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11/09/2015

iPad Pro contre Surface 4 ?

La copie conforme d'Apple, en lançant l'iPad Pro, enterre définitivement la "Tablette" pour gogos !

iPad Pro d'Apple.png

Le retour du clavier et du stylet indique que le tout "tactile" n'est pas efficace ! contrairement aux vues de Steve Jobs...

La "patouille" de Microsoft avec Windows 8 et Windows 8.1 prouve également, que le "tout tactile" ne s'adapte pas aux habitués du système d'exploitation  Windows...

Windows 10 redonne le "fenêtrage" de toutes les applications, le stylet, l'accès aux menus contextuels, ainsi que les progrès du multi-traitement et des apllis traditionnelles...

La "lutte finale" entre Apple et Microsoft risque de tourner à l'avantage de celui, qui équipe depuis longtemps les entreprises !

Apple pourra toujours "donner l'heure" aux utilisateurs de la Surface 4 !


iPad Pro, une grosse tablette disponible en novembre 2015

Next Inpact du 10 septembre 2015

 

Le vrai nouveau produit de la soirée était évidemment l’iPad Pro.

 Variante 12,9 pouces de la tablette d’Apple et intégrant une version « X » de la puce A9 (meilleures performances GPU), il s’oriente vers des usages particuliers et ne devrait pas usurper son appellation, la comparaison avec la Surface Pro de Microsoft étant immédiate. Les accessoires proposés sont d’ailleurs les mêmes : une couverture contenant un clavier physique et se connectant via un port magnétique, ainsi qu’un stylet. Ce dernier gère cependant plusieurs niveaux de pressions.

La nouvelle tablette est prévue pour novembre, sans autres précisions, aucune date d’ouverture des précommandes n’ayant non plus été annoncée. Par ailleurs, on ne connait pas les tarifs en euros et il faudra donc se contenter des prix américains :

  • 32 Go : 799 dollars

  • 128 Go : 949 dollars

  • 128 Go et LTE : 1 079 dollars

    Des tarifs qui ne visent pas l’entrée de gamme, et on aurait aimé qu’un appareil se concentrant avant tout sur le travail créatif intègre pour ce prix le stylet, tant l’accessoire fait partie du concept. Il est cependant vendu séparément 99 dollars, tandis que le Smart Keyboard atteint de son côté les 169 dollars. Plus cher donc que la Type Cover de la Surface Pro, jugée déjà onéreuse.

    Notez que l’iPad mini 4, présenté brièvement hier soir, est déjà disponible. Il s’agit en fait d’un iPad Air 2 compressé pour 399 euros, ce qui le rend en l’état très intéressant, car nettement plus puissant que l’édition précédente (qui n’avait fait qu’ajouter le Touch ID sur le mini 2).

  • A qui s’adresse le nouvel iPad Pro ?

    Le Monde.fr du 10 septembre 2015

    Damien Leloup et Jean-Guillaume Santi

     

    Apple peut-il relancer sa gamme de tablettes alors que les ventes d’iPad s’essoufflent et que le format phablette – mi-téléphone, mi-tablette – de l’iPhone 6 Plus vient directement chasser sur les terres de sa tablette au format mini ? La marque à la pomme trouve dans la taille de son nouvel iPad la réponse à cette question.

    Après avoir d’abord décidé en 2012 de proposer un format mini de 7,9 pouces pour séduire le grand public, elle propose une très large alternative à son format standard de 9,7 pouces pour séduire les professionnels : l’iPad Pro a une diagonale de 12,9 pouces, soit une taille équivalente à la plupart de ses portables MacBook et MacBook Pro. Son prix se rapproche largement de celui d’un bon PC portable : la nouvelle tablette sera vendue à partir de 799 euros.

    Si la dimension de l’écran est en effet importante lorsqu’on utilise une tablette pour un usage professionnel, le pari de séduire tout une nouvelle clientèle « pro » peut-il fonctionner ?

    Une machine puissante

    Pour draguer la clientèle professionnelle, Phil Schiller, le vice-président marketing d’Apple a lourdement insisté sur les capacités internes de son nouveau produit : le processeur A9X de dernière génération rend l’iPad Pro « plus rapide que 80 % des PC portables sortis ces douze derniers mois ». Un chiffre crédible mais difficilement vérifiable, et qui se réfère à des dizaines de modèles bon marché et grand public produits par les constructeurs asiatiques – des ordinateurs qui ne sont pas destinés au marché professionnel.

    Pour démontrer les performances de la machine, Phil Schiller n’a pas d’ailleurs pas affiché Candy Crush sur le grand écran du keynote (conférence annuelle) mais bien Autocad, un logiciel de dessin industriel et architectural très utilisé. Mais il ne suffit pas de performances musclées pour satisfaire la clientèle professionnelle : il faut aussi lui donner des outils de travail performant. La marque à la pomme a ainsi dévoilé un stylet – ustensile dont Steve Jobs annonçait, moqueur, l’obsolescence en 2007, vantant les mérites du multi-touch au doigt.

     

    Détectant la pression exercée, l’accessoire coûte tout de même 99 dollars (88 euros). Enfin, le manque de clavier a été comblé par la présentation d’un smart keyboard : une housse magnétique pour l’iPad intégrant un clavier. Si cela vous rappelle quelque chose, c’est normal : c’est quasi-exactement le même système que celui proposé par Microsoft depuis 2012 avec sa Surface. Les similarités entre les deux produits ont d’ailleurs suscité beaucoup d’interrogations et de moqueries en ligne, de nombreux internautes ayant exhumé un dessin datant du lancement de la Surface, il y a trois ans, et prédisant qu’Apple adjoindrait à terme un clavier amovible à ses tablettes tactiles en le présentant comme une innovation.

    Si les deux produits se ressemblent, il y a une raison commerciale : l’iPad Pro vise les mêmes utilisateurs que les tablettes combinées Surface de Microsoft : des modèles haut de gamme, chers, pour une clientèle professionnelle, qui tentent de combiner les avantages du PC (puissance de calcul, souplesse d’utilisation) et de la tablette (batterie à longue durée de vie, poids et encombrement réduits…).

    Encore peu d’applications

    Mais le matériel pourrait se heurter à un écueil : une offre logicielle insuffisante. La sélection d’applications disponibles pour l’iPad et l’iPad Pro comporte des équivalents de la plupart des logiciels de bureau couramment utilisés, dans des versions spécifiques pour la tablette : Photoshop, Sketch, Office… Las, ces versions « mobile + tablette » ne permettent que peu souvent d’accéder à l’immense palette d’options et de fonctionnalités qu’offrent les équivalents desktop, dans les domaines de la création notamment.

    Par ailleurs, de très nombreux logiciels spécialisés, utilisés en design, pour le montage audio ou vidéo, la comptabilité ou autre, ne sont pas disponibles sur la tablette – même lorsqu’ils disposent d’une version Mac. La clientèle grand public de l’iPad n’a peut-être pas incité les développeurs à proposer des solutions réellement professionnelles quand cette clientèle utilisait toujours des PC classiques. Le défi d’Apple comporte donc aussi un changement d’image pour son produit : la marque doit convaincre de l’utilité de sa machine pour que les développeurs viennent y adapter leurs applications.

    Le PC garde des avantages-clés

    Depuis le lancement de l’iPad, de nombreuses études ont avancé que les tablettes remplaceraient à terme les ordinateurs, aussi bien au bureau qu’à domicile. Si les ventes de PC ont connu une décrue ces dernières années, les ventes de tablettes se sont à leur tour tassées cette année – même si les spécialistes pensent que le marché des professionnels est loin d’être saturé.

    Mais pour des raisons d’ergonomie, d’offre logicielle, et de confort pour les utilisations prolongées, les ordinateurs gardent une large longueur d’avance. Notamment parce que de nombreuses applications nécessitent l’utilisation d’une souris – un outil à la popularité duquel Apple a largement contribué au milieu des années 1980.

     

    Pourquoi Apple se lance dans les tablettes XXL avec l'iPad Pro

    Les Echos du 10 septembre 2015

    Nicolas Richaud

     

    D’après le cabinet Forrester, 20% des tablettes seront utilisées dans un usage professionnel dans trois ans - Shutterstock

    Le groupe de Cupertino a levé le voile sur l’iPad Pro au cours de sa keynote de rentrée. Un produit qui devrait lui permettre de partir à l’assaut d’un nouveau marché.

    Après les "phablettes", ces sortes de smartphones géants , place maintenant aux tablettes XXL. Numéro un et deux du marché, Apple et Samsung sont en train de faire leur premier pas sur ce créneau. Ce mercredi 9 septembre, la firme de Tim Cook a dégainé la première et a levé le voile sur l'iPad Pro au cours de sa keynote .

    Vendue à partir de novembre pour un prix débutant à 799 dollars (avec 32 Go de mémoire) et allant jusqu'à 1.079 dollars (128 Go), cette tablette est équipée d'un écran de 12,9 pouces de diagonale et son utilisation pourra s'accompagner d'un stylet (99 dollars), ainsi que d'un clavier (169 dollars).

    De son côté, Samsung n’est pas autant avancé mais a tout de même diffusé un premier teaser de son futur produit lors de l’IFA. Sur cette vidéo, on pouvait discerner une tablette aux dimensions plus grandes qu’à l’accoutumée. Se nommant Galaxy View, celle-ci pourrait notamment être dotée d’un écran de 18,4 pouces, croit savoir le site spécialisé « sammobile ».

    « Les tablettes ont sous-pénétré le segment de l’entreprise »

    La clientèle visée par ces modèles est clairement identifiée : les entreprises. La raison de ce déploiement ? Les perspectives du secteur semblent solides. D’après le cabinet Forrester , 20% des tablettes seront utilisées dans un usage professionnel dans trois ans seulement.

    « C’est le moment pour se lancer. Ces dernières années, la transformation numérique des entreprises s’est focalisée sur la relation avec le client. Nous entrons désormais dans une deuxième phase, celle de la relation avec les collaborateurs », souligne Grégory Hachin, spécialiste du digital chez Kurt Salmon. A titre d’illustration, la Société Générale a ainsi annoncé, il y a quelques mois, qu’elle allait équiper 90.000 collaborateurs de tablettes Dell.

    A l’heure actuelle, il faut souligner l’iPad est déjà la tablette tactile la plus utilisée au sein des entreprises , mais ces modèles XXL peuvent viser bien plus loin. « Les tablettes ont sous-pénétré le segment de l’entreprise mais ces nouveaux formats peuvent remplacer les ordinateurs portables conventionnels  », juge Jean-Philippe Bouchard, expert du secteur des tablettes au sein du cabinet IDC.

    • « On se dirige vers un nouveau cycle de renouvellement dans les entreprises et ces formats vont doucement introduire une nouvelle génération de bureautique », abonde Grégory Hachin. Leur force ? La taille de l’écran permettant un plus grand confort d’utilisation et de maniabilité dans un contexte professionnel. Une fois doté d’un clavier, cs tablettes grands formats se muent aussi en hybride, dit « 2 en 1 », et font office à la fois de PC et de tablette et peuvent s’utiliser en déplacement ou au bureau.

      Les ventes de l’iPad s’effondrent

      Ce relais de croissance serait d’autant plus le bienvenu pour Apple et Samsung que le segment des tablettes « grand public » s’essouffle mois après mois entre taux de renouvellement faible et cannibalisation des modèles, d’une taille d’écran située entre 7 et 8 pouces, par les "phablettes". Selon les données du cabinet IDC , cela fait trois trimestres consécutifs que le marché est à la baisse. Et les deux leaders du secteur en font les frais. Entre avril et juin, la firme à la pomme a vu ses ventes s’effondrer de près de 18% sur un an et le groupe sud-coréen de 12%.

      Toutefois, la route vers ce nouvel eldorado ne sera pas sans embûche. D’une part, Apple et Samsung devront parvenir à se faire une place dans un segment qu’ils n’ont jamais réellement pénétré. Concernant le groupe de Cupertino, « au-delà de la tablette, cela va dépendre de ce que permet iOS 9 dans le domaine », fait valoir Jean-Philippe Bouchard. La firme à la pomme a déjà commencé à se muscler sur ce terrain-là, puisqu’elle a lancé, en décembre 2014, dix applications à destination des entreprises , en partenariat avec IBM.

      La tablette « géante » de Microsoft

      D’autre part, Microsoft est bien implanté sur le secteur et ne va pas laisser les deux géants s’inviter à la table sans réagir, même si on a pu voir, ce mercredi soir, Kirk Koenigsbauer (vice-président d'Office chez Microsoft) monter sur scène - lors de la keynote d'Apple - pour faire une démonstration de la suite Office sur l'iPad Pro.

      Au cours de l’IFA, le groupe a levé le voile sur le prototype d’une tablette Toshiba doté d’un écran de 12 pouces, tournant sous Windows 10 qui viendra compléter la gamme des Surface Pro de la firme.

      Et Microsoft voit même plus grand encore. Il y a quelques semaines, la société a lancé une tablette, la Surface Hub, équipé d’un écran allant de 55 à 85 pouces, (ce qui représente 1,40 et 2,16 mètres de diagonale) que le groupe espère imposer à la place des tableaux blancs en salle de réunion, misant sur l’argument des échanges interactifs entre participants qui seraient alors possibles. De quoi presque faire passer les récentes tablettes, dites « géantes », pour des modèles «enfant ».


      En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021315141308-pourquoi-apple-se-lance-dans-les-tablettes-xxl-avec-lipad-pro-1154154.php?QmyYcZ7fVg7HihDp.99#xtor=EPR-12-%5Btech_medias%5D-20150911-%5BProv_%5D-1104545%402

       

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