18/04/2015
L'héritage "socialisant"...
La montée des effectifs municipaux, à Saint Pierre comme dans la France, est de la responsabilité des "équipes sortantes" !
Geneviève a cru "créer des emplois" ! en embauchant à tour de bras (Mairie, Médiathèque et Office du tourisme)...Aujourd'hui, ici comme en France, la dépense de personnel a explosé en 2013 (+ 3,1%).
Ce raisonnement, typiquement socialiste, est "abusif", car ces dépenses nouvelles ne peuvent se traduire qu'en augmentation des impôts locaux !
La gestion des communes devient analogue à celle d'une entreprise privée, qui doit augmenter "sans relâche", sa productivité !
Les anciens fonctionnaires ne sont pas préparés à de tels comportements !
Nouvelle flambée des effectifs au niveau local
Le Figaro du 17 avril 2014
Marc Landré
Une nouvelle fois, ce sont les effectifs dans la fonction publique territoriale qui ont le plus progressé : + 0,9 % hors contrats aidés, et + 2 % avec. Résultat, il y avait quelque 2 millions de personnes travaillant fin 2013 dans les municipalités, les intercommunalités, les départements et les régions. Soit une explosion de 60 % en moins de 25 ans ! La progression des effectifs a été particulièrement dynamique dans les organismes intercommunaux. L’Insee l’estime de l’ordre de 5 % sur un an, un niveau identique à celui de l’année précédente.
Les effectifs ont continué de croître dans les communes, mais de manière plus limitée : + 1,8 %. Un niveau toutefois supérieur de 0,6 point à celui de 2012. Sans doute y a-t-il un lien avec les élections municipales de 2014, les sortants recrutant généralement à tour de bras l’année d’avant… L’emploi a également progressé dans les départements (+ 1,1 %) et est resté stable dans les régions.
Autres caractéristiques de la territoriale ? Le nombre de titulaires a encore enflé de 1,6 %, alors qu’il a baissé de 0,6 % dans la fonction publique d’État. Des emplois essentiellement peu qualifiés, la part des catégories A n’étant que de 9 % de l’ensemble des postes. C’est aussi au niveau local que le nombre de contrats aidés a le plus bondi : + 44 % en un an, soit le double de la hausse enregistrée à l’hôpital.
Ces résultats confirment le constat de la Cour des comptes : le bloc communal contribue peu au redressement des comptes publics. « Depuis 2009, les effectifs des collectivités territoriales ont augmenté de 1,3 % par an en moyenne alors même qu’aucun transfert de compétence n’est intervenu sur cette période », dénonçait en juin dernier Didier Migaud, son premier président. Avec, pour conséquence, une progression importante des dépenses de personnel (+ 3,1 % en 2013), malgré le gel du point d’indice de rémunération depuis 2010.
Hausse des impôts
Cette flambée de la masse salariale démontre que les responsables territoriaux ont d’autres options, pour compenser la baisse de la dotation de l’État, que d’augmenter les impôts locaux (nos éditions du 14 avril). La Cour des comptes leur dit même comment faire : mutualiser des services entre communes et intercommunalité, augmenter le temps de travail… D’après les sages de la Rue Cambon, le non-remplacement d’un départ sur trois à la retraite, combiné aux efforts actuels de l’État, permettrait ainsi d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros par an.
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