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18/11/2015

Le Giratoire, fausse solution miracle...

L'effet de mode a chassé "le feu rouge" !

Giratoire Pompidou à Vannes.jpg

En campagne, puis plus tard en ville, le giratoire (importé de Grande Bretagne) fleurit à tous les carrefours, induisant obligatoirement une réduction de la vitesse.

Les chocs à 90 degrés ont évolué vers des chocs à 45 degrés ! La priorité "à gauche" est venue interférer sur le réflexe unique de la priorité "à droite". L'usage du clignotant est devenu "obligatoire" en entrée et sortie du giratoire. Les giratoires les plus grands disposent de deux voies concentriques, compliquant un peu plus la conduite automobile.

En circulation faible ou peu dense, la gestion du giratoire est équilibrée ! Lors des pointes de circulation, le débit du giratoire diminue jusqu'à l'engorgement...

A Vannes, le giratoire le plus exposé est celui appelé "Pompidou", au Nord Est de la ville...il sature surtout de 17 à 18 heures !

La sagesse, avant de faire des travaux, serait de rétablir lors de ces pointes des feux lumineux de régulation !


Vannes, la ville aux 50 giratoires

Télégramme du 18 novembre 2015

Bertrand Le Bagousse

 

Le giratoire Pompidou est très fréquenté aux heures de pointes, c'est le point noir des automobilistes. Vannes compte 50 giratoires. Autant que de carrefours à feux.

Selon le lieu, et il faut bien le dire selon l'heure de la journée, les ronds-points sont appréciés ou redoutés. Encore faut-il savoir les prendre dans les règles de l'art. Ce qui est loin d'être le cas !

À Vannes, on aime les giratoires. Mais aussi les carrefours à feux. Avec 50 sites de part et d'autre, l'équilibre est quasi parfait. La cité des Vénètes, comme beaucoup d'autres villes, a emboîté le pas de Quimper, pionnière en matière de giratoire au début des années 80.

Avec une caractéristique liée à la ville : le centre-ville de Vannes et sa voirie aux dimensions modestes se prêtent mieux aux carrefours à feux, tandis que les giratoires trouvaient plus facilement dans la création des nouveaux quartiers l'espace nécessaire à leur déploiement. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Parfois, le premier permet de réguler le flux du second. Les plus et les moins Les inconvénients du carrefour à feux... C'est le rouge !

L'avantage, c'est que quels que soient l'axe et le débit, on est sûr de passer. Sans trop attendre car les feux tricolores vannetais sont intelligents : « Ils s'adaptent au trafic selon l'heure, le jour à ou la saison, dans la limite des données qu'on leur a transmis grâce aux boucles électromagnétiques qui les renseignent sur le volume du flux à traiter, dit François Ars, maire adjoint.

Sur un giratoire, on n'a aucun moyen d'action ». Les carrefours à feux offrent aussi plus de facilités aux personnes malvoyantes grâce à la sonorisation qui équipent 80 % des feux.

Le giratoire a ses avantages : il fluidifie le trafic, permet de mieux gérer les mouvements de tourne à gauche, provoque moins de dégâts en cas d'accident car le choc n'est pas frontal, mais à 45 degrés.

Les moins, c'est le bouchon aux heures de pointes, hantise des automobilistes qui sortent du travail vers 17 h, mais aussi la difficulté à s'insérer pour les usagers d'un axe secondaire par rapport à un axe principal très fréquenté.

Par exemple, le débouché de la rue des Grandes-Murailles sur le rond-point Pompidou.

Enfin, le rond-point est redouté des cyclistes et des piétons et reste le cauchemar des personnes malvoyantes. « Tout est dans l'équilibre, dit François Ars. C'est en fonction du lieu et du trafic. Trop de giratoire peut tuer les bienfaits des giratoires. Et il ne faut pas rejeter les feux car les giratoires ne sont pas adaptés à toutes les situations ».

Exemple, rue Tamara-de-Lempicka, face à la chambre de métiers. « À cet endroit, il est plus judicieux de mettre un feu et non un giratoire pour desservir la résidence », dit Jean-Jacques Levavasseur, directeur adjoint à la voirie.

Un autre rond-point ne verra pas le jour : celui qui avait un temps été prévu au débouché de la sortie de la RN 165 (au niveau de la caserne de pompiers) en venant de Lorient : « Il aurait fallu mordre sur la rivière et le gain en termes de flux n'était pas garanti car le risque était de bloquer la sortie du giratoire Pompidou. On a donc décidé de laisser le feu », explique François Ars.

Les ronds-points... noirs

Les giratoires ont aussi leurs points noirs : celui du Fourchène, le giratoire de Sainte-Anne, le giratoire Pompidou, celui du Liziec...

La plupart du temps liés au franchissement des trois coupures que sont l'axe nord-sud (axe Rabine-Palais des arts), la voie de chemin de fer et la RN 165. « On aurait évité une partie des problèmes si la déviation nord avait été réalisée.

L'ancienne portion de quatre voies de Vannes serait devenue une voirie communale sur laquelle on aurait pu faire de nouvelles entrées et sorties. Mais elle n'a pu se faire en raison de l'opposition de certains élus autour de Vannes, alors qu'elle aurait été financée à 100 % par l'État, déplore le maire-adjoint. Aujourd'hui, ce projet est devenu irréalisable alors qu'il nous aurait désasphyxiés ».

Quant au projet de prolongation de la 135 bis vers la RD 779, il est en sommeil en raison des contraintes environnementales et budgétaires.

En complément

Sur la route, jamais content Mathieu Pélicart Mardi matin, je suis en retard. Un petit coup de voie express et je serai sur Vannes. À peine engagé, j'entends déjà cette petite voix dans ma tête (celle de ma femme, sans doute) qui me rappelle que rien ne sert d'appuyer sur le champignon : « Sur 15 km, tu vas gagner quoi, trente secondes. Avec une amende tu seras bien avancé... ». Pas faux. « La route est à tout le monde » Mais quand même, j'aimerais bien pouvoir rouler sur la file de gauche un peu plus vite que sur la file de droite. C'est le principe d'une voie express, non ?

Alors, le Scénic en mode régulateur, tu vas te rabattre un de ces quatre ? Ah oui, c'est vrai, « la route est à tout le monde et on a le droit de rouler moins vite que la limite autorisée » m'avait révélé un jour l'animatrice d'un stage de récupération de points. OK, mais ça ne t'empêche pas de jeter un oeil dans ton rétro. Comme l'impression que certains s'y croient tout seul, sur la route. C'est bon, t'as doublé, tu peux te rabattre maintenant. Mais non, car déjà un autre poids lourd se profile à l'horizon... Avec ou sans clignotant ? Enfin, j'arrive à hauteur de Ploeren et la voie de gauche se libère. Trop beau pour être vrai. Un utilitaire déboîte sous mon capot. Et le clignotant, c'est pour les chiens ? Tout en l'insultant (j'ai le droit, je n'ai pas les enfants), je ralentis à peine pour regagner une distance de sécurité minimum qu'un autre véhicule s'y engouffre déjà (camion à 13 h !). Comme si son clignotant lui donnait tous les droits !

15 km à 100 km/h sur la voie de gauche derrière une file de voitures... La prochaine fois je prendrai la voie parallèle. C'est moins frustrant.

L'incontournable Pompidou

Je sors à la caserne des pompiers, pour me rendre dans le centre-ville. Avant et après le feu tricolore, cette voiture immatriculée dans l'Oise change deux fois de file devant moi. Elle s'engage finalement dans celle de droite sur l'incontournable giratoire de Pompidou. Tout ça pour finalement en faire le tour, sans clignotant bien sûr, et reprendre la route de Pontivy. Je pense aux pauvres automobilistes qui attendent de pouvoir s'engager. Et me prépare à passer mes nerfs sur mes collègues de travail. Finalement, le train, ce serait peut-être pas mal pour mon ulcère. « Tout est affaire d'allure et de courtoisie » Dans quel cas de figure peut-on emprunter la file de gauche dans un rond-point ? Contrairement à un carrefour, où l'on « doit » serrer à gauche avant de tourner, le code de la route dit seulement que l'on « peut » emprunter la file de gauche dans un rond-point. Mais comme un giratoire est considéré comme une route circulaire, c'est toujours celui qui change de file, donc qui engage une manoeuvre, qui doit s'assurer qu'il peut le faire. En cas d'accident, il sera toujours considéré en tord selon le code des assurances. De même, le clignotant ne donne aucun droit. Quand il y a beaucoup de circulation, mieux vaut rester sur la file de droite, tout en indiquant clairement aux autres ce que l'on veut faire. Dès lors, quel est l'intérêt d'un rond-point ?

Il sert à fluidifier la circulation lorsque celle-ci est normale. Si le giratoire est suffisamment grand, il crée de la distance entre les voies d'accès et permet ainsi à plusieurs véhicules de s'insérer en même temps. Mais encore faut-il que tous les véhicules roulent à la même vitesse et ne cherchent pas à passer absolument avant l'autre. Si on plaçait tous les giratoires en zone 30 km/h, on ferait déjà un grand pas. Sur les ronds-points, comme ailleurs sur la route, tout est affaire d'allure et de courtoisie. © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/circulation-la-ville-aux-50-giratoires-18-11-2015-10854846.php

 

Commentaires

J'avais cliqué sur la mauvaise ligne à droite je croyais être sur cette page quand j'ai décidé de faire ce commentaire après avoir lu d'autres billets
pourquoi parle-t-on de priorité à gauche. les rond points sontà sens unique et les rues/routes qui y arrivent ont des triangles ce qui veut dire que le rond point a priorité c'est tout. Moi ça ne m'a jamais gêné. Les accrochages qui y ont lieu sont moins graves que ce qui se passait avant quand il n'y en avait pas. arrêtez vos plaintes franchouillardes

Écrit par : jean | 20/11/2015

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