19/12/2015
SPANC, retour aux fondamentaux...
AQTA exerce enfin ses compétences "régaliennes" ! Au panier, Gare de Brech et autres gabegies...
L'assainissement "non" collectif est le principal problème des communes littorales, au premier rang à Saint Pierre Quiberon !
De nombreuses installations privées ne sont pas aux normes, notamment au Petit Rohu, alors que les propriétaires ont les moyens pour assumer les travaux...
La contrainte réglementaire doit être exercée "sans retard" afin de s'assurer de la qualité des eaux de baignade.
Le relevé des demeures "en infraction" est simple, reste à exercer la "contrainte...
Aqta, réhabiliter le traitement des eaux usées
Télégramme du 19 décembre 2015
Pierre Guyon@pierreguyon2
Philippe Le Ray, président d'Aqta (au centre), entouré de deux vice-présidents, Fabrice Robelet et Dominique Riguidel, respectivement maire de Brec'h et d'Erdeven, a présidé le dernier conseil communautaire de l'année réuni, hier matin, à Saint-Philibert.
Dernier conseil communautaire de l'année, hier à Saint-Philibert, pour les élus d'Aqta (Auray-Quiberon Terre Atlantique).
Au menu du jour, notamment, l'assainissement
La collectivité veut aider les habitants à mettre en conformité leur installation. La communauté de communes Aqta (Auray Quiberon terre Atlantique) exerce la compétence assainissement non collectif depuis le 1e r janvier 2014 sur l'ensemble de son territoire.
En 2016, elle souhaite mettre en oeuvre un service de réhabilitation des systèmes de traitements des eaux usées individuels non collectifs, identifiés comme défaillants. « Toutes les installations sur notre territoire ne sont pas aux normes », remarque Annie Audic, vice-présidente déléguée au service public d'assainissement non collectif (Spanc).
300 installations urgentes
Pour l'instant, la communauté de communes a identifié 900 installations, partout sur le territoire, qui doivent être remises aux normes. « Parmi elles, 300 sont définies comme urgentes », précise Emmanuel Oger, directeur technique et infrastructures.
Pour sensibiliser les usagers, Aqta va organiser, à partir du printemps 2016, des réunions publiques. « La première aura lieu à Locoal-Mendon. Nous lançons parallèlement une étude sur le secteur car on se doit de protéger cette ria », poursuit Emmanuel Oger. L'étude de sol correspond à la première partie des opérations de réhabilitation. Elle permet de définir le système de traitement le plus adapté.
La seconde phase concerne les travaux pour la mise en oeuvre des assainissements individuels. À l'unanimité hier, les élus ont voté la maîtrise d'ouvrage publique.
À Aqta, alors, de s'occuper du côté « technique » en assurant un meilleur suivi des chantiers, en ayant une maîtrise de la planification des rendez-vous et en proposant une solution « clé en main » aux usagers.
« Nous sommes sur une dynamique très positive », constate Philippe Le Ray, président de la communauté de communes.
Une aide financière de 5.100 € maximum À l'Agence de l'eau Loire-Bretagne de veiller au côté financier. Elle propose d'aider les propriétaires, sous certaines conditions notamment liées aux revenus, à hauteur de 60 % du coût total de la réhabilitation, sur une facture plafonnée à 8.500 €.
Au total, cela pourrait représenter 5.100 €.
« L'organisme s'attache à la reconquête de la qualité de l'eau », souligne Annie Audic. Les usagers n'auront pas à avancer les frais et devront simplement payer la différence entre la facture et l'aide financière octroyée. « Cependant, il faudra l'accord de l'usager pour entreprendre des travaux de réhabilitations », poursuit l'élue.
« Prendre en main la qualité de l'eau, c'est aussi assurer notre développement de demain », conclut, sur ce sujet, Philippe Le Ray.
À l'unanimité, les tarifs du Spanc ont été redéfinis, après une légère confusion et deux votes (les élus ayant un doute si les prix soumis au vote étaient hors-taxe ou TTC). « Ils sont bien hors-taxe car les taux de TVA sont amenés à changer », rappelle le président de la communauté de communes. Hier, d'un montant identique de 90 €, la redevance de contrôle conception et la redevance de contrôle d'exécution sont désormais différenciées par le prix, respectivement 85 et 95 €. Le déplacement blanc sans visite est toujours facturé à 45 €. © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/aqta-rehabiliter-le-traitement-des-eaux-usees-19-12-2015-10895048.php
Commentaires
Au printemps et à l'été 2015 AQTA a organisé une grande enquête avec visite des installations des particuliers dans le quartier de Port-Haliguen.
Bon nombre d'habitants à l'année ont signalé aux contrôleurs l'ancienne décharge du "Toul Prieu" certainement hautement contaminée.
N'ayant que très peu de traces en mairie de cette décharge ( et pour cause!) le commissaire enquêteur lors de l'enquête publique concernant le projet de transformation totale du port de Port Haliguen en a conclu que "l'inventaire à la Prévert" de certains était totalement ridicule et qu'un armateur Lorientais ne pouvait bailler sa m...... si loin de Lorient.
Évidemment les services départementaux ont suivi.
Toutes ces manœuvres "délicates" ne sont pas passées inaperçues d'où l'explication du vote des régionales.
Si l'on ne trouve rien aux archives départementales du Morbihan, dans celles de Loire Atlantique( avant Pétain en 1941) li y a certainement des choses à voir. Certaines découvertes font même vomir!!
Écrit par : jclg | 19/12/2015
notre président fait du nettoyage sa priorité !
Il n'est plus avec K dans l'arche de Noé...
..Aqta,c'est trop nauséabond, alors heureusement qu'il avait prévu un autre pied à terre avec bébé compris au pied du palais de la sodomie...
C'est beau la politique...
Écrit par : aqta | 22/12/2015
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