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02/09/2015

La Gauche et ses dirigeants sont devenus "myopes" !

Un agriculteur, qui travaille 70 heures par semaine ne gagne plus de quoi vivre !

Ludovic Pensec, jeune agriculteur breton.jpg

L'agriculture, secteur en forte concentration depuis la Guerre, ne compte plus assez d'électeurs pour le pouvoir central...

La Gauche ne s'intéresse plus qu'au petit fonctionnaire (plutôt de l'Education Nationale), à l'ouvrier peu qualifié, au chômeur persistant (plus nombreux aujourd'hui que les agriculteurs), aux zombis des périphéries urbaines... et oublie ceux, qui nourrissent la nation !

Le "travail" n'est plus la santé, mais une denrée moins bien rémunérée, que l'heure d'un fonctionnaire !

Cette "asymétrie" de l'économie attire de plus en plus de monde dans les franges urbaines, où l'anonymat facilite la "paresse"...

La "redistribution" des revenus doit encourager l'effort et non l'inverse !

La "révolte paysanne" peut-elle renverser l'Ordre, "mal établi" ? 


De la bouse de vache dans les hamburgers

7 sur 7 du 26 août 2015

Catherine Delvaux


Une autre raison de consommer moins de viande...

De la matière fécale retrouvée dans la grande majorité des steaks hachés. On vous prévient, les résultats de l'étude du magazine américain Consumer Reports risquent de vous faire perdre l'appétit.

En analysant 181 échantillons de viande de boeuf hachée issue de "l'élevage conventionnel" et 116 échantillons de viande bio, les chercheurs ont découvert la trace de bactéries entérocoques dans la quasi-totalité des steaks. Ces bactéries sont le signe d'une contamination fécale, impossible à détecter "en regardant le paquet ou en sentant la viande", prévient l'un des chercheurs, Urvashi Rangan.

Comme l'explique Metronews, les excréments se trouvent sur la peau des animaux ou dans leurs intestins au moment de l'abattage. Pout tout autre type de viande, les bactéries restent uniquement à la surface et sont tuées à la cuisson, mais avec du boeuf haché, les bactéries se mélangent dans la viande. "Elles contaminent toute la viande, y compris celle qui se trouve au milieu de votre hamburger."

Non seulement c'est un peu dégoûtant, mais ça peut aussi devenir dangereux. Les entérocoques peuvent causer des infections sanguines et urinaires. Selon France TV Info, la bactérie Escherichia coli est également présente dans 40 à 60% des morceaux de viande et la salmonelle dans 1%.

On notera néanmoins que les bactéries contenues dans la viande bio sont nettement mois résistantes aux antibiotiques que celles de la viande industrielle. Consumer Reports invite donc les consommateurs à privilégier ces steaks-là. "Nous savions que les méthodes durables sont meilleures pour l'environnement et plus humaines pour les animaux", confie Urvashi Rangan. "Nos tests montrent aussi que ces méthodes produisent des bœufs qui posent moins de problèmes de santé publique."

Deux derniers conseils: faites cuire vos steaks hachés à 72°C minimum et essayez de goûter un burger végétarien, qui présente beaucoup moins de risques pour la santé en offrant des saveurs tout aussi satisfaisantes.

 

 

 

 

Ludovic Pensec, en tracteur jusqu'à Paris

 

 

 

Télégramme du 2 septembre 2015

 

 

 

Flore Limantour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ludovic Pensec, de Locunolé (près de Quimperlé) : « On veut une démonstration de force à Paris. Toutes les productions sont solidaires ».

 

 

 

 Ludovic Pensec croit en l'avenir. À 28 ans, il prépare son installation en production laitière avec l'accord de sa compagne. Le président des Jeunes agriculteurs du pays de Quimperlé, est parti hier rejoindre Paris en tracteur. « Pour que tous les agriculteurs européens aient les mêmes charges sociales et contraintes environnementales ». Plus de vingt heures de route sur un tracteur pour atteindre la capitale.

 

 

 

 Même pas peur. Ludovic Pensec a choisi d'alterner la conduite de l'engin avec sa soeur Amandine, 26 ans, salariée chez Bigard. « Avec d'autres agriculteurs du pays de Quimperlé (29), on rejoint Carhaix pour retrouver ceux de Pleyben et de Châteaulin. Ensuite, direction Guingamp, puis Paris avec le gros des troupes de l'Ouest. De toute la France, on arrivera par les quatre portes principales du périph'. On sera plus de 1.000 tracteurs ! Et là, on verra...

 

 

 

 Mon rêve serait de passer sous l'Arc de triomphe en tracteur ». Pas de souci pour le ravitaillement, le couchage et l'assistance technique : l'équipe des Jeunes producteurs de porcs, volailles, légumes ou de lait a accroché un mobile-home à l'un des engins agricoles. À l'intérieur, des matelas et des provisions. « Ça ne sera pas du luxe mais ce qui compte, c'est faire un coup médiatique ».

 

 

 

 Encore salarié chez ses parents, Ludovic aimerait que les Français comprennent que les agriculteurs ne demandent pas l'aumône. Mais un juste retour pour leur travail quotidien.

 

 

 

Comme ses parents

 

 

 

Sa vie, soit dix heures par jour, il la passe auprès des 65 vaches Prim'Holstein de ses parents. « On commence par la traite, puis l'alimentation, avant de s'occuper des cultures, blé, maïs et haricots. Notre lait va à la coopérative Triskalia. Écrivez plutôt Paysan breton, les gens connaissent mieux ».

 

 

 

Va-t-il à reculons au travail ?

 

 

 

« Non, plutôt avec plaisir. Pourtant, avec les contraintes actuelles, ce n'est pas très rémunérateur. On a encore eu des nouvelles normes environnementales sur les unités d'azote ! ». Alors pourquoi poursuivre sur cette voie, quand nombre de ses aînés sont prêts à jeter l'éponge ?

 

 

 

Ludovic puise ses certitudes dans l'expérience de sa famille : « Je cherche une exploitation de 40 à 60 hectares pour l'adosser à celle de mes parents.

 

 

 

 Ça ne m'intéresse pas les fermes de 1.000 vaches. Faut que ça reste humain. Je sais qu'on paye toute notre vie. Il faut donc se contenter de faire des investissements utiles pour améliorer les conditions de travail.

 

 

 

Mes parents n'ont pas de dette. L'exploitation est saine ».

 

 

 

 Pour le jeune agriculteur, le problème est ailleurs. S'il monte à Paris avec les JA et la FDSEA, c'est pour que « tout le monde se retrouve avec les mêmes charges sociales. Il faut que les Allemands et les Espagnols paient leurs salariés comme les Français ». Autre revendication : que les contraintes environnementales soient identiques.

 

 

 

 Et là, Ludovic parle en connaissance de cause. Depuis son bac pro, il a roulé sa bosse dans diverses exploitations et il a découvert les pratiques agricoles en Roumanie. « Là-bas, ils font ce qu'ils veulent avec les normes environnementales ! ».

 

 

 

 Baisse immédiate des charges

 

 

 

 Son analyse : « À Paris, on aura du mal à avoir des accords sur les prix. On voit ce que ça a donné pour le porc. L'État a imposé... et ça n'a pas marché. Pour le lait, il faudrait obtenir 340 à 350 € les 1.000 litres pour couvrir les prix de revient. On est bien en dessous ». En attendant une éventuelle harmonisation européenne des normes, qu'attend-il de la manif de Paris de demain ?

 

 

 

 « Que l'État baisse les charges et simplifie les règles.

 

 

 

 Ce n'est pas normal qu'on doive passer un jour par semaine au bureau ». Ludo et sa vision de l'agriculture ont-ils un avenir dans un monde globalisé où la volatilité des prix fait loi ? Le jeune agriculteur en est persuadé. Sa copine aussi. Parmi les jeunes agriculteurs déjà installés qui l'accompagnent à Paris, on sent quelques certitudes ébranlées et le sentiment que des grands bouleversements douloureux sont encore à venir.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/ludovic-pensec-en-tracteur-jusqu-a-paris-02-09-2015-10758195.php

 

 

 

 

 

 

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