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13/09/2015

Prix, le paramètre incontournable de l'économie de marché !

Les "tentatives désespérées" des politiques d'imposer leurs vues mettent les marchés "à la diète"...

Tracteur agricole.jpg

L'Agriculture, qui est un secteur en régression depuis la dernière guerre, est malmenée par l'Europe, et par les politiques français, qui ont accepté une dérégulation au moment d'un effondrement des exportations !

L'immobilier connaît aussi des tentatives de régulation (loi Duflot), qui semblent "morales". Le retournement de ce marché est déclenché par des mesures de contrôle des prix (inouïes après l'échec de l'après guerre) et une re-fiscalisation des plus-values !

La baisse des loyers appelle naturellement une fuite de l'épargne investie dans l'immobilier vers des secteurs moins taxés...

Les baisses de prix relatives induisent dans chacun de ces deux secteurs un soulèvement paysan et un licenciement de la main d'œuvre dans la construction !

La solution réside dans un comportement "libéral" du pouvoir politique, à l'opposé de la position dogmatique actuelle !

 


Effondrement du prix des denrées alimentaires

Le Monde  du 11 septembre 2015

Laurence Girard

 

Le « breakfast » anglais est en solde. C’est en tout cas le message du quotidien économique Financial Times qui a défini le « Breakfast index », un indicateur de surveillance des prix alimentaires. Avec la baisse du prix du blé de 23 % depuis le début de l’année, de celui du porc de 16 %, du sucre ou du jus d’orange de 10 %, et le plongeon de 28 % du cours du café, le Breakfast index fond inexorablement et est au plus bas depuis cinq ans.

Une observation partagée au niveau mondial. Sous l’effet de récoltes plantureuses, le prix des denrées alimentaires ne cesse de glisser. La tendance s’est encore accentuée en août. Pour preuve, l’indice publié, jeudi 10 septembre, par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Cet indicateur, qui englobe l’évolution d’un panier de denrées, allant du sucre aux produits laitiers, en passant par les céréales, l’huile et la viande, s’est établi à 155,7, en chute de 5,2 %. Il faut remonter à décembre 2008 pour trouver un recul aussi marqué sur un seul mois. De plus, après une érosion continue depuis dix mois successifs, les prix des produits alimentaires mondiaux retrouvent des niveaux qu’ils n’avaient pas connus depuis six ans.

Les greniers sont pleins

Dans l’assortiment du panier de la FAO, pas un des composants n’échappent à la dégringolade. Le prix des grains plonge de 7 % en un mois et de 15 % en un an. Il est vrai que partout dans le monde, les greniers sont pleins. L’organisation vient d’ailleurs de réviser à la hausse ses prévisions de récoltes mondiales de céréales. Elle estime désormais que les productions conjointes de blé, maïs, orge, sorgho et riz devraient atteindre 2 540 millions de tonnes. Soit un retrait limité à 0,8 % par rapport au record historique, atteint en 2014.

Même si les cultures de blé ont souffert de la sécheresse au Canada, ces aléas ont été compensés par les meilleures performances de la graminée dans les champs européens, russes ou ukrainiens. Au point que la récolte planétaire de blé atteindrait un nouveau sommet à 728 millions de tonnes. La France est au diapason. Elle a engrangé une manne historique de blé tendre, estimée à 40,7 millions de tonnes selon les données publiées par FranceAgrimer, mercredi 9 septembre. Le maïs a, lui, pâti du manque d’eau en Europe mais a bénéficié de bonnes conditions climatiques aux Etats-Unis, au Brésil comme en Argentine. Résultat, la FAO a également relevé ses prévisions de stocks mondiaux de céréales, estimés maintenant à 643 millions de tonnes.

L’abondance de l’offre n’est pas le seul fait des céréales. Le niveau de l’huile de palme monte inexorablement. Le stock devrait atteindre un record de 3 millions de tonnes en Malaisie, un des principaux pays producteurs alors que sa prochaine récolte ainsi que celle de l’Indonésie devraient être historiques. Et l’huile de palme devenu un ingrédient plébiscité par les industriels de l’agroalimentaire comme de la cosmétique entraîne dans sa glissade toutes les autres huiles végétales.

Le lait déborde

Le lait déborde aussi. Les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande comme l’Europe où la fin des quotas laitiers ont été décrétés fin mars 2015, ont ouvert les vannes. Sans oublier le sucre qui lui aussi s’accumule. Même si les récoltes du deuxième exportateur mondial, la Thaïlande sont en baisse, l’Inde, deuxième producteur mondial, devrait, lui être en mesure d’exporter pour la campagne 2015-2016.

« Depuis trois ans, il n’y a pas eu d’incidents météorologiques majeurs », résume Michel Portier, du cabinet Agritel pour expliquer cette troisième année consécutive de récoltes agricoles mondiales plus qu’abondantes et de reconstitution des stocks.

Face à cette machine agricole sans raté, les incertitudes sur la santé de l’économie chinoise rajoutent une pression à la baisse des prix. D’ailleurs, la chute accélérée du mois d’août doit beaucoup aux informations venant de Chine cet été. La double dévaluation du yuan décidée par le gouvernement de Pékin, accompagnée d’un dégonflement soudain des valeurs de la Bourse de Shanghaï et de la publication d’une prévision de croissance revue à la baisse, ont contribué à faire plonger l’ensemble des matières premières, métaux, valeurs énergétiques comme matières premières agricoles.

Les agriculteurs sont les premiers touchés

La Chine est devenue un des principaux pays importateurs de nombreuses denrées agricoles. Elle a soutenu les accroissements de production ces dernières années. Chacun comptant sur l’amélioration du niveau de vie des Chinois. Les producteurs de sucre, d’huile de palme, de soja, de viande ou de céréales regardaient avec gourmandise les taux de croissance survitaminés de ce pays. Le ralentissement de cette progression bloque soudain la dynamique. Ainsi, la baisse de 50 % des importations de poudre de lait depuis le début de l’année 2015, a contribué à déstabiliser le marché et à faire plonger les cours.

Lire aussi : Les éleveurs laitiers pris au piège de la surproduction

Cette dévalorisation soudaine du prix du lait a fait descendre dans les rues les éleveurs que ce soit en France, en Espagne ou en Allemagne. La colère a atteint son apogée lundi 7 septembre à Bruxelles où producteurs de lait, mais aussi de porcs et de bovins ont défilé pour réclamer des prix rémunérateurs. Ils dénoncent aussi les effets de l’embargo russe, décrété par Vladimir Poutine début août 2014, sur les produits alimentaires occidentaux qui a contribué au déséquilibre entre l’offre et la demande.

Les agriculteurs sont, en effet, les premiers touchés par la baisse des cours. Les plus fragiles ou les plus endettés risquent l’asphyxie. Les autres, une baisse de leurs profits. Le ministère de l’agriculture américain estime ainsi que les bénéfices des fermiers américains devraient être réduits de 36 %, à 58,3 milliards de dollars (51,7 milliards d’euros).

Les grandes sociétés de négoce et les coopératives sont pénalisées

La déprime des prix agricoles secoue aussi les économies des pays très dépendants de ces productions. Exemple au Brésil, où elle contribue à la crise dans laquelle s’enfonce le poids lourd de l’Amérique latine. Le pays qui est entré en récession souffre du recul du cours du soja mais surtout de la fonte du prix du sucre, qui a perdu près de la moitié de sa valeur depuis 2011, et retrouve les niveaux de 2008. Un coup dur pour le premier producteur et premier exportateur mondial de cette denrée.

Cette situation pénalise les grandes sociétés de négoce et les grandes coopératives. L’américain Cargill a affiché sa première perte trimestrielle depuis 14 ans, au deuxième trimestre 2015. Quant à son rival américain Bunge, il a vu sur la même période, son bénéfice net divisé par 3, à 86 millions de dollars et son chiffre d’affaires reculer d’un tiers. En France, le sucrier Tereos très exposé au marché brésilien souffre. Quant au groupement de coopératives InVivo, qui pesait 5,75 milliards d’euros en 2014, il devrait, selon son directeur général Thierry Blandinières, afficher pour son exercice clôt le 30 juin un chiffre d’affaires stable grâce à ses acquisitions, ses activités de trading étant, elles, en recul de 5 à 10 %.

Lire aussi : La coopérative Tereos pénalisée par la chute du prix du sucre

La tendance baissière va-t-elle s’inverser ? Les regards se tournent vers les météorologues. L’arrivée d’El Nino pourrait perturber les futures récoltes. « Mais pour l’instant, l’état des cultures en Australie est satisfaisant », souligne Michel Portier. D’autres scrutent le prix du baril de pétrole, qui reste une des boussoles des marchés. Le prix du brent, tombé au plus bas en août à 42 dollars, est remonté jeudi 10 septembre, à 48 dollars.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/11/effondrement-du-prix-des-denrees-alimentaires_4752976_3234.html#wrffb0tLMqMkFTdA.99

 

Logement, les loyers baissent et les locataires se paupérisent

 

Les Echos du 7 juillet 2015

 

Myriam Chauvot

 

 

 

 

Les loyers baissent et les locataires se paupérisent, selon le réseau Century 21 - AFP/Mychèle Daniau

 

Les loyers des logements privés ont baissé de 1,7% au premier semestre. Le revenu des locataires ayant emménagé cette année a chuté, car les plus aisés profitent des bas taux d’intérêt pour acheter plutôt que de louer.

 

La baisse du loyer moyen de relocation des logements privés s’est poursuivie au premier semestre 2015, sur fond de recul de la demande locative et de paupérisation des nouveaux entrants dans les murs, selon le baromètre du réseau immobilier Century 21. La tendance baissière observée sur les loyers moyens se retrouve dans les loyers au m2, qui baissent de 1,7% en France entière. De ce fait, à fin juin 2015, «la progression des loyers moyens sur les dix dernières années est de 6,8%. L’inflation, quant à elle, a progressé de 13,1% (...). En d’autres termes, les loyers en dix ans sont en recul de 6,3% en euros constants», calcule Century 21.

 

En région, la seule grande ville à afficher une tendance nette à la hausse des loyers sur la majorité des biens est Montpellier. Le loyer moyen de relocation d’un deux pièces (40% des relocations de Century 21 France entière au premier semestre), à Montpellier, est ainsi passé en six mois, à fin juin, de 513 à 520 euros pour 41 m2 (les studios, eux, ont baissé).

 

A l’autre extrême, à Bordeaux et à Lyon, la baisse est générale sur tous les types de biens, quel que soit le nombre de pièces. A Bordeaux, les deux pièces sont ainsi passés de 505 à 497 euros pour 45 m2, et à Lyon «toutes les typologies de logements, à l’exception des studios (stables), voient leurs loyers baisser dans des proportions relativement importantes (-4,1% pour les 2 pièces par exemple, ou encore -7% pour les 4 pièces)» avec un loyer des deux pièces passé de 556 à 533 euros par mois pour 44 m2, note Century 21. Entre ces deux extrêmes, dans la majorité des grandes villes, les loyers sont stables ou en baisse selon le type de logement, sauf à Strasbourg, quasiment stable.

 

En Ile-de-France, la zone la plus tendue, «on observe une stagnation du loyer moyen dans la région francilienne (hors Paris), passant de 791 euros en 2014 à 793 euros au 1er semestre 2015», note Century 21. Seuls les trois pièces baissent, passant de 893 à 881 euros par mois pour 63 m2. Paris, lui, «échappe à la tendance baissière du marché. Les 2 pièces et les 3 pièces y ont vu leurs loyers moyens augmenter respectivement de 2% et de 6% au 1er semestre 2015. Les studios et les 4 pièces n’ont quasiment pas varié». Le deux pièces parisien est passé en six mois de 1.040 à 1.062 euros pour 39 m2. Mais, là encore, si les loyers moyens parisiens montent, le loyer au m2, lui, baisse de 1,2%.

 

Paupérisation des locataires

 

Les loyers baissent dans le sillage d’un recul de la demande locative, car, estime Century 21, dans le contexte économique actuel, nombre de locataires en place ont simplement préféré surseoir à leur projet de déménagement. La mobilité résidentielle a donc piqué du nez. «Parallèlement, les plus jeunes ont souvent choisi de ne pas quitter le foyer familial, poursuit le réseau. Enfin, profitant de conditions de marché très favorables (prix + taux bas), une partie des ménages s’est orientée vers l’acquisition». Résultat : il ne reste, chez les nouveaux entrants dans les murs, que les moins fortunés.

 

Entre 2014 et fin juin, la chute du revenu moyen des nouveaux locataires est spectaculaire, pour toutes les tranches d’âge. France entière, leur revenu moyen est passé, de 2.641 à 2.275 euros mensuels pour les relocations de deux pièces et de 2.912 à 2.417 euros mensuels pour le relocations de trois pièces ! Ce, malgré le fait que la part des jeunes locataires a fortement baissé au premier semestre, passant de près de 50% des relocations en 2014 à 41% cette année. Ceux qui ont quitté le foyer familial pour prendre une location ont vu leurs revenus diminuer de 16% entre le second semestre 2014 et le 1er semestre 2015. Dans le même temps, les plus de trente ans ont accusé une baisse de revenus de 7 %. Les employés et ouvriers représentent toujours la catégorie la plus importante des nouveaux locataires (45,9%) ; leur part est en progression par rapport à l’année 2014 où ils représentaient 40% des locataires entrants.

 

Résultat de cette solvabilité fragilisée : le délai de relocation augmente et «les propriétaires-bailleurs voient leur revenus locatifs diminuer avec un rendement de 3 à 4% (contre 5% en 2013)», précise le réseau. Pas de quoi attirer les investisseurs en locatif et de fait, «la part des investissements locatifs dans l’ancien n’augmente que de 3,3% entre le 1er semestre 2014 et le 1er semestre 2015», stagnant à un niveau bien plus bas que la normale de longue période. Seuls les retraités semblent rechercher un placement dans le locatif ancien : leur proportion augmente et ils représentent aujourd’hui plus d’un quart des nouveaux bailleurs (25,5%) contre 12,5% seulement pour les cadres supérieurs et les professions libérales.

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/021189607818-logement-les-loyers-baissent-et-les-locataires-se-pauperisent-1135196.php?XMpXMiBe8hvHCB7a.99#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20150707-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

Immobilier neuf, la France, troisième pays le plus cher d'Europe

 

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L'immobilier neuf français parmi les plus cher d'Europe

 

L'immobilier neuf français parmi les plus cher d'Europe

 

L'immobilier neuf français parmi les plus cher d'Europe (©Fotolia)

 

Le Royaume-Uni est le pays où acquérir un logement neuf est le plus difficile en Europe, selon une étude du cabinet Deloitte. Mais la France n'est pas très loin.

 

(LaVieImmo.com) - L'immobilier neuf est-il trop cher dans l'Hexagone ? Une étude de Deloitte permet de comparer les prix dans de nombreux pays européens, ainsi qu'en Israël et en Russie. Le constat : c'est au Royaume-Uni et en Israël que l'on trouve les prix les plus chers, suivi de la France à la troisième place, et de la Suède à la quatrième.

 

Si l'on ne retient que les prix dans les grandes métropoles européennes, la France est alors deuxième du palmarès, derrière l'Angleterre. Ainsi, en 2014, il fallait ainsi compter 14.089 €/m² en moyenne dans le centre de Londres, contre 10.266 euros/m² à Paris. De l'autre côté du tableau, c'est à Porto, au Portugal, que l'on trouve les tarifs les moins chers du marché : 860 euros par m² ! Mais les plus fortes évolutions de prix dans l’immobilier résidentiel neuf sont enregistrées en Irlande (+31,7 % en 2014 par rapport à 2013), en Israël (+25,6 %) et au Royaume-Uni (+21,6 %), selon Deloitte.

 

3 années de salaire en Belgique, entre 6 et 8 en France

 

Dans quel pays peut-on accéder à la propriété le plus aisément sur le Vieux continent ? En Belgique, selon Deloitte, où il faut compter 3,2 années de salaire brut pour acquérir un logement de... 70 m². Pour la même surface, il faudra entre 6 et 8 ans en Italie, en Pologne et en France pour y parvenir, alors qu'on passe à plus de 12 ans en Israël.

 

Les plus fortes baisses de prix ont quant à elles eu lieu en Italie, et surtout en Russie (-16,6% sur un an en euros). Une diminution non surprenante pour cette dernière, qui « s’explique en grande partie par la dépréciation du rouble ».

 

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Les prix semblent globalement partis sur une tendance haussière, un peu partout en Europe, notamment à cause du déficit de construction : « le développement du parc immobilier résidentiel ne cesse de diminuer depuis 2011. Ainsi, on comptait 2,4 logements terminés pour 1.000 citoyens en 2014, contre 2,5 en 2013 », conclut l'étude.

 

 

Commentaires

Tant que les socialauds seront au pouvoir ce sera comme cela!
S'ils requisitionnent les résidences secondaires pour y loger des refugiés arabo-musulmans clandestins ce sera pire encore. il y a par ici des associations qui font en ce moment l'inventaire de ces biens pour les faire requisitionner... alors surveillez bien ce que font vos elus... et vos biens bien sur!

Écrit par : laurenti beria | 14/09/2015

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