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19/05/2015

Gare routière à Saint Pierre Quiberon ? la gare, vous dites ?

Après la fin du Tire-bouchon (fin 2016), il faut prévoir un emplacement "pratique" de la gare routière !

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La Gare de Saint Pierre Quiberon est "excentrée"...la place du Marché ? devant l'Office du tourisme, qui restera ouvert jusqu'au dernier départ ?

Qui tiendra le sifflet ?

 


Loi Macron, l'autocariste allemand Flixbus desservira 30 villes en France

Le Parisien du 19 mai 2015

L'autocariste allemand Flixbus a officiellement annoncé ce mardi son arrivée en France, concurrençant ainsi le train. A partir de juillet, ce spécialiste des trajets longue distance devrait desservir une trentaine de villes de l'Hexagone grâce à l'ouverture du marché prévue par la loi Macron.

 

 

 Grâce à la future ouverture du marché par la loi Macron, l'autocariste allemand Flixbus arrive en France cet été. Il devrait proposer des tarifs beaucoup moins chers que le train.
(Flixbus)

Les bus vert pomme débarquent en France. Ce mardi, l'autocariste Flixbus, leader en Allemagne et poids lourd européen, a officialisé son arrivée dans l'Hexagone. Lors d'une conférence de presse à Paris, le spécialiste des trajets longue distance a annoncé qu'il desservira bientôt 30 villes françaises grâce à l'ouverture du marché prévue par la loi Macron.

Jusqu'alors, seuls les trains proposaient ce genre de service.

Dès sa présentation mi-octobre, cette mesure de la loi Macron avait fait réagir. D'une part, l'ouverture à la concurrence de lignes d'autocar interurbaines régulières font craindre à certains élus la mise à mal des dessertes locales et de la SNCF. Puis une petite gaffe du ministre de l'Economie avait retenu l'attention sur la disposition qui, selon Bercy, doit permettre de créer jusqu'à 10 000 emplois dans le secteur des transports. Emmanuel Macron avait en effet maladroitement expliqué que cela «bénéficierait aux pauvres qui voyageront plus facilement».

Un concept à part

Pauvres ou non, les Français pourront désormais choisir. Eurolines, Starshipper, Megabus... Alors que la loi Macron n'est pas encore définitivement votée, plusieurs compagnies ont déjà annoncé leur intentions de s'implanter en France. La SNCF elle-même ne veut pas louper le coche et compte lancer iDBus. Avec une telle concurrence, les consommateurs sont susceptibles de faire de bonnes affaires.

Dans cette guerre ouverte des prix, le concept Flixbus se distingue un peu de ses concurrents. La start-up ne possède pas directement de véhicules. En fait, elle sollicite d'autres compagnies qui en ont et leur propose de mettre à leur disposition la «marque» Flixbus, avec son système de réservation, son service après-vente et son logiciel de gestion. Une logique qui rappelle celle de l'Américain Uber, concurrençant les taxis traditionnels.

Un prix d'appel à un euro

Les sociétés de transports qui collaborent doivent repeindre leurs autocars en vert et répondre à des normes de confort fixées par Flixbus - prises électriques, wifi, toilettes. L'Allemand n'a pas encore communiqué sur les prix qu'il pratiquera mais ils devraient être de deux à trois fois moins chers que le train. Comme le britannique Megabus qui a déjà annoncé un Paris-Toulouse à un euro, le prix d'appel pour certains trajets pourrait également être de un euro. Les premières liaisons pourraient commencer en juillet.

Flixbus assure par ailleurs que des emplois seront créés. La société parle de 1000 emplois d'ici la fin 2016, dont une centaine en France et le reste via les compagnies partenaires.

 

 

Autocars longue distance, les gares routières, principal frein au développement du marché

 

Les Echos du 19 mai 2015

 

Lionel Steinmann

 

Le nombre et le niveau de confort des infrastructures ne sont pas à la hauteur du développement attendu du marché, ce qui inquiète les opérateurs.

 

Développer le transport par autocar est une chose. Encore faut-il qu’il y ait des gares routières pour accueillir dans de bonnes conditions les voyageurs et les véhicules. En libéralisant le secteur par le biais de la loi Macron, les pouvoirs publics vont susciter dans les semaines à venir une multiplication des lignes nationales d’autocar pour relier les villes françaises (lire ci-dessus), mais les infrastructures ne seront, elles, pas à la hauteur.

 

Dans une note récente, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), qui regroupe les entreprises du secteur, relève, sur la base d’une enquête nationale menée en octobre 2012, que seule la moitié des préfectures dispose d’une gare routière remplissant cinq critères de base (espaces d’accueil fermé pour les voyageurs, information théorique et en temps réel sur le trafic...). Et le confort qu’elles proposent est bien souvent précaire : «  Ces infrastructures sont peu adaptées aux transports longue distance, qui nécessitent des équipements et services développés (espaces d’attente, toilettes...) », soulignait en termes pudiques une enquête sectorielle de l’Autorité de la concurrence l’an dernier. Par ailleurs, seules 40 % des gares routières disposent d’une présence humaine lors du premier et du dernier départ. Et un quart d’entre elles ne proposent aucune présence en journée.

 

Pour ne rien arranger, le statut juridique de ces infrastructures, fixé par une ordonnance de 1945, est extrêmement flou, au point que les opérateurs ne savent parfois pas à qui s’adresser pour y faire escale !

 

Stationnement en double file

 

«  Les règles d’accès sont complètement opaques, déplorait l’an dernier Maria Harti, la directrice générale d’iDBus. Souvent, il est déjà très difficile de trouver le gérant. » Un gros dossier en perspective pour l’Arafer, la future autorité de régulation du secteur. Du côté du gouvernement, on a promis de s’atteler au sujet.

 

Un long travail de mise à niveau s’annonce. Dans l’immédiat, «  nous serons obligés de faire avec ce qui existe aujourd’hui », relève, fataliste, un professionnel. Ce qui suppose, comme cela se pratique déjà dans bien des cas, de se rabattre sur une place de la ville permettant un stationnement en double file, voire un parking de supermarché, pour embarquer et déposer les voyageurs.

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/02173968662-les-gares-routieres-principal-frein-au-developpement-du-marche-1120578.php?zs7cGP3qvFL968Iq.99

 

 

 

 

 

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