30/06/2015
La Région proche ne vit plus à l'heure des "calèches" !
L'équipe municipale de Saint Pierre est "petit calibre"...
Le changement promis, les belles promesses électorales sont pulvérisées par les problèmes quotidiens, l'absence de professionnalisme, la dérive "molle du personnel municipal !
Un exemple à Kerbourgnec, lors d'un coup de vent d'Est, qui accumule du sable fin sur le route... 3 municipaux, un "tracto-pelle", une voiture de service et un "souffleur" de feuilles mortes...3 heures de travail pour envoyer une grande partie du sable dans une propriété privée ! Pas de chef, pas de contrôle, une équipe (?) auto-gérée...
L'arriération d'un travail simple et manuel à Saint Pierre Quiberon ne prépare certainement pas aux nouvelles technologies, qui s'implantent "ailleurs" !
L'avenir, ici, commence par une organisation du travail manuel de qualité !
Pépinières de Penhouët, florissantes !
Télégramme du 2 juin 2015
Véronique Le Bagousse
Armel Ropert, Gildas Raulo et Gérard Ropert dans les allées de la pépinière de Penhouët.
Installée pendant 30 ans rue du Vincin, l'entreprise de paysage des frères Ropert s'est implantée sur La Butte du Roc à Ploeren en 2012. Un changement d'adresse synonyme de développement vers une nouvelle activité : la pépinière. « Nous avons la fibre pour les plantes depuis l'enfance ».
Pour Armel Ropert comme pour son frère Gérard, aucun doute, leurs parents agriculteurs ne sont pas pour rien dans leur vocation de paysagistes. Installée pendant une trentaine d'années rue du Vincin à Vannes, l'entreprise familiale créée en 1982 s'est longtemps cantonnée à son activité première, le paysage. « Dans nos locaux vannetais, nous étions à l'étroit, totalement enclavés et nous n'avions aucune possibilité d'étendre nos activités. Mais l'idée de créer une pépinière nous trottait dans la tête depuis de longues années. Alors lorsque l'opportunité s'est présentée, nous n'avons pas hésité une seconde », assure Gérard Ropert, co-fondateur de l'entreprise.
Sept embauches
En 2010, le projet d'implantation de la pépinière de Penhouët à Ploeren prend forme peu à peu, mais ce n'est qu'en 2012, qu'elle voit le jour à Luscanen en bordure de voie express. « L'endroit nous a immédiatement séduits et surtout nous avons tenu à jouer la carte du développement durable, en intégrant notre activité le mieux possible dans le paysage ». Les frères Ropert ont choisi un site stratégique, proche de leurs clients, des grandes voies de communication et... du golfe du Morbihan. Mais surtout ils ont voulu préserver la beauté des lieux et mettre en place une politique de récupération de l'eau. « Cette nouvelle activité a également généré sept embauches notamment celles de Gildas Raulo, et Jean-Yves Gourmil, les responsables de la pépinièr e qui ont largement contribué à la réussite de la pépinière ». Trois hectares de plus Aujourd'hui, trois ans après ce changement d'adresse, Ropert paysage, est une entreprise florissante...
De 5.000 m², elle est passée à six hectares en investissant l'an dernier dans un second terrain de trois hectares supplémentaires de l'autre côté de la voie express.
« Cette acquisition nous a permis de créer un site de production. Aujourd'hui, cela représente 80.000 à 100.000 plants soit 70 % de notre activité annuelle », explique Armel Ropert. L'entreprise n'en a pas oublié pour autant son coeur de métier, le paysage. « Nous aménageons des parcs et des jardins, nous les entretenons et notre particularité, nous nous chargeons de la maintenance des sols sportifs dans un rayon de 100 à 200 km ».
Poursuivre le développement
Entre le paysage et la pépinière, l'entreprise compte 4.000 clients, particuliers et professionnels qui viennent chercher chez elle la diversité et la qualité. Avec 1.000 espèces, parmi lesquelles des plantes rares comme des camélias miwaki en nuage, des érables japonais, des bambous bleus ou des oliviers à plateaux, Ropert paysage offre une grande variété d'arbres, d'arbustes, fleuris ou non dont les prix s'échelonnent de 5 € à 6.000 €. Affichant un chiffre d'affaires global de 5 millions d'euros et une progression de 10 à 15 % par an, la société poursuit son développement et ne manque pas d'ambition. Et si elle souhaite « maîtriser sa progression de manière raisonnable », elle a déjà plusieurs projets dans ses cartons à commencer par une augmentation du nombre de serres. « Nous allons doubler leurs surfaces en passant de 1.000 à 2.000 m² ». Pour le reste, « on verra mais notre objectif est avant tout de coller à la demande de la clientèle », affirment les deux frères.
En complément
C'est un jardin extraordinaire... Lorsque l'on a parmi ses salariés un collectionneur de plantes rares, il faut en profiter. Entraînées par des élèves de l'École supérieure d'architecture d'intérieure (IFAT), Ropert paysage et la pépinière de Penhouët, participent depuis le 23 avril et jusqu'au 1e r novembre prochain à une belle aventure. Sélectionnée parmi 300 candidats français et étrangers, la société fait partie de ses trois entreprises bretonnes retenues pour exposer au Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire, un rendez-vous prestigieux pour les amoureux d'espaces verts d'exception. Déclinée cette année sur le thème des « Jardins de collections », cette manifestation représente une véritable vitrine pour la société.
Encore plus de notoriété
Même si elle avoue avoir peu de retombées au niveau local, elle reconnaît que ce genre d'événement apporte une certaine notoriété et ne cache pas sa fierté d'être parmi les 30 jardins extraordinaires présentés cette année. « Le jardin de Philéas », clin d'oeil à Philéas Fogg, fait référence à un herboriste voyageur... Gildas Raulo, le collectionneur de la pépinière s'en est donné à coeur joie pour mettre en valeur ses plantes rares, dans un concept architectural remarquable et réalisé pour fleurir tout au long du festival. Et comme l'entreprise aime les défis, elle participe également en ce moment aux jardins éphémères, dans le même esprit de voyage et de découverte... On peut en profiter devant le Conservatoire, sur le rond-point face au kiosque à musique.
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Lorima, le leader mondial des mâts carbone
Télégramme du 8 juin 2015
Lorima a fabriqué les mâts des cinq plus grands catamarans au monde. Lorima est l'une des premières entreprises du nautisme installées sur l'ex-base des sous-marins de Lorient. Elle tire toujours son épingle du jeu grâce à ses immenses mâts en carbone, légers et résistants, conçus d'un seul tenant dans un autoclave spécial.
Dans les alvéoles d'un grand blockhaus de l'ex-base des sous-marins, Lorima dispose de 5.500 m², d'une nef de 100 m de long, d'un autoclave de 37 m et d'une cabine de peinture de 38 m. Aux manettes, Vincent Marsaudon s'appuie « sur une équipe très qualifiée et fidèle d'une trentaine de personnes en interne et autant en sous-traitance. Ce qui permet à Lorima d'atteindre les 5,5 M€ de chiffre d'affaires ».
L'entreprise est reconnue internationalement pour ses espars en composite destinés à la course au large. Ils équipent les bateaux Banque populaire, Groupama, Macif, Sodebo... Lorima est aussi le fournisseur officiel de la Class Imoca. « Nous travaillons au quotidien sur la performance avec les constructeurs, les architectes, les voileries et les écuries de compétition ». Ses clients sont aussi les constructeurs de super-voiliers et de méga-yachts. Le secteur du yachting et la croisière bénéficient ainsi de l'expérience de la course au large. « Ce transfert de technologie des Formule 1 des mers vers le yachting a permis à Lorima d'être référencée par les plus prestigieux chantiers internationaux.
» Les recherches technologiques et l'outil ont aussi séduit les secteurs de l'aéronautique, de l'éolien de précision et de l'automobile.
« On y a toujours cru » Vincent Marsaudon le reconnaît, il a été approché par d'autres villes. Mais l'accueil des teams et la volonté de quelques responsables des PME du nautisme de travailler ensemble l'ont dissuadé de déménager. L'aventure nautique à Lorient, dont l'économie reposait initialement sur la pêche et l'arsenal, il y a toujours cru : « Nous en étions persuadés pour une simple et bonne raison. Il y avait tout à faire. La volonté politique de Jean-Yves Le Drian, des patrons de PME plus que motivés, un ambassadeur comme Alain Gautier, cela permet d'avancer... ».
Aujourd'hui, il souhaite davantage de cohésion entre tous les opérateurs. « Travailler ensemble de façon intergénérationnelle, ce n'est pas forcément simple ».
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Sagemcom, comment Linky a boosté le site de Dinan
Télégramme du 23 juin 2015
Isabelle Halliez
En tout, dix lignes de production et une douzaine de robots seront en service. Se convertir ou mourir, le site de Sagemcom MEI à Dinan (22) a choisi. À partir du mois d'août, les premiers compteurs Linky y seront fabriqués. Un défi industriel indispensable pour préserver l'emploi. 18 mois de travail et dix millions d'euros investis pour transformer leur site breton en première usine de France pour la fabrication des compteurs Linky, c'est le pari qu'est en train de réussir Sagemcom MEI. Les premiers compteurs électriques intelligents y seront fabriqués en août, les Gazpar, leur équivalent pour le gaz, en février 2016. Suite à la perte d'un contrat avec Orange, l'entreprise avait cédé une grande partie de son activité bretonne à Cordon Électronics en 2010 et n'employait plus que 32 salariés pour la fabrication de consommable pour l'impression et le fax : « Un secteur en chute libre, décrit Patrice Guegan, directeur industriel. On avait une activité qui était portée à disparaître fin 2015 et on n'imaginait pas la fermeture du site. » Deux appels d'offres remportés Sagemcom MEI répond alors aux appels d'offres d'ERDF et de GRDF pour fabriquer les nouveaux compteurs intelligents qui vont bientôt équiper tous les foyers français. Courant 2014, c'est le jackpot, le groupe décroche une grande partie de ces deux marchés : cinq millions de Gazpar à fabriquer d'ici à 2022, et 1,2 million de Linky d'ici à 2017.
Si l'entreprise possède une usine en Tunisie, c'est à Dinan qu'elle veut faire fabriquer ces nouveaux compteurs : « Ce sont de très grandes séries et c'est pour cela qu'on peut les fabriquer en France, car on sait qu'on va pouvoir amortir notre investissement », explique Sylvaine Couleur, directrice de la communication. 70 embauches en vue Depuis un an, le site breton prépare sa mutation. Pour avoir des locaux mieux adaptés, Sagemcom MEI est en train de s'installer sur un nouveau site. 60.000 compteurs y seront fabriqués d'ici à la fin de l'année. À l'horizon 2017, la production sera de plus de deux millions par an et l'entreprise espère embaucher 70 salariés supplémentaires. Pour former ses salariés, l'entreprise investit deux millions d'euros sur trois ans : « On passe d'une activité non robotisée à un site ultra-robotisé, affirme Catherine Jacquot, responsable des ressources humaines. Ce n'est plus du tout le même métier, notamment pour les opérateurs. » Une fois cette reconversion accomplie, Sagemcom MEI imagine un avenir plutôt serein : « On va avoir une première phase importante pour installer des compteurs partout, explique Patrice Guegan. Mais ensuite, on n'arrête pas de vivre. Il y aura toujours de nouveaux bâtiments à équiper, même s'il s'agit de volumes moins importants. » Surtout, l'entreprise vise l'international avec une demande croissante en compteurs intelligents, et ce un peu partout dans le monde.
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