UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/07/2015

Les "barbus" de l'informatique administrative...

Le débat "récurrent" entre "libre" et "Microsoft" est probablement le dernier de la série !

Clavier, touche Microsoft.jpg

Aujourd'hui encore, les partisans du Libre remontent à l'assaut ! On invoque bien entendu le coût des licences, mais on ferme les yeux sur la productivité globale des systèmes informatiques de l'Administration !

C'est ainsi que l'on oublie le Dossier Personnel médical, l'identification unique à l'APHP, le système de paye Louvois, le logiciel unique de paye pour l'Administration...

Le cimetière "financier" des projets entamés et abandonnés est "plein"... le bilan financier est "invisible"...

Aujourd'hui l'interopérabilité des suites est en cause, avec le choix entre l'Open XML et l'ODF... la bataille de 14-18 entre barbus et microsoftiens...

Fort heureusement, Microsoft est en train de "muter", et d'aborder le développement sous plusieurs systèmes d'exploitation : Windows d'abord, puis Linux, IOS et Android, les arrières petits enfants d'UNIX... même l'EDI, Visual Studio sort sous peu une version universelle, qui devrait séduire "les barbus" !

Windows 10, et le reste, à la conquête définitive de l'Administration française ? A good job !


 

Henri Verdier à la tête d'une nouvelle entité numérique ?

 

Les Echos du 15 juillet 2015

 

Sandrine Cassini

 

 

 

Selon nos informations, le gouvernement a décidé de fusionner la Disic, le DSI de l'Etat, Etalab, la mission dédiée à l'ouverture des données publiques, donc à l'« open data », et la partie innovation du SGMAP (Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique), dans une même entité, qui s'appellera la Direction interministérielle du numérique et des systèmes d'information et de communication, la Dinsic. Dans un premier temps, Jacques Marzin devrait rester à la tête de l'entité. Son numéro deux serait l'actuel patron d'Etalab, Henri Verdier. Mais ce dernier, qui n'a pas souhaité faire de commentaire, devrait en devenir le numéro un à l'automne. A ce moment-là, Jacques Marzin, fonctionnaire d'Etat, devrait retourner à son corps d'origine.

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150715/lec2_high_tech_et_medias/021206044156-henri-verdier-a-la-tete-dune-nouvelle-entite-numerique-1137151.php?BDraMJY4Ixyg0syw.99

 

 

Informatique, l’administration tente de réduire le poids de Microsoft

 

Les Echos du 15 juillet 2015

 

Sandrine Cassini

 

 

 

Le géant américain espère encore que Matignon refusera d'approuver l'orientation préconisée par la Disic. - Photo Shutterstock

 

Un document administratif entériné par la Disic, le DSI de l’Etat, privilégie les logiciels libres. Les ministères réfléchissent également à s’équiper d’une messagerie « open source ».

 

 

 

 

Le bras de fer a l’air technique. Il est en réalité éminemment politique et lourd de conséquences financières. La Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’Etat (Disic), chargée d’harmoniser et de réduire les coûts de l’informatique de l’Etat, a rendu au Premier ministre la dernière version de son référentiel général d’interopérabilité (RGI). Le document, qui doit être adopté par arrêté ministériel, fixe les formats informatiques permettant aux documents et aux applications utilisés par les pouvoirs publics (ministères, administrations, collectivités territoriales…) d’être « interopérables », autrement dit lus et utilisés par tous.

 

Dans sa version finale, la Disic préconise l’utilisation d’Open Document Format (ODF), un format de logiciel libre, au détriment d’Open XML, utilisé dans tous les outils bureautiques et de communication de Microsoft (Outlook, Word, Excel, PowerPoint, etc.). La version initiale du nouveau RGI excluait même purement et simplement le fameux Open XML. Il sera finalement toléré. De fait, son exclusion catégorique aurait obligé les administrations ayant développé des outils sur ce format à en changer manu militari et, donc, à engager des dépenses supplémentaires, ce que la Disic n’a pas souhaité. Si tous les éditeurs de logiciels propriétaires sont potentiellement concernés, les conséquences sont plus lourdes pour le premier éditeur mondial. Le nouveau RGI va de fait encourager les administrations à se défaire de Microsoft.

 

Le géant américain comme le Syntec numérique, qui défend éditeurs et SSII, espèrent encore que Matignon changera son fusil d’épaule et n’entérinera pas le nouveau RGI. Dans son document, la Disic justifie son choix en assurant qu’ODF est soutenu par « tous les autres éditeurs ». Et qu’Open XML est « complexe » et « manque d’ouverture ». Dans l’entourage de Microsoft, on rétorque qu’Open XML est une norme ISO indépendante à laquelle ont participé d’autres industriels comme Toshiba, Barclays ou Essilor, qu’ODF n’est pas supporté par certaines suites bureautiques d’Apple et que le futur d’Open XML se décide dans des comités de normalisation et non chez Microsoft.

 

Bataille de gros sous

 

En attendant, le virage pris par la Disic a satisfait les partisans du logiciel libre. « Open XML est un format que personne n’utilise. ODF est très utilisé, simple et bien documenté », dit Jeanne Tadeusz, chargée des affaires publiques de l’April, une association qui milite pour le logiciel libre.

 

Pour d’autres, le DSI de l’Etat ne va pas assez loin. « Il aurait fallu imposer un seul format. Ce n’est pas un coup de canif qui fait vaciller le chêne », dit Alexandre Zapolsky, patron de Linagora , spécialisé dans le logiciel libre et dont l’Etat est un client important.

 

De fait, derrière les normes se cache une bataille de gros sous. Linagora espère récupérer la messagerie de l’Etat, un autre chantier « logiciel libre » de la Disic. Le DSI de l’Etat aimerait rationaliser la kyrielle de messageries utilisées au sein du gouvernement. Une solution « libre », en concertation avec les différents ministères, est à l’étude. Actuellement, Linagora équipe, selon nos informations, un peu moins de la moitié des quelque 900.000 agents, devant Microsoft. Evidemment, la question est de savoir s’il va être fait appel à un prestataire extérieur ou à l’interne. En plus d’une boîte mail développée sur du logiciel libre, la Disic réfléchit aussi à recourir à Microsoft. Pour le moment, elle considère que ses tarifs sont encore trop onéreux.

 


Henri Verdier à la tête d’une nouvelle entité numérique ?
Les éditeurs américains mis à l’écart de l’administration française

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150715/lec2_high_tech_et_medias/021204971064-informatique-ladministration-tente-de-reduire-le-poids-de-microsoft-1137140.php?u3bWuazayCkzH6We.99#xtor=EPR-12-%5Btech_medias%5D-20150715-%5BProv_%5D-1104545%402

 

Le gouvernement essaie de faire émerger une solution concurrente des géants américains

 

Sandrine Cassini

 

Les Echos du 15 juillet 2015

 

 

 

Manuel Valls a attribué 10,7 millions d’euros à un programme de recherche conduit par Linagora pour développer une offre indépendante face à Microsoft et Google.

 

Le gouvernement n’a pas perdu espoir de créer des alternatives à Microsoft et à Google. Manuel Valls a attribué, le 8 avril dernier, un financement de 10,7 millions d’euros, puisés dans les investissements d’avenir, à un programme de recherche destiné à faire émerger « une nouvelle génération de plate-forme logicielle en “open source” ». En charge du projet : la société française Linagora, spécialisée dans le logiciel libre. « Ce programme sera développé dans le cadre d’un consortium associant les laboratoires de Polytechnique et de l’Inria et deux PME, Nexedi et XWiki », explique le fondateur de Linagora, Alexandre Zapolsky.

 

L’idée : « Créer le bureau virtuel du futur [afin] d’assurer une offre française indépendante dans un domaine dominé par les acteurs américains (Microsoft Office et Google Docs) », dit la lettre du Premier ministre. Il s’agit donc de développer une suite bureautique française en ligne, telle qu’Office 365 de Microsoft, où l’utilisateur accède directement sur le Web à partir d’une interface unifiée à un ensemble d’outils (boîte mail, tableur, traitement de texte, messagerie instantanée, etc.).

 

Modèle pair à pair

 

« Nous voulons réécrire une offre Internet fondée sur un modèle pair à pair, qui ne passerait pas par un serveur central. C’est un défi technologique, ainsi qu’en matière de sécurité », explique Alexandre Zapolsky, qui précise qu’en tout le montant du programme de recherche atteint 20 millions d’euros. « On pense qu’entre les américains et les chinois, il y a une place pour une troisième voie, et elle passera par l’“open source” », lance-t-il.

 

Cette suite logicielle d’un nouveau genre est censée voir le jour d’ici à un an et demi ou deux ans. De quoi laisser une bonne longueur d’avance aux concurrents américains. D’autant que les sommes investies dans ce programme de recherche paraissent bien modestes au regard des financements injectés et des équipes dédiées de Google et surtout de Microsoft, grand spécialiste de la bureautique, qui travaille depuis des années sur Office 365.Mais Alexandre Zapolsky assure que Linagora « est le plus gros investisseur privé en “open source” [en France], avec un tiers de sa masse salariale dédiée à la recherche, soit 50 de ses 150 salariés ».

 

En attendant de pouvoir offrir un pack de services complets à l’administration, Linagora équipe déjà 40 % des ministères de sa messagerie OBM, fournit également aux ministères des Finances, de l’Agriculture, de l’Intérieur ou de la Justice LinShare, un système de partage de fichiers dans le cloud (décentralisé), « équivalent de Dropbox ou du Drive de Google », vante le fondateur de Linagora. Alexandre Zapolsky tente aussi de pousser au sein de l’Etat son réseau social d’entreprise, ou encore Hubl.in, un système de visioconférence.

 

Linagora, qui fête ses quinze ans cette année, a généré, selon son fondateur, « un chiffre d’affaires annuel de 11 millions d’euros en 2014 », dont la moitié grâce à l’Etat.

 

Lire aussi

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150715/lec2_high_tech_et_medias/021206043891-le-gouvernement-essaie-de-faire-emerger-une-solution-concurrente-des-geants-americains-1137116.php?pCer3Q8gCPfTyBXi.99#xtor=EPR-12-%5Btech_medias%5D-20150715-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.