20/09/2015
Economie de la presqu'île ?
La liaison terrestre de la Presqu'île ne condamne pas Saint Pierre "au tout tourisme" !
A Hoëdic, où la population est réduite, où le transport maritime est subventionné, où l'espace de vie est coupé du monde, où la pêche a disparu, il ne reste, que la "fibre" pour des emplois tertiaires, l'éolien et le solaire pour l'énergie, l'élevages des moutons pour les "brochettes maison" et enfin le "tourisme" !
A Saint Pierre, où le tourisme s'épuise face aux concurrents de la Méditerranée, le travail dans les métropoles proches, l'exploitation de zones artisanales modernes, l'attraction d'activités nouvelles (pour remplacer les "baronnies de la Voile" par exemple), les pépinières d'entreprise nécessitent un renouvellement des "infrastructures routières" et des "moyens de communications".
Notre avenir ne réside pas dans les chimères d'une équipe municipale "passéiste", mais dans les "métiers d'avenir" ! Les jeunes reviendront !
Iles du Ponant, tourisme et emploi vont de pair
Télégramme du 19 septembre 2015
Loïc Berthy
2.000 à 3.000 personnes sont attendues ce week-end à Hoedic, à l'occasion du festival les Insulaires.
Comme un hoquet dans le temps, la petite île d'Hoedic va revivre, ce week-end, à l'occasion du festival Les Insulaires, l'ambiance qui anime les beaux jours d'été.
Ici, comme dans les autres îles du Ponant, le tourisme est une manne sacrée.
Hoedic, 120 habitants à l'année, 80 au plus dur de l'hiver, s'apprête donc à recevoir 2.500 à 3.000 personnes à l'occasion du festival Les Insulaires.
Ce n'est pas un problème pour le maire et ses services municipaux, habitués à des fréquentations record l'été.
Quand le camping semi-sauvage bat son plein, que les gîtes sont complets, que les résidences secondaires ont rouvert leurs volets et que les navettes maritimes déversent leurs centaines de visiteurs à la journée, c'est toute l'économie de l'île qui sourit.
« On ne touche pratiquement pas d'impôts.
Le tourisme, cela finance la moitié de notre budget de fonctionnement », résume Jean-Luc Chiffoleau, le maire d'Hoedic.
Ce sont aussi les retombées touristiques de la haute saison qui permettent aux commerces de faire face aux moindres recettes le reste du temps. Les jeunes partent sur le continent Hoedic n'est pas un cas à part.
Les quinze îles du Ponant comptent au total 2.800 entreprises. Des microsociétés le plus souvent, qui à 70 % travaillent dans le tourisme.
Le secteur primaire ne représente plus grand-chose, même si Hoedic compte un agriculteur et cinq pêcheurs.
Sur les 120 Hoedicais, une quarantaine sont actifs.
La commune, à elle seule, fournit un quart des emplois de l'île.
La problématique abordée ce week-end avec les autres maires des îles du Ponant ?
« Comment entreprendre dans les îles » ? parle tout à fait à Jean-Luc Chiffoleau. Il y a du travail mais la difficulté est de trouver des personnes désireuses de s'installer et à même de s'adapter à l'environnement insulaire. Il ne faut pas compter sur les jeunes Hoedicais, ils ont déserté le caillou pour s'installer sur le continent.
« Nous avons deux artisans qui travaillent et vivent ici. Il y aurait la place pour un maçon et un peintre. Mais ceux qui interviennent ici retournent dans leur famille le week-end ».
Un emploi, un gîte
La question du coût de l'immobilier n'est pas étrangère à cette situation. Quand il le faut, Yves Chaffoleau tire un trait sur de possibles recettes en louant à bas prix ses gîtes communaux à des gens qui viennent vivre sur son île. C'est ce qu'il va faire pour un agent qui vient tout juste d'être recruté. Un homme qui habite la région de Pontivy et qui va s'installer en famille, avec sa femme et ses trois enfants, en début de semaine prochaine. « Il va conduire le tracteur qui transporte les marchandises du port au bourg. Ils ont envie de venir ici pour le cadre de vie. Mais je les ai bien prévenus que c'est particulier de vivre sur une île. Ici, il n'y a pas de voiture, pas de bruit, mais on peut ressentir un certain isolement ».
Au passage, ce recrutement va considérablement renforcer les rangs de l'école qui de six va passer à neuf élèves.
Pratique
Le Festival Les Insulaires se poursuit tout le week-end avec au programme des concerts et des débats sur l'insularité.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/iles-du-ponant-tourisme-et-emploi-vont-de-pair-19-09-2015-10779326.php
Conseil de la Trinité sur Mer, le casino en question
Télégramme du 19 septembre 2015
L'avenir du casino de La Trinité-sur-Mer a fait l'objet de débats lors du conseil municipal de jeudi soir.
C'était en comité restreint que s'est tenue la réunion du conseil municipal, jeudi soir. Onze conseillers étaient présents pour délibérer les points d'un ordre du jour assez chargé.
Le premier sujet et non des moindre, car très complexe, concernait le Casino, qui a fermé ses portes le 30 juin dernier. L'hôtel attenant au Casino est toujours en activité et le restera jusqu'à la Toussaint, a précisé le maire, Jean-François Guézet. « Mais après, je ne sais pas », a-t-il affirmé. À ce jour, le casino n'étant plus exploité, le conseil a été appelé à prononcer la déchéance de délégation de service public au profit du groupe Partouche, qui court encore pendant six ans et demi.
Une perte d'1.600.000 €
Cette déchéance représente une perte financière pour la commune d'environ 1.600.000 € et le conseil a évoqué une procédure contentieuse qui sera longue et dont l'issue semble incertaine. Le maire s'est également renseigné sur l'installation d'un nouveau casino et a donc demandé au conseil de se prononcer sur une nouvelle procédure de publicité et de mise en concurrence permettant l'attribution d'un nouveau contrat délégant le service public du casino. Déchéance et nouvelle procédure pouvant durer plusieurs mois, le conseil autorise le maire à signer une convention d'occupation avec un prestataire (commerce par exemple) afin de garantir l'entretien du bâtiment et que le lieu ne soit pas fermé au public.
Personnel : une commission ressources humaines
La question du personnel communal a été abordée ensuite. La masse salariale des employés de la commune représente 37 % du budget de la commune, le maire souhaite donc la création d'une commission « Ressources humaines » afin de travailler avec plus de transparence à la gestion d'emplois. Dans un premier temps, la commission travaillera sur l'élaboration de fiches de poste, et organisera un entretien avec chaque agent afin de travailler avec lui sur cette fiche de poste et l'évolution future. La commission sera composée du maire, Dominique Meyer, Marie-Thérèse Bailot, Jean-Marc Diamedo et Jean-Louis Reinert, un membre du groupe municipal minoritaire, et trois suppléants.
Dotation de l'État :
protestation des maires Le maire a déclaré qu'il lui semblait « impossible de rester à l'écart des protestations exprimées par l'Association des maires de France » concernant les baisses des dotations de l'État aux communes, La Trinité-sur-Mer étant particulièrement touchée. Aujourd'hui, samedi, des informations passeront en boucle sur les panneaux lumineux à ce sujet.
En complément
Pompiers, accessibilité, école Notre-Dame...
Tous les membres du conseil présents se sont abstenus lors du vote concernant la modification des statuts du SIVU (Syndicat intercommunal à vocation unique), pour le Centre de secours de Carnac, relatif au mode de calcul des contributions financières des communes. Le nouveau mode de calcul, basé désormais sur la population des communes (Carnac, Plouharnel, La Trinité, Locmariaquer, St Philibert), et ne prenant plus en compte la superficie, engendra une contribution supplémentaire pour La Trinité d'environ 7.000 €.
Le conseil a approuvé à l'unanimité le programme de mise en accessibilité des établissements recevant du public (Ad'ap), dont le montant des travaux, échelonnés sur 3 ans, ont été estimés à 78.100 € TTC. La priorité sera donnée à la mise en conformité de l'école publique.
La participation de la commune aux dépenses de fonctionnement de l'école Notre-Dame, par élève domicilié à La Trinité, est basée sur le calcul des dépenses par élève à l'école publique. Le montant versé, 94.484 € est en augmentation (66.054 € en 2014-15). Ceci est notamment imputable à la hausse du nombre d'élèves en maternelle à Notre-Dame. Cette année, le coût d'un élève en maternelle est de 4.198 € (1.217 € pour un élève en primaire). La différence vient, notamment, du fait qu'il y a davantage d'adultes à encadrer les enfants en maternelles.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/la-trinite-sur-mer/conseil-le-casino-en-question-19-09-2015-10780204.php
Commentaires
A très petite échelle la presqu'ile fait penser aux célèbres stations normandes Deauville et Trouville séparées par un petit pont.
Saint-Pierre (Trouville) a la chance d'avoir du côté de Keraude par exemple de vieilles familles issues de l'industrie ou de la haute bourgeoisie qui ont le respect de l'habitant et qui en toute discrétion défendent le pays qu'ils ont choisi depuis plusieurs générations.
A Quiberon le bling-bling rappelle étrangement le "sentier" qui a détruit l'image de Deauville. La seule devise étant: regarde ma Rollex et "pousse-toi de là que je m'y mette". Tout cela étant orchestré par les élus qui après avoir honteusement menti tentent de donner définitivement un quartier de Quiberon à une société privée.
Malheur à ceux qui veulent défendre un tel patrimoine. Il suffit de lire ce blog pour découvrir la violence de certains à l'égard de personnes tout à fait honorables qui veulent simplement alerter leurs concitoyens.
Saint Pierre et Quiberon ont loupé le coche en entrant dans l'AQTA avant de se marier ou de se pacser. Que peuvent faire 2 communes isolées contre de vieilles intercommunalités ( côte des mégalithes par exemple )?
Les maires ont-ils assez de personnalité pour défendre leurs communes?
A Saint Pierre nous avons finalement la chance de ne pas avoir encore de PLU. Peut-être pourrons-nous trouver des terrains pour y construire des PME performantes et d'y inclure une pépinière d'entreprises remise aux calandres grecques à Quiberon.
L'avenir de la presqu'ile va se jouer dans les mois à venir. L'AQTA va-t-elle imploser?, le département va-t-il s'occuper que de ce qui le regarde? En un mot, nos maires vont-ils renverser les tables? Ne se sont-ils pas fait élire pour cela?
Écrit par : Sophie de la presqu'ile | 20/09/2015
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