Laurent Sireix, président du Syndicat de la mesure.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021549565254-chauffage-collectif-la-facture-individuelle-va-simposer-1183514.php?UigBqIgYoo9ItcgD.99#xtor=EPR-9-%5Bjournal_22h30%5D-20151210-%5BProv_%5D-1104545%402

Bibliothèque à Sainte Anne d'Auray, une aide de l'Admas

Télégramme du 8 janvier 2016

 

Roland Gastine explique que c'est une aubaine de pouvoir profiter ainsi de l'aide de l'Académie de musique et d'arts sacrés. La commune de Sainte-Anne-d'Auray et l'Académie de musique et d'arts sacrés (Admas) ont en commun, un projet de construction et de gestion d'une bibliothèque-médiathèque municipale. Un projet, comme le souligne le maire, Roland Gastine, qui résulte d'une volonté partagée de mettre à disposition, de la population locale et des visiteurs, un équipement de premier ordre regroupant un fonds généraliste tout public, ainsi qu'un fonds documentaire ancien et contemporain spécialisé sur l'histoire de la Bretagne, la religion, la musique et bien sûr l'art sacré.

Une participation à hauteur de 445.000 €

Au vu du coût important, l'Académie de musiques et d'arts sacrés propose à la commune de participer à cette dépense publique pour la réalisation des travaux, à hauteur de 445.000 €. Une aubaine ! Entre la part des études et les travaux de construction, la dépense pour la collectivité saintannoise serait de l'ordre de 987.000 € HT. Il faudra tout de même attendre quelques mois, pour profiter de ce nouvel outil. Les travaux viennent tout juste de débuter.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/sainte-anne-dauray/bibliotheque-une-aide-de-l-admas-08-01-2016-10912400.php#LqI4KrcAbGKOWug9.99

 

 

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