27/06/2015
Chantier STX à Saint Nazaire ? un avatar de plus...
La déconfiture du Conglomérat coréen majoritaire met l'Etat français au pied du mur !
Les "glorieux Chantiers de l'Atlantique" survivent aux différents coups de tabac de la construction navale. Après avoir passé la main "aux étrangers", l'Etat (via BPI France) se retrouve à nouveau sur la scène pour trouver un fiancé digne de cette entreprise, dont l'excellence est la construction de bateaux de croisière de plus de 1000 cabines, de BPC russes, qui risquent de rouiller à Brest et à Toulon... Fincantieri, le chantier italien, qui est spécialisé dans les bateaux de moins de 1000 cabines, est le seul en Europe à vivre de ses activités...
Pour bien se vendre, une entreprise doit afficher de "copieux résultats"...
Journée olympique à SPQ, le soutien pour Paris 2024
Télégramme du 25 juin 2015
Afin de manifester la place de l'ENVSN dans le développement du sport et son soutien à la candidature de Paris 2024, les personnels et les stagiaires se sont réunis, le temps d'une photo, devant les supports olympiques et la baie de Quiberon. Depuis 1948, la Journée olympique est célébrée le 23 juin, date de la création du CIO (Comité international olympique) en 1894 à Paris.
L'ENVSN (école nationale de voile) qui contribue à la préparation des équipes de France aux rencontres sportives internationales, en qualité de centre multi-ressources pour la Fédération française de voile, et de centre d'entraînement national pour la voile paralympique, a également voulu organiser un rassemblement avec les personnels et les stagiaires le temps d'une photo, devant les supports olympiques, pour marquer son soutien à la candidature de Paris 2024.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/saint-pierre-quiberon/journee-olympique-le-soutien-pour-paris-2024-25-06-2015-10680975.php
Daewoo ne veut plus des chantiers navals STX France
Les Echos du 26 juin 2015
Les chantiers navals STX France, basés à Saint Nazaire et à Lorient, sont aujourd’hui détenus par la Korea Development Bank (KDB) - AFP
Le conglomérat sud-coréen Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) n’est finalement pas candidat à une reprise des 66,7% des chantiers navals STX France.
Après avoir longtemps laissé entendre qu’il envisageait de prendre le contrôle des chantiers navals STX France, basés à Saint Nazaire et à Lorient, le conglomérat sud-coréen Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) vient d’indiquer qu’il ne serait finalement pas candidat à une reprise des 66,7% de l’entreprise aujourd’hui détenus par la Korea Development Bank (KDB). L’Etat français, qui détient, lui, par le biais de Bpifrance, 33,4% de la société, va devoir aider à la recherche d’un autre acheteur potentiel dans ce dossier qui tarde à être solutionné.
Pour justifier, hier, à l’occasion d’une conférence de presse, son refus d’engager son entreprise dans une nouvelle acquisition, Jung Sung-Leep, qui vient tout juste d’être nommé à la tête de DSME, le deuxième plus gros constructeur naval coréen, a indiqué que l’équilibre financier de son groupe n’était pas encore pleinement rétabli. “Il est trop tôt pour nous pour dépenser des ressources dans la construction de navires de croisière”, a expliqué le PDG. “Nous devons plutôt nous concentrer sur nos trois activités principales qui sont les navires de marchandises high-tech, les plateformes offshore ainsi que les sous-marins ou les autres types de bâtiments militaires”.
Ayant longtemps travaillé au sein de STX Europe, l’ancienne maison mère de STX France, qui a depuis été démantelée suite à la restructuration du conglomérat coréen STX, le PDG a dressé un tableau plutôt optimiste pour l’avenir des chantiers français. Il a ainsi rappelé que STX France était profitable. Après une période plus incertaine, les chantiers français ont reçu, depuis 2014, plusieurs grosses commandes. SMC fait ainsi construire par STX France deux paquebots de croisière. Et les opérateurs Royal Caribbean et American Celebrity viennent, eux aussi, de commander des navires au constructeur.
Ayant longtemps semblé privilégier une solution entre acteurs coréens, la KDB qui a besoin, pour des raisons financières, de céder ses parts dans STX France va devoir reprendre sa recherche d’un repreneur avec les banques d’affaires qui portent le dossier de reprise. D’autres candidats, notamment les chantiers italiens de Fincantieri avaient, un temps, été évoqués par la presse économique coréenne mais ils ne semblaient pas être en mesure de faire l’unanimité chez tous les actionnaires et partenaires de STX France.
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