05/04/2015
Microsoft et Google...
Le leadership mondial de l'informatique reste dans le logiciel !
Les 40 prochaines années de Microsoft risquent de ne pas ressembler aux 40 dernières !
Après un quasi monopole sur un système d'exploitation pour PC, avec l'aide d'Intel, qui fabrique des processeurs compatibles (16, 32 puis 64 bits), culminant avec Windows XP, l'inoxydable, Microsoft, qui croule sous une trésorerie abondante, se lance dans le "Hard" !
Echec sur échec ! lecteur MP3 Zune, téléphone Kin, tablette Surface 2 RT. La console Xbox 360 est le seul succès, son successeur, compatible PC, est à nouveau un échec !
Dans le logiciel, Vista, Windows 8 déçoivent les "accros" de Windows !
Pendant ce temps, les enfants naturels d'UNIX se multiplient : Linux, qui attire les "barbus", IOS chez Apple et Android chez Google.
ARM taille des croupières à Intel, qui n'arrive pas à produire des processeurs pour PC économes.
Le marché des téléphones et des tablettes taille sa route, en dehors de Microsoft... avec bientôt des puissances proches d'un PC made in Intel !
2014 est une année "noire" pour Microsoft, qui perd pour la première fois des parts de marché.
Malgré cela, Microsoft rachète Nokia et lance sa première tablette PC, professionnelle, la Surface Pro 3. Windows 10 est en préparation... Intel fabrique enfin des processeurs PC économes...
La lignée "compatible PC" peut repartir sur de nouvelles fondations !
Mais Google est en embuscade : Androïd peut être "émulé sur un PC, rendant ainsi disponible le "Google Store" sur tout le parc PC. Chrome OS, le mariage d'Android et de Chrome, équipe des ordinateurs à bas prix (100 à 150 euros).
L'évolution des usages tend à transférer sur smartphones ou tablettes des fonctions traitées sur PC : mail, internet, applications, qui suffisent dans 90% des cas. Le PC perd petit à petit son monopole de fait. Le slogan "un PC sur chaque bureau" pourrait aujourd'hui se décliner en "un device" dans la poche et une tablette dans sa pochette...
La sagesse de Google aujourd'hui est de se concentrer sur le "logiciel", de soigner petit à petit son écosystème compatible et de proposer le meilleur rapport "qualité/prix". Un remake d'une aventure, qui s'appelait Microsoft !
Microsoft, 5 échecs gênants qui entachent 40 ans de réussite
Le HuffPost du 4 avril 2015
C'est presque rassurant pour nous, le commun des mortels. Même les têtes bien remplies, même les plus grands visionnaires, peuvent se planter dans les grandes largeurs.
Comme Steve Jobs, Bill Gates est l'un des pionniers de l'informatique grand public. Le 4 avril 1975, il y a 40 ans jour pour jour, c'est à Albuquerque, aux Etats-Unis, qu'il fonde sa société d'édition de logiciels, Microsoft. Tour à tour rival et fournisseur d'Apple, Bill Gates a choisi de développer des programmes capables de tourner sur les PC de toutes les marques.
En faisant le choix opposé de l'intégration machine-logiciel, Steve Jobs lui a laissé le champs libre pour imposer Windows comme LE système d'exploitation dominant de l'industrie informatique.
Aujourd'hui, Microsoft pèse 63 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour 16 milliards de résultat net, soit un taux de rentabilité de 25%. A 59 ans, Bill Gates est l'homme le plus riche du monde selon le dernier classement Forbes.
Et pourtant, Bill et ses successeurs n'ont pas toujours été habiles. Au fil de ses quarante ans d'existence, Microsoft a connu certains échecs retentissants. Voici les cinq principaux.
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1. Le virage Internet
Il y a eu Internet Explorer, tellement dominant à son lancement en 1995. Et puis plus rien. Comme si Microsoft n'avait pas compris l'importance d'internet, il n'a pas assez investi dans son navigateur et négligé la recherche en ligne.
Les années 2000 ont d'ailleurs été celles du déclin d'Internet Explorer. En 2013, la Commission européenne lui a porté le coup fatal. Suite à son procès antitrust, Microsoft a été condamné à 561 millions d'euros d'amende pour l'avoir imposé comme navigateur par défaut sous Windows. Pour Windows 10, Microsoft a annoncé un nouveau navigateur baptisé Spartan.
A partir de 2006, Microsoft a également tenté de se faire une place dans la recherche en ligne. Mais Google est déjà trop bien installé. L'an dernier, le moteur de recherche Bing pesait 3,7% du marché du "search" dans le monde, et 2,2% en France, contre 90 et 95% pour son rival...
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2. Le baladeur Zune
En 2006, cinq ans après l'iPod, Microsoft réinvente ce qui existe déjà. Un baladeur, un disque dur, un éco-système musical comparable à iTunes. Bref, rien de neuf sous le soleil, le sex appeal Apple en moins.
Les consommateurs ne s'y trompent pas, les ventes n'ont jamais décollé. A partir de 2007, le lancement de l'iPhone apporte un coup d'arrêt au marché des baladeurs MP3. En 2011, Microsoft finit par renoncer à son projet. Sa part de marché n'a jamais dépassé 10%.
Le lecteur MP3 Zune
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3. Les smartphones
Sans doute le plus beau raté de Microsoft. Depuis la création de l'iPhone en 2007, la gravité de cet échec se confirme chaque année. A l'époque, Steve Ballmer, PDG du groupe, s'en était pourtant moqué ouvertement: "C'est le téléphone le plus cher du monde et il ne plaira pas à la clientèle professionnelle. Il n'a pas de clavier, ce qui n'en fait pas une très bonne machine pour les e-mails." Vraiment Steve?
En 2010, Microsoft tente un retour en force. D'abord avec le smartphone Kin, dont la production cessera un an après. Puis avec le système d'exploitation Windows Phone. Depuis son lancement, il est passé de 4,9 à 2,7% de part de marché, tandis que l'Android de Google a bondi de 23,3 à 81,5%.
"Je regrette cette période au début des années 2000 où nous étions trop concentrés sur Windows et où nous n'avons pas été capables de réorganiser nos ressources vers ce marché émergent du mobile. C'est la chose que je regrette le plus", a confié Steve Ballmer en 2013.
Le smartphone Kin à son lancement en 2010. La production sera arrêtée dès 2011. -
4. Le système d'exploitation Windows Vista
Lancé en 2007 après cinq ans de développement, le système d'exploitation Windows Vista en a singulièrement manqué. Trop instable, trop compliqué, mal conçu, il est l'anti-thèse du Windows XP simple et robuste qu'il est censé remplacer. Résultat? La satisfaction des clients est en chute libre. Les cas de détenteurs de Vista qui retournent sur XP se multiplient.
Extrêmement gourmand en capacité de calcul, il n'est pas adapté au tout venant des PC domestiques. Dommage pour un éditeur de logiciel ultra grand public... Deux ans après son lancement, seul 20% des ordinateurs sont équipés de Windows Vista et de nombreux utilisateurs attendront la version 7 pour changer leur confortable XP.
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5. Les tablettes Surface
Deux ans après l'iPad, Microsoft se décide enfin à attaquer le marché des tablettes. C'est chose faite avec la Surface. Lancée à l'automne 2012, l'échec est presque immédiat. Elle se vend si peu que Microsoft doit casser les prix pour tenter de l'écouler, au point de passer une dépréciation de 900 millions de dollars dans ses comptes au mois de juillet 2013…
Trois ans plus tard, sa présence sur le marché est toujours insignifiante malgré cinq nouvelles versions. Microsoft n'a pas perturbé le duo Apple-Samsung. La Surface 3 est attendue pour le mois de mai. Et il y a peu de chance qu'elle réussisse mieux que les autres...
Windows XP, ce système qui ne veut pas mourir
PC Inpact du 2 avril 2015
Et on ne peut pas défragmenter un parc informatique
Où en est-on aujourd’hui avec Windows XP ? À six jours à peine du premier anniversaire de la fin de son support, sa part de marché s’est largement réduite. Pourtant, elle est encore beaucoup plus élevée que ne le souhaiterait Microsoft, et pour cause : Windows XP représente toujours un nombre d’utilisateurs plus grand que celui de Windows 8 et 8.1.
Presque un an sans correctif et toujours plus de 15 % du parc mondial
Le 8 avril 2014, le support technique étendu de Windows XP s’est terminé, bien au-delà des dix années que doit normalement fournir un système Windows. Le support classique était fini depuis longtemps déjà et le produit ne recevait plus aucune nouveauté. Microsoft a continué cependant à corriger les failles de sécurité, alimentant un cercle vicieux : tant que les correctifs arrivaient, il n’était pas nécessaire de changer quoi que ce soit.
Cette situation a empoisonné la stratégie de Microsoft qui n’est pas arrivé à renouveler rapidement le parc Windows, causant divers problèmes. Outre l’évident fossé de la sécurité, l’éditeur était sérieusement tiré en arrière pour ses propres logiciels, ne pouvant que peu profiter finalement des nouveautés arrivées avec Vista et accentuées avec Windows 7. Petit à petit, XP a fini par être lâché, mais pas au point de considérer qu’il n’existe plus, loin de là.
Actuellement, et selon les statistiques de NetMarketShare, Windows XP compte pour 16,94 % du parc mondial, toutes machines et tous systèmes confondus. C’est encore beaucoup, curieusement plus qu'en décembre dernier où NetMarketShare annonçait 13,57 %. C'est également plus que les parts de marché réunies de Windows 8 (3,52 %) et Windows 8.1 (10,55 %), soit 14,07 %. Deux chiffres qui en disent long sur l’étant du parc informatique mondial et sur les attentes des consommateurs, tout autant que leur perception d’un produit.
Notez que ces chiffres globaux sont sans doute à pondérer. En effet, sur un site comme Next INpact, Windows 8.1 est à lui seul cinq fois plus présent que Windows XP. Une tendance confirmée sur nos sites qui visent un public plus large et moins « geek », mais qui est encore de un à trois, en faveur de la dernière mouture du système de Microsoft. Par ailleurs, il s'agit de statistiques mondiales, un point capital à prendre en compte pour la suite.
Windows 7 détient presque 60 % des parts
Car il ne faut pas oublier que Windows XP reste surtout présent dans des pays où le manque de ressources ne permet pas de renouveler facilement un ordinateur ou même son système d’exploitation. XP se pirate aisément et on le trouve encore très implanté en Inde et surtout en Chine, et ce d’autant plus que le gouvernement chinois a dit stop aux produits Microsoft en réaction à l’arrêt du support justement. La Chine jugeait que cette fin de support était trop brutale. Une opinion étrange quand on sait que Microsoft a repoussé cette date d’année en année pour laisser le temps aux entreprises et administrations de migrer.
Actuellement, le leader incontesté au niveau mondial est Windows 7, lui-même en support étendu depuis janvier. Le système a plu, à l’inverse de Windows 8/8.1, qui a eu bien du mal à conquérir son public, aujourd’hui encore d’ailleurs. Avec presque 60 % de parts de marché (là encore davantage qu'en décembre dernier), Windows 7 représente un défi pour Microsoft car ses utilisateurs devront eux aussi migrer en leur temps vers Windows 10. On ne s’étonne donc pas de la promotion annoncée par Microsoft pour offrir gratuitement le nouveau système aux possesseurs d’une licence Windows 7 ou 8, à condition qu’ils se manifestent durant la première année de commercialisation. La licence obtenue sera définitive.
Windows 10 et sa mission de grand égalisateur
Cela étant, même si cette promotion pourrait réunir sous une même bannière la majorité des utilisateurs de Windows 7 et 8, cela ne règlera pas pour autant le problème de Windows XP. La situation est d’autant plus préoccupante que le système « vit » maintenant depuis une année complète sans aucune mise à jour de sécurité, ses brèches étant exposées aux quatre vents. Quand on sait que les failles de sécurité font l’objet d’un véritable commerce sous-terrain, on comprend aisément qu’une telle machine, si elle est reliée à la Toile, doit rapidement succomber sous les assauts des pirates. Et même si certains antivirus et navigateurs continuent de prendre en charge Windows XP, ils ne peuvent pas lutter contre des failles non corrigées.
Microsoft aurait donc une carte à jouer avec son ancien système, mais on peut se demander comment séduire ces utilisateurs dès lors qu’il s’agit de mettre la main au portefeuille. Une simple mise à jour ne suffirait peut-être pas à cause de l’âge des machines. Dans le cas contraire, ces dernières se retrouveraient avec un Windows 10 sans licence légitime, et donc probablement limitée à des sessions d’utilisation d’une heure, comme actuellement. Mais l’éditeur compte peut-être sur le temps pour laisser simplement la situation se régler d’elle-même, en lançant parfois un appel à la migration.
Les applis Android débarquent sur Windows et sur Mac
Le Figaro du 3 avril 2015
Le programme ARC de Google permet d'ouvrir des applications Android dans son navigateur Chrome, quel que soit le système d'exploitation utilisé.
Et si les logiciels ressemblaient un peu plus aux applications de smartphones? C'est tout l'intérêt d'ARC, un nouveau programme de Google qui permet de lancer une application Android depuis un ordinateur équipé du navigateur Chrome. Et ce, quel que soit le système d'exploitation.
Le programme existe depuis septembre dernier en version beta, mais il était jusqu'ici réservé à une poignée de développeurs. ARC est désormais ouvert à tous. À condition d'effectuer quelques manipulations assez simples, détaillées sur le site de Google. Nous avons testé ARC avec l'application Twitter, qui fonctionne de manière plutôt convaincante.
Course à l'uniformisation
ARC est encore en phase de test. Certaines applications tournent donc mieux que d'autres et toutes leurs fonctionnalités ne sont pas disponibles. Il faudra patienter encore un peu pour prendre des selfies sur Snapchat depuis la webcam d'un PC. Mais l'objectif à terme est bien d'uniformiser applications mobiles et logiciels du bureau. Une stratégie qui permettrait de décupler l'audience potentielle des applications Android, puisqu'elles pourraient être utilisées sur les systèmes d'exploitation de ses concurrents: Windows, Mac et Linux.
Ce rapprochement ne va que dans un sens. C'est aux programmes pour ordinateurs d'adopter l'ergonomie et l'intuitivité des applis, qui ont fait le succès des déclinaisons mobiles des sites Web. Comme celle de Facebook, dont 84% des utilisateurs quotidiens viennent du mobile.
Dans ce domaine, Microsoft est le plus en avance. L'entreprise a annoncé en février dernier que Windows 10, attendu cet été, sera identique sur PC, tablettes et smartphones. Ainsi, les utilisateurs retrouveront les mêmes programmes peu importe le terminal utilisé. Une manière de combler son manque d'applications mobiles (seulement 300.000, contre 1,2 million pour iOS et 1,3 million pour Android) grâce à la profusion de logiciels disponibles sur PC. Cela permettra peut-être à Microsoft de convaincre le public de l'intérêt de Windows Mobile, dont les parts de marché demeurent lilliputiennes (2,8% des ventes de smartphones en 2014).
Le rapprochement entre applications mobiles et de bureau est également à l'œuvre chez Apple, où l'on élabore UXKit. Objectif: faciliter la transition entre iOS (smartphone) et Mac OS X (ordinateur) pour les développeurs, qui doivent pour l'instant reprogrammer entièrement leurs applications. UXKit est actuellement réservé aux applications de la firme de Cupertino, mais Apple devrait, comme ses concurrents, l'ouvrir à tous les développeurs à terme.
Bientôt, les applis Android fonctionneront aussi sous Windows, Mac OS et Linux
01net du 2 avril 2015
Gilbert Kallenborn
Grâce à l’environnement d’exécution « App Runtime for Chrome », il sera possible de faire tourner des applis Android dans toutes les versions Desktop du navigateur Chrome.
Logo de l'application ARC Welder
Depuis septembre dernier, il est déjà possible de faire tourner des applis Android sur Chrome OS, le système d’exploitation des ordinateurs Chromebook. Ce portage s’appuie sur un environnement d’exécution baptisée « App Runtime for Chrome » (ARC), développé par Google. Le géant du web a fait évoluer cette technologie un cran plus loin. Désormais, ARC est non seulement compatible avec Chrome OS, mais aussi avec toutes les versions Desktop de Chrome. Concrètement, cela veut dire qu’il sera possible d’exécuter des applis Android directement dans un navigateur Chrome, que ce soit sur un ordinateur sous Windows, Mac OS ou Linux.
Il est d’ores et déjà possible de tester des applis Android dans Chrome. Il faut pour cela d’installer l’application « ARC Welder » dans Chrome (version 40 ou supérieur) à partir du Chrome Web Store. Ce logiciel intègre l’environnement d’exécution ARC et transforme automatiquement les applis Android en applis Chrome. Il suffit ensuite de télécharger le fichier .APK d’une appli Android sur un magasin en ligne (comme par exemple google Play Store ou télécharger.com), puis charger ce fichier dans ARC Welder.
Théoriquement, l’appli devrait alors s’afficher. Notre confrère Ars Technica a réussi de cette manière à faire marcher les applis Gmail et Twitter directement sur un ordinateur fixe. Pour notre part, nous n’avons pas obtenu ce même résultat : ARC Welder a systématiquement planté, quel que soit le fichier APK chargé. Mais il faut préciser qu’il s’agit là d’une technologie en version beta, destinée aux développeurs. Elle n’est donc pas encore très fiable.
Par ailleurs, ARC ne propose pas encore un portage à 100 %. Par exemple, seuls quelques Google Play Services sont supportés pour l’instant, tels que Maps, Location ou Google+ Sign In. Si l’appli utilise un service non compatible - comme par exemple les achats « in-app » - l’appli Android ne fonctionnera pas dans Chrome. Mais c’est déjà un bon début. A terme, Google pourrait donc pousser l’idée d’un « binaire universel » qui permettrait aux développeurs de diffuser leurs applications sur presque toutes les plateformes, sans que cela demande un gros travail supplémentaire. Les utilisateurs, quant à eux, auraient accès à un plus grand nombre d’applications.
Lire aussi :
Désormais, les applis Android fonctionnent aussi sur Chrome OS, le 12/09/2014
Sources :
Note de blog de Google, Ars Technica
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