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25/05/2015

Mandat municipal ? trop court ou trop long ?

 

La répartition des pouvoirs est le principal enjeu de la loi de décentralisation !

 Petites communes.jpg

A Carnac, on enregistre aujourd'hui le nième round entre Maire et Préfet sur la submersion marine de Carnac plage, avec la mise en cause des expertises, payées par les uns et les autres...On oublie malheureusement les morts de la Faute sur Mer et la condamnation de l'équipe municipale locale !

 

La décentralisation "Deferre" a donné aux Maires le pouvoir d'autoriser les constructions sur leur territoire... avec les désordres liés à ce pouvoir discrétionnaire... disons-même la corruption !

 

Retour donc en arrière aujourd'hui vers un pouvoir préfectoral, plus à l'abri des potentats locaux !

 

L'eau en Morbihan était également aux mains des communes, à travers les syndicats mixtes, conduisant à des situations ubuesques et des tarifs très inégaux. François Goulard a su museler ces courants centrifuges et créer à travers "l'Eau du Morbihan" un partage "départemental" des ressources et des moyens...

 

La centrale à gaz de Landivisiau a pris 10 ans de retard...conçue dans un plan centralisé de l'énergie, avec des tarifs de gaz avantageux, elle se retrouve contestée par le principe de la "transition énergétique" et l'arrivée des champs éoliens de proximité...

 

Le pouvoir préfectoral, englué dans des précautions environnementales, craint tout autant "les bonnets rouges" de la Région que les contestataires du "nucléaire" et les sensibilités bretonnes agricoles...

 

 La création des Intercommunalités au 1er janvier 2014 est loin d'avoir apaisé cette usine à gaz. Elle crée un "super-pouvoir" entre communes et départements, entre pays et Région, qui avance à la vitesse d'un escargot. Gérée par les élus (notamment les nouveaux Maires, qui sont peu formés au jeu politique franchouillard), elle rate le train "des compétences obligatoires", car elle n'offre au démarrage aucune productivité supplémentaire ! Elle perd son temps en débats sans fin d'assemblée de pays sous-développés...

4 échelons pour régler une question, c'est trop ! une alternance communale de 6 ans, c'est trop peu ! Le "pouvoir", et donc la bonne décision s'inscrivent dans le temps...

Les communes "trop petites" doivent impérativement fusionner !

 


Risques littoraux à Carnac,  on va continuer à se battre

Télégramme du  24 mai 2015

 

Olivier Lepick ; « Se battre n'est pas forcément gagner. Nous en sommes conscients ».

L'association des Amis du littoral à Carnac, a fait le point hier soir sur le Plan de prévention des risques littoraux dont Carnac doit se doter. Une occasion pour son maire, Olivier Lepick, de redire sa pugnacité pour amender le projet présenté par l'État. L'association des Amis du littoral à Carnac est une des associations qui fait partie du comité de pilotage chargé de suivre l'élaboration du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) dont Carnac doit se doter, pour se mettre en conformité avec la loi destinée à lutter contre les submersions marines.

 Une législation qui a évolué à la suite de la tempête Xynthia

Une réunion du comité de pilotage s'est déroulée vendredi à Lorient. Une occasion pour le tout nouveau préfet du Morbihan, Thomas Degos, de prendre le dossier et d'apporter plusieurs précisions. Une troisième expertise refusée Le préfet refuse fermement de procéder à une troisième expertise demandée par la municipalité de Carnac, pour départager les deux premières études qui disent strictement le contraire. La première, commandée par l'État, dit qu'une brèche est possible au niveau de Port en Dro ; la seconde, commandée par la mairie, dit le contraire. D'où l'idée avancée par le maire d'en faire une troisième, pour déterminer laquelle dit vrai.

 Deuxième pierre d'achoppement, le préfet refuse aux Carnacois un nouveau calendrier

 Le PPRL devait être bouclé le 16 juin 2015. L'ancien préfet avait accepté un report mais n'a pas pris d'arrêté en ce sens avant de quitter ses fonctions. Le nouveau préfet entérine la situation de fait mais a fait clairement savoir qu'il espérait boucler le dossier pour le début 2016 au plus tard.

Enfin, troisième désaccord, le refus d'accorder à Carnac la notion de centre urbain dense, ce qui permettrait d'adoucir les effets du PPRL

« Un État Léviathan » « On est face à un État Léviathan, sûr de son expertise, qui veut protéger face à des risques qui n'existent pas ou qui sont surévalués », a déploré Olivier Lepick. « Le rouleau compresseur avance. On n'acceptera pas cet état de fait. L'accélération du calendrier est scandaleuse. Heureusement, il y a unanimité des associations qui sont regroupées derrière la commune. Il faut obtenir la notion de centre urbain dense pour Carnac. Il va falloir mobiliser la population.

On va se battre ». La prochaine réunion du comité de pilotage se déroulera le 5 juin. Les dates de l'enquête publique ont été annoncées par le préfet. Elle sera ouverte à partir du 17 août, jusqu'au 16 septembre. Une date qui permettra aussi aux estivants qui ont une résidence secondaire de s'exprimer

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/risques-littoraux-on-va-continuer-a-se-battre-24-05-2015-10639875.php

 

Ressources en eau dans le Morbihan, Guerlédan à sec mais des réserves pleines

 

Télégramme du 23 mai 2015

 

Gabriel Simon

 

 

 

 

 Même si le lac de Guerlédan - l'une des plus grosses réserves en eau du Morbihan - est à sec, il n'y a pas de risques de sécheresse cet été : les nappes phréatiques sont actuellement pleines.

 

La mise à sec du lac de Guerlédan aura-t-elle des conséquences sur l'approvisionnement en eau du Morbihan cet été ?

 

Pas d'inquiétude : la pluviométrie des mois passés a permis de constituer d'importantes réserves. Eau du Morbihan fêtait, hier, ses 40 ans, à Vannes. Le syndicat départemental de l'eau assure la distribution dans 232 communes (611.000 habitants) au prix unique de 1,55 € le m³ plus l'abonnement de 72 €. Sa grande force, a souligné, son président, Aimé Kerguéris, est d'avoir développé un système d'interconnexion qui permet de mutualiser la ressource disponible. 200 kilomètres de canalisations ont, ainsi, été réalisés pour transporter l'eau d'un point à un autre du département.

 

 Ils s'ajoutent aux 7.300 kilomètres de réseau de desserte aux abonnés.

 

 L'eau chargée du Blavet

 

Cette interconnexion est une assurance en cas de pénurie ou de défaillance, a également précisé Aimé Kerguéris. Précisément, a-t-on à craindre de la vidange du barrage de Guerlédan, qui constitue l'une des grosses réserves d'eau du département, pour l'été ? Eau du Morbihan rassure : les réserves et les nappes sont actuellement pleines. « On passera l'été tranquillement. S'il y avait des risques de sécheresse, on le saurait actuellement, car c'est la pluie qui tombe avant mars qui permet de faire des réserves.

 

 Après, c'est la végétation qui absorbe », indique Françoise Jéhanno, directrice d'Eau du Morbihan. Cette interconnexion et la mise en service de l'usine nouvelle de Mangoer 2, à Cléguérec, a permis, de mieux gérer la vidange de Guerlédan. Pendant cette opération, il a fallu, en effet, arrêter l'usine de Mangoer 1 qui ne pouvait plus traiter l'eau trop chargée du Blavet. Celle du déversoir de Pontivy a également été stoppée pour les mêmes raisons. Eau du Morbihan a pu sécuriser l'approvisionnement en apportant de l'eau de Baud et de Ploërmel. Économie sur les douches... « L'enjeu pour les prochaines années est de préserver cette solidarité et cette architecture », a dit Aimé Kerguéris. « Nous devrons faire face aux besoins et aux évolutions démographiques et pour cela nous devrons avoir un périmètre suffisant pour continuer à faire fonctionner cette solidarité entre urbains et ruraux », précise Françoise Jéhanno. La moyenne des abonnés se situe à 15 par kilomètre de réseau alors qu'elle dépasse les 100 dans une ville comme Vannes. D'où des frais plus importants. Raison de plus pour économiser. Selon Eau du Morbihan, la durée moyenne pour une douche est de 8,5 minutes. En le réduisant le temps à 4 minutes, c'est un gain de 45 litres d'eau chaude qui est réalisé et de 315 litres par semaine pour ceux qui se douchent tous les jours...

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/eau-guerledan-a-sec-mais-des-reserves-pleines-23-05-2015-10638422.php

 

 

 

 

 

 

Centrale au gaz de Landivisiau, feu vert du préfet

 

 

 

Télégramme du 12 mai 2015

 

 

 

Ronan Tanguy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans surprise, le préfet du Finistère a signé, mercredi dernier, l'autorisation d'exploiter une centrale de production d'électricité au gaz à Landivisiau.

 

 

 

 Les feux sont donc au vert pour le porteur du projet. « On espère entamer les travaux début 2016 », annonce le P-DG de Direct Energie, Xavier Caïtucoli. Xavier Caïtucoli, comment avez-vous accueilli la décision favorable à votre projet rendue par le préfet du Finistère ? On l'attendait, ce n'est pas une surprise. Ça vient conclure une procédure très longue. La centrale dispose désormais de toutes les autorisations nécessaires. C'est une étape essentielle qui a tenu compte de tous les avis favorables, de l'Agence régionale de santé, de la commission d'enquête, de la direction régionale de l'environnement, etc. Notre dossier a été monté avec un gros souci de qualité. C'est relevé par tout le monde, y compris l'Autorité environnementale qui a cité en exemple notre étude d'impact. Ça nous a renforcés sur le fait que notre dossier est transparent, juste et complet. Tous ont souligné la qualité de la concertation qui a été menée bien au-delà de ce qu'exigeait la réglementation. Il n'y a donc plus d'obstacle à la construction de la centrale... Le projet va suivre son cours.

 

 

 

 Quand imaginez-vous la pose de la première pierre ?

 

 

 

 Le plus vite possible, on espère. Sans doute en début d'année prochaine. L'objectif, c'est que cette centrale soit opérationnelle pour l'hiver 2017-2018. Les opposants vous reprochent d'avoir entamé les sondages sans avoir attendu la décision du préfet. N'était-ce pas mettre la charrue avant les boeufs ? On avait le permis de construire depuis octobre. Alors, évidemment, on ne construit pas sans être certain de pouvoir exploiter. Mais voilà, c'étaient des travaux préalables. Je ne polémique pas sur ce sujet-là.

 

 

 

Plusieurs recours ont déjà été déposés et les opposants ont annoncé qu'ils attaqueront la décision du préfet. Vous n'avez pas peur que le tribunal leur donne raison ?

 

 

 

 Nous sommes des industriels, donc on vit avec des risques. Mais on n'a pas peur car ce projet de 450 millions d'euros d'investissements a un extraordinaire soutien démocratique.

 

 

 

 Lors des élections départementales, le seul candidat anti-centrale a obtenu moins de 5 % des inscrits. On ne peut donc pas dire qu'il y a un déni de démocratie. Ceux qui sont dans le déni, ce sont ceux qui contestent cette réalité démocratique. Après, s'ils veulent tenter de nous retarder par des moyens légaux, ce sont les règles du jeu. Mais quand c'est fait de manière illégale, agressive et parfois violente, c'est inacceptable.

 

 

 

 Vous faites allusion à la destruction des clôtures, il y a un mois, lors de la manifestation des opposants ?

 

 

 

 Je pense aux gens qui pénètrent de manière illégale sur le site, qui dégradent des outils de travail comme les engins de chantier des entreprises chargées du sondage. Ceux qui ont saccagé les clôtures sont incohérents. Ils prétendent vouloir protéger l'environnement et détruisent une clôture qui préservait des espèces protégées. Eux vous reprochent d'avoir détruit ces espèces protégées. C'est le cas ? Faux, tout est fait en respectant les autorisations. On va d'ailleurs très prochainement expliquer à la population ce qu'on a entrepris afin de protéger la zone humide, pour permettre la nidification des reptiles, pour que la linotte mélodieuse puisse continuer à nidifier.

 

 

 

 Mais ne craignez-vous pas, malgré tout, une radicalisation comme cela a pu être le cas sur d'autres projets ailleurs en France ?

 

 

 

 Je ne suis pas inquiet. Mais face aux actes de dégradation, j'ai demandé au préfet d'être vigilant afin que le droit soit respecté.

 

 

 

 En complément

 

 

 

« On va assister à une radicalisation »

 

 

 

La décision du préfet a fait réagir aussi bien les opposants que les partisans du projet de centrale au gaz. Alain Le Suavet (Gaspare) : « On croit encore en notre scénario ». « Cette décision ne nous surprend pas. Plus les autorisations tombent et plus ça va être dur de faire avorter ce projet qui est pourtant inutile. Malgré tout, on reste combatif. En 2006, le projet de centrale à Ploufragan (22) avait aussi toutes les autorisations mais il n'avait pas abouti par choix politique. Nous, on continue de croire en notre scénario alternatif que l'on va actualiser. On attend d'ailleurs, avant fin 2014, le prévisionnel de RTE pour les années à venir en termes de consommation d'électricité. D'ici l'été, la loi sur la transition énergétique va tomber. Et puis, à la fin de l'année, il y a les élections régionales...

 

 

 

 On a déposé deux recours gracieux concernant l'arrêté sur les espèces protégées.

 

 

 

Si on n'a pas de réponse du préfet et du ministère de l'Agriculture à ce sujet, on ira sans doute en contentieux ». Jean Le Vourc'h (Gesper) : « Enfin ! » « Enfin ! Normalement, un préfet a trois mois pour rendre sa décision. Là, on a attendu presque cinq mois ! Pourquoi ça a tant tardé ? Je ne sais pas, moi. Mais en France, on ne sait jamais. Regardez le projet de la Sill à Plouvien qui est embourbé. On voudrait tuer ce pays qu'on ne s'y prendrait pas autrement... Cette décision est une bonne nouvelle, c'est clair. C'est un signe encourageant pour les investisseurs potentiels.

 

 

 

 Si on veut développer de l'emploi dans ce pays, il faut de l'énergie.

 

 

 

 Les opposants parlent de démocratie. Mais aux dernières élections, ils ont fait quoi ? Ils prennent la population en otage alors qu'ils ne sont pas représentatifs. Qu'ils se taisent ! Tant de recours, c'est abusé ».

 

 

 

 Loïc Le Pollès (Landi doit dire non à la centrale) : « La lutte va s'intensifier ». « C'est un nouveau passage en force de l'État et un déni de démocratie car aucun débat contradictoire n'a été organisé. Nous considérons que l'enquête publique a été falsifiée avec plus de 2.000 contributions défavorables au projet non comptabilisées. Nous allons donc attaquer la décision du préfet via un recours devant le tribunal administratif, comme cela a aussi été le cas pour le permis de construire et pour l'arrêté autorisant la construction signé en janvier 2013 par la ministre de l'Écologie de l'époque, Delphine Batho. La mobilisation ne va pas faiblir. Au contraire, la lutte va s'intensifier et on va assister à une radicalisation.

 

 

 

 C'est loin d'être terminé. De nouveaux modes d'actions vont émerger. Le pouvoir veut passer en force, il n'aura que ce qu'il mérite ».

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/centrale-au-gaz-feu-vert-du-prefet-12-05-2015-10624997.php

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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