18/04/2015
Deux mises à l'eau à Vannes !
Vitalia 2 du Baron Bich et Thomas Degos, nouveau Préfet du Morbihan...
Les journalistes étaient donc concentrés sur la "petite Mer"...
Vitalia 2 est "immatriculé" à Londres (Merci Monsieur Sapin), alors que notre Préfet habite à Vannes, ville...
Une Ferrari avec des sièges Pullmann... un Préfet, pragmatiste, homme de terrain...
Vitalia devrait faire des pointes à 30 nœuds, le Préfet devra faire des contrôles de vitesse...
C'est la France d'aujourd'hui !
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Vitalia 2, une mise à l'eau grand spectacle
Télégramme du 18 avril 2015
L'instant magique : celui où « Orange 2 » métamorphosé en « Vitalia 2 » va enfin retrouver la mer après des années passées sur le parking de Multiplast.
Un public exceptionnel, entre 200 et 300 personnes, pour un événement exceptionnel, hier en fin d'après-midi, au chantier naval Multiplast : la mise à l'eau de « Vitalia 2 », ex « Orange 2 » transformé en un splendide catamaran de croisière : celui de François Bich !
Les premiers sont arrivés vers 15 h pour avoir les meilleures places au bord de l'eau. Appareil photos en bandoulière, parfois un petit pliant pour s'asseoir, et le téléphone portable à portée de main, pour filmer la mise à l'eau d'un mythe flottant : l'ex « Orange 2 », détenteur pendant cinq ans du record du tour du monde, devenu « Vitalia 2 », le plus beau, le plus grand et le plus rapide catamaran de croisière.
Sur le grand parking de Multiplast, beaucoup de monde aussi et du beau monde. Dominique Dubois, le dirigeant de Multiplast ; Gilles Ollier, ancien patron du chantier naval aujourd'hui à la retraite et concepteur de géant des mers ; Bruno Peyron, qui emmené « Orange 2 » vers tous les records, et d'autres navigateurs comme Alain Gautier et Jimmy Pahun.
Posé une fleur sur l'eau Peu après 16 h 30, la manœuvre a commencé. La grue d'une capacité de levage de 400 tonnes a doucement soulevé « Vitalia 2 » pour aller le poser quelques minutes plus tard, comme une fleur, sur l'eau. Une opération toujours délicate dont le succès a été salué par les applaudissements du public. Ensuite, il a fallu répéter la manœuvre pour déposer la bôme et le mât de 45 m de long sur le bateau.
Jean-Claude, touriste belge en vacances, n'a pas perdu une miette du spectacle : « J'ai travaillé dans la plaisance et j'ai vu la première mise à l'eau d'Orange. Là, c'était superbe. Mais cela reste un gros bateau. Il ne sera pas facile à manier ». Un équipage de cinq équipiers expérimentés sera pourtant suffisant pour « calmer l'étalon », comme se plaît à dire Dominique Dubois.
Certes, le bateau est passé de 30 à 50 tonnes avec l'ajout d'un véritable appartement de 70 m² entre les deux flotteurs : un spacieux carré, une cuisine équipée, une suite propriétaire, deux cabines VIP, une cabine invités, une salle d'eau, sans oublier les cabines équipages dans les flotteurs, les congélateurs, générateurs et dessalinisateurs... « Comme une Ferrari avec des sièges Pullman » Mais « Vitalia 2 » restera très rapide avec des pointes à 30 nœuds et les winches hydrauliques faciliteront grandement les manœuvres. « Il reste une formule 1 des mers. C'est comme mettre sur la route une Ferrari dans laquelle on aurait installé quatre fauteuils pullman, plaisante Dominique Dubois.
« Vitalia 2 » n'aura rien à envier aux yachts que l'on voit sur la Côte d'Azur » ! Immatriculé à Londres Le dirigeant de Multiplast a salué le pari gagnant de François Bich : « Il fallait ce genre de personnage pour croire à un projet comme celui-là. Il a eu confiance dans le chantier ». « Vitalia 2 » est immatriculé à Londres. « La législation française est telle qu'on serait entré dans des terribles contraintes qui auraient alourdi le bateau de 20 tonnes. La législation britannique plus souple a permis de garder un poids raisonnable ». Voir la vidéo sur www.letelegramme.fr
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Préfecture du Morbihan, Thomas Degos a pris ses fonctions
Le Morbihan a un nouveau préfet.
Thomas Degos a pris ses fonctions, hier, à Vannes. « Être présent sur le terrain et au coeur de la population », c'est « l'état d'esprit » avec lequel il entend mener sa mission, a-t-il précisé, hier.
C'est un jeune préfet, 43 ans, qui succède à Jean-François Savy, 64 ans, nommé préfet de région Champagne-Ardenne et de la Marne. Thomas Degos est né en 1971 à Neuilly-sur-Seine (92). Après une licence d'histoire, une maîtrise de lettres, un DEA de philosophie et l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, il est entré à l'Ena. Puis il a enchaîné les postes dans l'administration (directeur de cabinet, sous-préfet, chargé de mission, conseiller) et dans les cabinets ministériels (notamment chez Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Écologie).
Après avoir été préfet de Mayotte, de 2011 à 2013, dernier département français créé, il est devenu directeur général des Outre-mer à l'administration centrale du ministère de l'Intérieur.
Marié, il est père de deux garçons et une fille.
Aller sur le terrain
Le nouveau préfet arrive dans un département qu'il connaît un peu, sous l'angle touristique, mais qu'il a l'intention d'arpenter. Il compte se rendre dans tous les cantons et visiter le plus possible de communes. « L'idée est d'être présent sur le terrain et au coeur de la population », précise-t-il. Thomas Degos a pris officiellement ses fonctions en déposant, hier matin, une gerbe au monument aux morts de la Garenne, à Vannes, lors d'une prise d'armes, en présence des parlementaires, des élus de la ville, des représentants de la justice et de nombreux nouveaux conseillers départementaux.
Dans l'après-midi, il a réuni les directeurs des services de l'État et des services de la sécurité. Dans les prochains jours, il rencontrera les acteurs socio-économiques.
« Le pragmatisme »
Avant de mieux s'imprégner des dossiers du département, le nouveau préfet cite ceux de la sécurité au lac de Guerlédan, de la sécurité en général, des transports et de l'agroalimentaire, en matière économique. Il sera attentif au sujet de l'eau et de l'urbanisme sur le littoral. Sur la fusion d'intercommunalités, il n'arrive pas « avec un schéma à imposer ». « Ce qui comptera, c'est le pragmatisme. On ne fait rien contre, on fait avec », dit-il. « Le rapprochement des points de vue pour que les projets puissent se réaliser », c'est sa méthode de travail. « Le Morbihan a du potentiel et des atouts. J'ai confiance en l'avenir », indique le nouveau préfet.
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