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24/09/2015

ATD Quart Monde, un raisonnement économique stupide !

La "lutte" contre le chômage, c'est essentiellement la lutte pour l'emploi !

Chômage de longue durée.jpg

Avec comme critère "historique" le comportement individuel ! Un employeur cherche un salarié, répondant aux besoins de l'entreprise, qui ainsi peut en rémunérer les services et compétences.

Les autres arguments sont du "blabla"...

Ce qui par contre est intéressant dans la démarche à Pipriac, c'est la connaissance des "chômeurs locaux" !

A Saint Pierre Quiberon on aimerait connaître les "120 chômeurs" enregistrés et financés !


 

Pipriac, objectif zéro chômeur

 

Télégramme du  24 septembre 2015

 

 Didier Déniel

 

 

 

 

Territoire zéro chômeur de longue durée.

 

Tel est le pari lancé par ATD Quart Monde, mouvement caritatif d'obédience catholique, sur les deux communes de Pipriac et de Saint-Ganton (35).

 

 Pour y parvenir, une entreprise conventionnée sera créée.

 

 Une partie des salaires sera financée par les indemnités chômage. Fin novembre, une proposition de loi d'expérimentation sera soumise aux députés.

 

 Utopiste, ce projet ?

 

 « Sûrement pas », répond, avec un réel aplomb, Denis Prost, d'ATD Quart Monde Ille-et-Vilaine. « Quatre territoires tests ont été définis sur la France, explique-t-il. Et, partout, le constat est le même : nous pouvons réellement gagner la bataille contre le chômage de longue durée ». À Pipriac (3.650 habitants) et Saint-Ganton (415 habitants), ce combat a débuté, il y a quelques mois. « Nous avons pris contact avec les 150 personnes qui cherchaient un emploi depuis plus d'un an. Nous en avons reçu 120 en entretien approfondi. Les autres étaient sur le point de retrouver du travail ». Des bilans de compétences ont été établis. Pas uniquement sur l'expérience professionnelle, mais sur les loisirs, les passions. « Nous leur avons aussi demandé ce qu'ils aimeraient faire. On s'est aperçu qu'au final, on avait une réelle richesse de savoir-faire dans des domaines aussi variés que le secrétariat, le maraîchage, la cuisine, les soins à la personne, l'informatique, la musique ».

 

Dans le même temps, les 130 entreprises du territoire ont été consultées pour connaître leurs besoins. « Pas nécessairement des contrats de longue durée », précise Nicolas Cottais, président de l'Union des commerçants et des artisans de Pipriac. Ce jeune patron d'une entreprise d'informatique, qui siège au comité de pilotage du projet, y croit dur comme fer : « En ce qui me concerne, j'aurais besoin de quelqu'un, quelques heures par semaine, pour ranger les cartons qui envahissent mes locaux. Mais aussi pour trier mes factures ».

 

Transformer les indemnités en salaires

 

 Ce personnel serait embauché en CDI par l'entreprise conventionnée qui facturerait chaque prestation. Mais ce n'est pas suffisant. Pour que cette opération soit viable, ATD a demandé que les dépenses affectées aux indemnités et à la lutte contre l'exclusion soient destinées aux financements des CDI.

 

 « Notre raisonnement est le suivant, explique Denis Prost : un chômeur de longue durée coûte environ 17.500 euros annuels à la collectivité. Et une personne au Smic, à temps plein, coûte à son employeur 21.000 euros. L'équilibre financier sera atteint si, chaque année, pour chacun des postes créés, nous réalisons 12.500 euros de chiffre d'affaires.

 

 Sachant que ce prévisionnel servira aussi à payer les salaires des permanents, la location des locaux, et les investissements en matériel ». Nicolas Cottais, lui, voit en ce projet un cercle vertueux. « Ces personnes seront actives. Elles gagneront davantage et pourront bâtir des projets de vie : contracter des prêts, faire construire, consommer davantage.

 

 L'économie locale s'en trouvera renforcée. Comme le bien-être de la collectivité ». Tous les acteurs économiques et syndicaux ont été sensibilisés, de la CGT au Medef. Tous, pour des raisons diverses, soutiennent le projet.

 

 Les politiques, aussi, mettent sous le mouchoir leurs différences.

 

 Pour preuve, le président du Point Accueil Emploi, Franck Pichot, conseiller départemental PS et conseiller municipal d'opposition à Pipriac, siège au côté du maire, Marcel Bouvier, contre qui il s'était présenté aux dernières municipales. Ouverture prévue au printemps Mardi dernier, une forte délégation, constituée d'élus, de chefs d'entreprises, de permanents d'ATD, mais aussi de demandeurs d'emplois, a été reçue à l'Assemblée nationale. C'est là que, fin novembre, Laurent Grandguillaume, député de la Côte-d'Or, déposera une proposition de loi d'expérimentation. À Pipriac, la confiance règne. « On espère ouvrir au printemps prochain, précise Denis Prost. Nous recrutons, en ce moment, le directeur de la future structure. Nous recherchons aussi des locaux assez grands pour pouvoir aménager des ateliers. Car toute l'activité ne se portera pas sur l'extérieur ».

 

En complément

 

Morgane et Philippe : « Pas des fainéants » D.D. Morgane Auffret, mère au foyer de 38 ans, et Philippe Berthier, 53 ans, ancien gérant d'une brasserie - tous deux au chômage depuis de longs mois - sont associés au projet d'ATD, depuis le début. « Ce qui est intéressant, explique la première, c'est que rien ne se fait sans nous. On nous consulte, on nous demande notre avis. On trouve aussi des pistes de développement », souligne la jeune femme qui, avant la naissance de ses deux enfants, exerçait la profession de préparatrice de commandes. « Une forme de solidarité » « Avec le groupe, j'ai retrouvé une forme de solidarité. On s'épaule. Je ne suis plus seule dans mon coin. Moi, je suis prête à faire plein de choses : garder des enfants, travailler dans les champs, faire du secrétariat, des ménages. Ce projet ne va pas déboucher sur une agence intérim bis. On signera un vrai CDI. À charge pour l'entreprise conventionnée, mais aussi pour nous, de trouver du boulot ».

 

 Philippe Berthier, lui aussi, en a plus que marre d'attendre : « Après mon divorce, j'ai été opéré d'un triple pontage. C'est là que mes problèmes ont commencé. Parfois, des gens me traitent de fainéant. C'est très blessant. Car le boulot, je sais ce que c'est. Et je n'arrête pas de chercher du travail. Mais, à mon âge, c'est pas évident ». Grève du chômage Pour Morgane et Philippe, le projet est l'occasion rêvée de relever la tête. « En attendant, on va participer, le 15 octobre, à la grève du chômage ». Une opération au titre volontairement provocateur qui interpelle tout de suite. « Pendant une demi-journée, avec une quarantaine de chômeurs de longue durée du secteur, nous allons montrer aux habitants ce dont nous sommes capables ». Plusieurs chantiers pour la collectivité ont été définis. Comme la cueillette de pommes, le désherbage, le débroussaillage. Dans le bureau de Denis Prost, d'ATD, la conversation s'oriente sur le devenir de l'étang des Quatre-Vents. Un beau plan d'eau très couru par les familles, dont les abords pourraient être défrichés et aménagés. « À la belle saison, j'y vois bien une buvette et un point de location de canoës », avance le permanent d'ATD Quart-Monde. Morgane et Philippe acquiescent. L'idée a toutes les chances de faire son chemin. Baptême du feu


© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/france/pipriac-objectif-zero-chomeur-24-09-2015-10785527.php

 

 

 

A 2.202 euros, le salaire net moyen des Français est en baisse

 

20 minutes du 16 septembre 2015

 

 

 

 

Une nouvelle preuve de la baisse du pouvoir d’achat. Merci qui? Merci l'inflation... En 2013, le salaire brut moyen en équivalent temps plein (EQTP) s’élevait en France à 2.912 euros, soit 2.202 euros nets, révèle l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ce mercredi.

 

« Entre 2012 et 2013, le salaire net moyen a augmenté de 0,6 % en euros courants, après + 1,6 % entre 2011 et 2012 », note l’Insee. Mais, « compte tenu de l’inflation qui baisse, il diminue en euros constants de 0,3 % par rapport à 2012, soit à peu près autant qu’entre 2011 et 2012 (– 0,4 %) ».

 

Les cadres enregistrent la plus forte baisse

 

Mais tout le monde n’est pas concerné par cette baisse. Ainsi, « le salaire net moyen des personnes qui restent en place dans le même établissement d’une année sur l’autre (environ la moitié des salariés) progresse, lui, de 1,3 % en euros constants, contre + 0,7 % en 2012 ».

 

En euros courants, le salaire brut moyen augmente de 1,3 % par rapport à 2012 et le salaire net de 0,6 %. Cet écart s’explique surtout par l’abrogation du dispositif d’exonération de cotisations salariales des heures supplémentaires, survenue en septembre 2012.

 

Cet écart est particulièrement prononcé pour les ouvriers, qui sont davantage concernés que les cadres et les professions intermédiaires par la prestation d’heures supplémentaires. Reste que si le salaire net moyen des ouvriers a diminué de -0,3 % en euros constants en 2013, c’est celui des cadres qui diminue le plus, avec un recul de -1,1 %.

 

Un salaire net médian de 1.772 euros

 

Concernant l’égalité homme-femme, l’écart de salaire en EQTP se réduit légèrement, mais les femmes gagnent encore 19 % de moins que les hommes en moyenne. Si l’on compare leur rémunération à secteur d’activité, âge, catégorie socioprofessionnelle et condition d’emploi (temps complet ou temps partiel) équivalent, l’écart est légèrement inférieur à 10 %.

 

Enfin, le salaire net médian en EQTP, qui partage les salariés en deux groupes d’effectifs égaux, est de 1.772 euros par mois. Il est inférieur de 19,5 % au salaire net moyen et baisse de 0,1 % en euros constants, soit un peu moins que le salaire moyen (– 0,3 %).

 

 

 

Commentaires

la publicité ci dessus pour le marabout est à recommander à MM. Hilliet et Brosolo pour financer la gabegie de leur gestion. Sans oublier le remboursement des scandaleux emprunts Dexia de Belz et qu'ils masquent comme ils peuvent à nos concitoyens qu'ils écrasent d'impôts locaux!

Écrit par : JR | 24/09/2015

gabegie certainement quand on voit le coût des musicales et sans doute le cachet du chanteur du 14 juillet.
L'art n'ayant pas de prix, ils étudient les programmes musicaux pour 2016.
Ils sont déjà sur:
"Pipeau et grosse caisse...vide" art majeur des différents maires de Quiberon

Écrit par : bercy | 25/09/2015

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