12/06/2015
La 78ème promesse de François Hollande !
En trois années, l'absence d'activité économique met à mal tous les équilibres, construits après la deuxième guerre mondiale...
Les rapports de revenus entre actifs et retraités créent de nouveaux comportements "à l'américaine" : le travail après 75 ans en supermarché ! et par conséquent une modification du marché du travail, qui risque d'avoir plus d'impact que les "mesurettes PME"...
L'épargne, fournie par les plus âgés, se dirige vers la consommation, entrainant un "malaise d'activité" chez les intermédiaires financiers. Une offre de vente "surmultipliée" sur le marché de l'immobilier risque également de déprimer ce dernier, avec la fin des activités connexes (entretien des jardins, artisanat de rénovation, personnel de service...).
L'appauvrissement "général" commence évidemment par les "sans dents" !
Niveau de vie, pourquoi les actifs vont distancer les retraités
Les Echos du 11 juin 2015
Du fait de l’indexation des pensions sur l’inflation et non plus sur les salaires, le niveau de vie relatif des retraités va baisser.
Mieux vaut être retraité aujourd’hui que demain. Selon l’avant-projet de rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR), le niveau de vie moyen des retraités équivalait à 103 % de celui des actifs en 2012. A l’origine inférieur, il n’a cessé de croître jusqu’en 1996, en grande partie pour des raisons structurelles : amélioration des carrières féminines, baisse du poids de certains régimes… Ce niveau de vie s’est stabilisé depuis. Mais ce n’était peut-être qu’un accident de l’histoire. Selon le COR, la courbe est en train de s’inverser. Du coup, le niveau de vie des retraités ne sera plus que de 81 % à 94 % de celui des actifs en 2040.
Baisse de la pension nette moyenne
Le niveau de vie relatif ne dépend pas uniquement de la pension, qui ne pèse en moyenne que 50,9 % du revenu d’activité brut de l’ensemble des personnes en emploi. Nette des prélèvements sociaux, qui sont plus cléments que pour les actifs, la pension relative grimpe à 61,4 %. Il faut y ajouter les revenus du patrimoine, la fiscalité, les allocations logement et autres transferts sociaux. Par ailleurs, le revenu disponible doit être divisé par le nombre d’unités de consommation : or les ménages de retraités ont généralement moins de personnes à charge que les actifs. Et encore, cet indicateur ne tient pas compte du fait que les retraités sont plus souvent propriétaires de leur logement et ont donc moins de frais.
La raison principale de la dégradation relative programmée du niveau de vie des retraités, c’est la baisse de la pension nette moyenne (en incluant les prélèvements sociaux). Cette dernière va chuter par rapport au revenu net moyen, du fait de l’indexation des pensions sur l’inflation. Or les salaires croissent plus vite que les prix. Chaque année, l’un progressant plus vite que l’autre, le fossé s’élargit. En 2013, le pension nette avait atteint 65,5 % des revenus d’activité nets. Ce ratio va repasser sous 60 % autour de 2025, dans le scénario médian projeté par le COR.
Appauvrissement relatif des retraités
Plus la productivité s’accroîtra, plus la situation des régimes de retraite s’améliorera… et moins les retraités seront avantagés par rapport aux actifs. « Ainsi, la pension moyenne relative des retraités diminuerait dans les cinq scénarios économiques entre 2013 et 2060, entre –13 %, si les revenus d’activité augmentent à long terme de 1 % par an en plus de l’inflation (scénario C’) et –31 % s’ils augmentent à long terme de 2 % par an au-delà de l’inflation (scénario A’). » L’appauvrissement relatif des retraités n’est donc pas forcément une mauvaise nouvelle, si la croissance repart, car il n’est pas synonyme de stagnation, voire de baisse des pensions. Le COR rappelle d’ailleurs que les retraités sont plutôt mieux lotis avec un taux de pauvreté de 8 % contre 14 % dans l’ensemble de la population.
Quand on prend sa retraite, on se soucie peu de la pension relative. On regarde plutôt son taux de remplacement par rapport à ses revenus antérieurs. Là aussi, il y aura une dégradation. Pour un salarié du privé non-cadre né en 1953, qui prend sa retraite actuellement, le taux de remplacement est de 75 % environ. Il resterait supérieur à 66,6 % pour les dix générations qui suivent (jusqu’aux personnes nées en 1963) dans tous les scénarios.
Commentaires
C'est très bien plus vite ca pourrira , mieux ce sera: ca permettra de liquider tous ces potitocards en les pendant ou en les passant au rasoir national... Y a ura du boulot quand la guerre civile commencera...
Écrit par : mortà la république! | 12/06/2015
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