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07/06/2015

Un Maire "contrarié"...

 

La Trinité sur Mer, une commune de la taille de Saint Pierre Quiberon !

Jean-Pierre Le Duvéhat et  Françoise Duperret.jpg

 

L'histoire pourrait se jouer à l'envers ! tant le nouveau Maire souhaite maintenant une "fusion" avec la "riche" Carnac...

 

Cette idylle ressemble de fort près à celle de Saint Pierre avec Quiberon, où les charmes de la solitude vident les poches de la cité la plus pauvre.

 

Vannes tue le casino de La Trin, en ouvrant dans 15 jours un établissement à 20 kilomètres, et qui aura peut-être des effets sur celui de Quiberon !

 

Un Office de tourisme (catégorie 1) coûte cher ! Le passage vers un EPIC (comme à Saint Pierre) ne règle pas celui de la pertinence et de la rentabilité. A La Trinité, 185.000 euros, à Saint Pierre Quiberon, plus de 200.000 euros, pour des budgets de fonctionnement de l'ordre de 2.000.000 d'euros. Un budget "saisonnier", équivalent à celui de l'entretien des routes...

 

La concurrence entre Offices (Quiberon, Saint Pierre, Plouharnel, Carnac et La Trinité sur Mer) est stupide, car aujourd'hui les moyens informatiques permettent de promouvoir et partager l'information touristique de façon productive, et sans personne en hiver !

 

La "saisonnalité" des activités sur nos communes pousse à la "transhumance obligatoire" vers les stations de sport d'hiver...

 

 La transformation vers un EPIC ne règle pas l'ajustement des dépenses à la taille des

finances de la commune !

 


Finances de La Trinité sur Mer, l'avenir s'assombrit

Télégramme du 6 juin 2015

Loïc Berthy

 

Le ciel n'est pas du tout dégagé pour les finances de la communes.

 Le maire cherche des solutions. Dotations de l'État en baisse, fermeture probable du casino, menaces de déclassement touristique de la commune, la situation économique n'est pas des plus favorables.

 Le maire, Jean-François Guézet, tente de faire face. Rigueur oblige, l'État se montre beaucoup moins prodigue que par le passé. Les dotations générales de fonctionnement versées à la commune sont passées de 747.000 € en 2013 à 522.000 € cette année et devraient être ramenées à 320.000 € dans deux ans.

 Cela n'est pas propre à La Trinité-sur-Mer, mais la fermeture très probable du casino à la fin du mois et les doutes légitimes sur le maintien des recettes liées au label « Commune classée de tourisme », ressemblent fort à de lourds nuages noirs qui s'accumulent dans le ciel trinitain.

 « Pour le casino, ce n'est pas officiel.

 Mais des signes tangibles montrent que l'établissement va fermer », reconnaît le maire Jean-François Guézet. « On ne peut pas faire autrement » Grâce à l'établissement de jeu, 250.000 € entraient chaque année dans les caisses de la commune. Il faudra faire sans. Le contrat de délégation de service public passé avec le groupe Partouche courait jusqu'en 2021. Est-ce que sa rupture unilatérale va amener la mairie à aller en justice ? Le maire se montre peu précis, se contenant de dire qu'il « ne se laissera pas faire ».

 Il a un autre chantier sur les bras.

 Celui de l'office de tourisme, qu'il souhaiterait ramener dans le giron de la commune, en créant à la fin de l'année un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). Cela fait des remous au sein de l'association, dont le président Éric Rousseau a démissionné mardi soir, au terme d'un conseil d'administration agité. « Ce sont des gens intelligents. Ils peuvent comprendre qu'on ne peut pas faire autrement » tempère Jean-François Guézet.

Main tendue aux autres communes littorales

 Pour le maire, il est indispensable que la commune prenne à son compte cette compétence. « C'est un enjeu stratégique. Cela aurait dû être fait depuis longtemps ». Car depuis 2010, on sait que l'office de tourisme doit monter en catégorie 1, si La Trinité entend conserver son label commune classée de tourisme. Là encore, il est question d'argent.

Grâce à ce label la commune reçoit 300.000 € au titre des droits de mutations.

 Mais le cahier des charges à respecter est exigeant. Trop aux yeux de Jean-François Guézet. « Si l'on suit la réglementation, il faudrait doubler le personnel de l'office de tourisme, qui serait obligé de changer d'implantation. Si l'État ne nous donne pas un coup de main sur ce dossier, je suis bon pour rendre les clés de la mairie ». Autre solution envisagée, se rapprocher d'autres communes du littoral, pour mettre en commun leurs moyens. Mais le timing est très serré. Au point que La Trinité a augmenté sensiblement la subvention qu'elle verse à l'office de tourisme (185.000 €). « Cela va permettre de financer un poste supplémentaire et libérer la directrice, afin qu'elle s'occupe entièrement du dossier de catégorie 1 ». En attendant, la municipalité fait des économies partout où c'est possible.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/la-trinite-sur-mer/finances-l-avenir-s-assombrit-06-06-2015-10656214.php

 

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