UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/09/2015

Le "numérique", une révolution, qu'il faut enseigner !

De nouveaux processus "entièrement numériques" vont envahir la vie courante...

A la maison, la "domotique", ou l'introduction de micro-ordinateur dans chaque équipement (thermostat, volets roulants, porte de garage, cuisine, éclairage...) règne en maître, avec un terminal commun, le smartphone ou la télécommande !

Dans les opérations financières, le paiement sans contact, la diminution des espèces, l'information bancaire, le smartphone devient "incontournable" !

L'information, les recherches de renseignement, la communication "vidéo" passent également par le smartphone...

L'achat à distance, qui devient un segment économique important, est gérable également par un smartphone...

A la médiathèque (à jour bien entendu), les prêts et retours sont automatisés, en mélangeant puce NFC et code barre à l'ancienne... en attendant la généralisation du smartphone, qui permet l'identification "universelle"...

Aujourd'hui, chaque intervenant travaille "en solo", sans principe d'intercommunication !

Si le terminal  est accessible et le smartphone privilégié, la construction du schéma d'automatisation est "folle", posant à l'utilisateur beaucoup de questions, de nombreuses démarches informatiques.

Cette complexification des "actes numériques" quotidiens doit faire l'objet d'une standardisation et d'un enseignement à tous les âges de la vie !


 

Piratage, 14 millions d’internautes vont sur des sites hors la loi

 

Les Echos du 16 septembre 2015

 

Marina Alcaraz

 

 

 

 

Le nombre d’internautes « pirates » a augmenté depuis 2009. - Shutterstock

 

Environ 14 millions de personnes consultent des sites pirates, un chiffre en hausse par rapport à 2009. Soit près d’un internaute sur trois en France.Le pirate type est un homme plutôt jeune. Le streaming a pris de l’ampleur ces dernières années, et est apprécié en particulier par les femmes.

 

Quatorze millions de Français. C’est le nombre d’internautes qui ont consulté, au moins une fois par mois, des sites « pirates », selon le dernier chiffrage de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) réalisé cet été. « Et, encore, c’est une estimation basse, due à des contraintes méthodologiques. La réalité est sans doute au dessus », souligne Frédéric Delacroix, délégué général de cette structure représentant les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel. L’étude couvre 371 sites (1), excluant ceux à l’audience limitée, mais aussi les plates-formes légales, comme YouTube, qui peuvent héberger des contenus illicites.

 

Un internaute sur trois

 

C’est donc presque un internaute sur trois (sur un total d’environ 47 millions) qui, potentiellement, visionnent ou téléchargent des films ou des séries sur des sites n’ayant pas l’autorisation des ayants droit. « L’accès aux contenus illicites est malheureusement entrée dans les moeurs. Il est possible que certains internautes ne se rendent pas forcément compte du caractère hors la loi de leurs actes, notamment les plus jeunes », déplore le spécialiste. Certains sites ont pignon sur rue, comme Zone Telechargement, le premier en France, qui avec 3,4 millions de visiteurs uniques en juillet, figure dans le top 100 des audiences en France ! Il supplante, par exemple, Les Echos.

 

Le nombre de pirates a crû d’environ 20 % depuis 2009, selon une étude de Médiamétrie réalisée pour l’Alpa, le CNC (Centre national du cinéma) et TMG, et publiée au printemps. Il est resté relativement stable sur les deux dernières années, mais il avait enregistré un léger pic au moment du lancement du dispositif Hadopi (lire le bilan d’Hadopi ).

 

Le streaming en nette hausse

 

Les usages ont, eux, été nettement bouleversés ces dernières années. Le Peer to peer a baissé depuis 2009, alors que le téléchargement dit « direct download » et surtout le streaming (visionnage) ont grimpé. « Je n’y vois pas de transfert, mais plutôt des évolutions dans les usages. D’autant que le streaming n’était pas dans le viseur d’Hadopi au départ », reprend Frédéric Delacroix. « Plusieurs sites de Peer to Peer ont été fermés, ce qui a joué aussi », ajoute Alice Landrieu, au département des études du CNC. Aujourd’hui, les trois protocoles représentent chacun autour d’un tiers de l’audience des sites dédiés à la contrefaçon audiovisuelle en France.

 

Majoritairement des hommes

 

Qui est donc le « pirate » type ? » « Il est relativement proche de celui de l'internaute classique, mais plus masculin et plus jeune », poursuit Alice Landrieu. 55 % des internautes consommant des contenus illicites sont, en effet, des hommes, et ont moins de 50 ans (19 % de 15-24 ans, 22 % de 25-34 ans et 29 % de 35-49 ans). Ces « brigands » numériques sont relativement aisés, puisque 34 % sont CSP + et 46 % ont des revenus annuels compris entre 27.000 et 54.000 euros. « Ce qui remet en cause l’excuse de la cherté de l’accès à la culture. La plupart des pirates ont les moyens de télécharger légalement un film », reprend Frédéric Delacroix. Un petit bémol toutefois, les élèves ou étudiants (12,4 %) sont, relativement à la population d’internautes, très friands de ces sites interdits.

 

Fait notable, lorsqu’on examine en détail les usages, on voit que les femmes sont majoritaires dans le domaine du streaming. Surtout pour visionner des séries.

 

(1) L’étude ne prend pas en compte les tablettes et smartphones.

 

Banques, quel avenir pour les distributeurs ?

 

Télégramme du  19 septembre 2015

 

 Flore Limantour

 

 

 

 

Avec l'arrivée de la carte sans contact, la multiplication des commerces équipés d'un terminal acceptant de faibles sommes, les retraits d'espèces stagnent.

 

Une partie des distributeurs bancaires pourrait disparaître, sauf à les doter de nouvelles fonctionnalités.

 

 « Avec ses 58.539 distributeurs bancaires automatiques, la France est le troisième pays européen derrière le Royaume-Uni et l'Allemagne. Mais, en densité par habitant, elle passe en deuxième position derrière le Royaume-uni, avec un DAB pour 1.132 personnes », explique Françoise Fanari, en charge de la communication au GIE des cartes bancaires.

 

 Rien de déshonorant donc

 

. En revanche, le nombre de retraits dans les automates est en légère baisse. Avec - 0,6 % l'an dernier, la tendance se confirmerait cette année, si l'on en croit le GIE. Bien que le montant global des retraits ait continué à progresser (+1,8 %), les observateurs bancaires estiment qu'un changement de comportement se dessine au détriment du cash. Moins d'espèces en France mais pas en Allemagne

 

Les paiements par carte ont progressé de 4,5 % entre 2013 et 2014. Dans la plupart des commerces, les chèques sont refusés « en raison des impayés ». On peut de plus en plus souvent régler de très faibles sommes avec sa carte, car les boutiques redoutent la fuite des consommateurs.

 

Et malgré les critiques dont il fait l'objet, le paiement sans contact a de plus en plus d'adeptes.

 

 Surtout chez les jeunes et les urbains qui ont aussi souvent recours au paiement en ligne pour leurs achats (habillement et drive).

 

 Rien d'original, « dans certaines villes du Nord de l'Europe, les commerçants refusent le paiement en cash pour des raisons de sécurité », remarque Françoise Fanari. « C'est une question de sociologie.

 

Les Allemands, eux, adorent retirer des grosses sommes et payer en espèces », constate Jean-Luc Dubois, directeur des flux au CMB-Arkéa.

 

Le corollaire de la baisse des retraits est la diminution des dépôts de commerçants.

 

 Parallèlement, les exigences de sécurité ont augmenté le coût des DAB, tandis que les commissions bancaires (pour retrait dans une autre banque) ont baissé. Ce qui induit une moindre rentabilité des distributeurs et donc la tentation pour les banques de supprimer les moins utilisés d'entre eux.

 

Certaines banques, comme la BPCE, l'ont déjà annoncé dans Les Échos.

 

 Pour l'instant, il s'agirait surtout de diminuer le nombre d'automates par agence. Sur cette question, le CMB-Arkéa reste très prudent. Pour l'instant, il n'est pas question de réduire le parc des 500 automates bretons de la banque mutualiste. Jean-Luc Dubois estime que l'on va plutôt vers des automates multifonctions différents d'un DAB classique. Ce qui compenserait la montée de la dématérialisation des paiements et permettrait de maintenir le parc à quelques unités près.

 

Retirer ses billets de football à l'automate

 

 Au Crédit agricole des Côtes-d'Armor, on affirme que « réduire le nombre d'automates n'est pas du tout d'actualité. Au contraire, nous en avons ouvert de nouveaux comme à Plérin. Nos distributeurs évoluent. Les commerçants qui y déposent des billets voient la somme apparaître aussitôt sur leur compte. On peut aussi y déposer des chèques... ». Les fabricants d'automates bancaires planchent déjà sur la question.

 

 À l'avenir, les DAB pourraient aussi proposer une bonne partie des opérations encore effectuées au guichet, comme l'ouverture d'un compte ou la délivrance d'une carte bancaire. Et pourquoi pas, comme à Barcelone avec le Barça, délivrer des billets pour les matchs de football ?

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/banques-quel-avenir-pour-les-distributeurs-19-09-2015-10779296.php

 

 

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/021332829152-piratage-14-millions-dinternautes-vont-sur-des-sites-hors-la-loi-1156287.php?hsH9jQQpdjIZzyBF.99#xtor=EPR-12-%5Btech_medias%5D-20150917-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

Quand les radiateurs deviennent intelligents et connectés

 

Les Echos du 17 septembre 2015

 

Veronique Le Billon

 

 

 

 

Les industriels lancent des applications permettant de piloter à distance son système de chauffage et de disposer d’un affichage des consommations sur smartphone. - Shutterstock

 

Après les convecteurs « grille-pains » et les rayonnants, les industriels du secteur parient désormais sur le pilotage à distance des appareils.

 

Dans les rayons et sur les sites internet des distributeurs ou des grandes enseignes de bricolage, ils ne sont pas encore légion. Mais c’est la nouvelle frontière des fabricants de radiateurs électriques : proposer des appareils « intelligents et connectés ». Après les convecteurs « grille-pain » des années 70-80, les « rayonnants » des années 90 et les radiateurs à inertie des années 2000, les fabricants ont mis sur le marché ces dernières années des produits « intelligents » : dotés de capteurs, ils sont capables de détecter la présence -ou l’absence- d’une personne mais aussi une fenêtre ouverte, et ainsi d’adapter rapidement la température dans une pièce. « Chaque appareil embarque sa propre intelligence grâce à un système radio, et mémorise les habitudes de vie », résume Thierry de Roquemaurel, dirigeant du groupe Atlantic et président de la commission thermique du Gifam, le syndicat professionnel.

 

Afficher sa consommation sur smartphone

 

Mais la nouveauté 2015, c’est « la connectivité » : « chaque industriel développe sa propre solution, avec pour objectif d’améliorer le confort et la dépense énergétique », poursuit Thierry de Roquemaurel. Deuxième acteur du secteur en France avec 250 millions d’euros de chiffre d’affaires, le groupe Muller (Noirot, Airélec, Campa...) lance ainsi une application Smart ECOcontrol, qui permet, avec des modules embarqués sur les radiateurs ou sur le tableau électrique (baptisés Kit mobile access), de piloter à distance son système de chauffage et de disposer d’un affichage des consommations, sur smartphone, tablette ou ordinateur. « La transformation digitale va marcher parce qu’aujourd’hui, tout le monde est équipé. Et nous l’avons développé pour plusieurs produits de chaque marque, pour que ce soit disponible sur l’ensemble des gammes », explique Pascal Teurquetil, directeur général du groupe Muller.

 

Quant au leader Atlantic, qui produit aussi les marques Thermor et Sauter, il vient de lancer Cozy touch, un « bridge » qui se fixe sur la box internet et qui, après téléchargement d’une application sur Iphone ou Google Play, permet lui aussi de piloter à distance son système de chauffage, de chauffe-eau et de ventilation. Depuis deux ans, les deux industriels ont multiplié les tests, équipant notamment des logements sociaux -permettant d’avoir des groupes témoins- pour tester leurs innovations.

 

20 à 25.000 logements équipés

 

Le marché des radiateurs intelligents est encore embryonnaire, avec 20 à 25.000 logements équipés, quand 2 millions d’appareils de chauffage électrique sont vendus chaque année en France, selon le Gifam. Avec un tiers du parc de logements chauffé à l’électricité (un héritage du parc nucléaire) en France, les industriels français ont un intérêt fort à développer des innovations. Celles-ci sont aussi une réponse au tassement de leur activité, lié à la crise du bâtiment et à la mise en œuvre de la « RT 2012 », la réglementation thermique applicable aux logements neufs, qui favorise aujourd’hui le chauffage au gaz. « La RT 2012 a écarté nos technologies des années 2000. Mais nos nouvelles technologies permettant des économies, elles peuvent être réinstallées », estime Pascal Teurquetil. Les fabricants de thermostats connectés comme Netatmo ont quant à eux choisi de se développer sur les autres énergies, comme les chaudières individuelles à gaz ou les pompes à chaleur. « Notre analyse, c’était que les fabricants de radiateurs électriques allaient logiquement intégrer directement le thermostat dans leurs appareils. Et le chauffage électrique reste un marché très français », pointe Frédéric Potter, président de Netatmo. « Mais cela participe à l’éveil du grand public et donc à l’extension de ces marchés », estime-t-il.

 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021334117321-quand-les-radiateurs-deviennent-intelligents-et-connectes-1156574.php?Z14errlrZbPhalSy.99#xtor=EPR-130

 

 

 

 

Le e-commerce en forte croissance depuis le début de l’année

 

Les Echos du 21 septembre 2015

 

Philippe Bertrand

 

 

 

 

Les ventes sur la Toile ont progressé de 16 % au deuxième trimestre 2015. - Shutterstock

 

Selon la Fevad, les ventes des sites marchands ont progressé de 16 % au cours du deuxième trimestre 2015. La meilleure performance depuis trois ans.

 

Le commerce électronique repart de plus belle en France. Le ralentissement de sa croissance constaté en 2013 et 2014 n’est plus de mise. Les ventes sur la Toile ont progressé de 16 % au deuxième trimestre 2015, confirmant l’embellie enregistrée lors des ventes de Noël 2014 et au cours des trois premiers mois de l’année. Pour les dirigeants de la Fevad (la fédération professionnelle du secteur) qui ont publié leur bilan ce lundi, ces chiffres sont « supérieurs aux attentes ». « Il s’agit de la meilleure performance depuis dix trimestres consécutifs, soit trois ans », précise le communiqué.

 

Amazon, Cdiscount, la FNAC et eBay en tête

 

Cette réaccélération du e-commerce est nourrie par l’arrivée sur le Net de 628.000 nouveaux acheteurs, mais aussi par la poursuite de l’élargissement de l’offre avec 14 % de sites supplémentaires, à 167.650 au total. Mais les sites existants connaissent aussi une croissance à deux chiffres, ce qui atteste de la solidité de la tendance. Le panel iCE 40, qui regroupe la quarantaine de plus gros acteurs du marché, affiche de nouveau une progression à deux chiffres (13 %) après une hausse de déjà 12 % au premier trimestre. « L’indice retrouve ainsi un taux de croissance que l’on n’avait pas vu depuis 2011 », notent les experts de la Fevad.

 

La corrélation entre les données en valeur absolue et celles à périmètre constant ne sont toutefois pas surprenantes. En effet, la Fevad pointe le poids croissant des places de marché dans les ventes des principaux cybermachands : 27 %. Or beaucoup de nouveaux sites, petits, ne fonctionnent qu’en venant se positionner sur les carrefours d’audience que constituent les leaders. Ainsi, l’élargissement de l’offre globale passe aussi par les Amazon, Cdiscount et autres FNAC ou eBay, en tête du classement des sites les plus visités selon Médiamétrie.

 

La mode en pointe sur le Net

 

Comme à l’accoutumée, le e-commerce français est tiré par les ventes d’articles de mode, de décoration et de petit électroménager, mais aussi par l’achat de billets d’avions ou de séjour touristiques. Selon une enquête de Médiamétrie, 44 % des 35 millions de cyberacheteurs français ont acheté au cours des six derniers mois une pièce d’habillement, 38 % un voyage, 35 % des produits culturels, 28 % des produits de beauté et 28 % également des produits techniques.

 

De son côté, l’Institut français de la mode (IFM) confirme qu’au cours du premier semestre, les ventes de mode sur la Toile ont surperformé le marché avec une croissance de 9,7 %, comme une stagnation de – 0,2 %.

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/021341428102-le-e-commerce-en-forte-croissance-depuis-le-debut-de-lannee-1157664.php?osRGQ6wC23JPvwmH.99#xtor=RSS-38

 

 

 

 

 

L'Internet mobile est en passe de chambouler le marketing

Les commentaires sont fermés.