28/03/2015
Risque croissant pour le littoral, un ouvrage scientifique
La hausse du niveau de la Mer semble quantifiable jusqu'à la fin du siècle !
Rapport : cliquer ici
Les simulations de submersion marine à Gâvres sont instructives. Il serait souhaitable que de telles simulations soient présentées à Carnac et à Penthièvre...
Un phénomène "trop politique" pour les scientifiques !
Hausse du niveau de la mer, un risque croissant pour le littoral
Télégramme du 27 mars 2015
PHOTO CLAUDE PRIGENT / LE TELEGRAMME.
Dans un rapport remis à la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, climatologues, géographes et géologues tirent la sonnette d'alarme : la hausse du niveau de la mer s'accélère et pourrait avoir des conséquences irréversibles sur les côtes françaises. Des côtes dont l'attractivité conduit à une exposition accrue des personnes, habitations, infrastructures et entreprises aux risques de submersion temporaire. D'où la nécessité d'adapter nos littoraux au changement climatique....
"Les submersions seront plus intenses et plus fréquentes, " estiment les experts et le niveau des mers pourrait augmenter de 40 à 100 cm d'ici la fin du siècle. Pour arriver à cette assertion, les scientifiques ont intégré les derniers résultats du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et les dernières études d'impact. "La mer ne monte pas de manière uniforme sur le globe" précise à nos confrères de Sud-Ouest Anny Cazenave, spécialiste des océans et l'un des auteurs du rapport. Les côtes de l'Hexagone se situent dans la moyenne mondiale.
Entre 1993 et 2013, le niveau de la mer le long des côtes Atlantique et Méditerranée de la métropole s'est élevé à un rythme légèrement inférieur à la moyenne globale. Pour établir ces tendances d'élévation du niveau marin, les séries marégraphiques constituent le bon indicateur. Une vingtaine de séries marégraphiques françaises dépassent le demi-siècle, dont 9 stations (Brest, Marseille, Cherbourg, Le Havre, Cordouan, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Nazaire, Saint-Servan et Rochefort) dépassant 120 ans.
Ces séries, notent les experts, sont suffisamment longues pour tirer des conclusions robustes sur les tendances à long terme du niveau marin. Les numériser permettra de mieux les exploiter. Le rapport pointe également les avancées en matière de modélisation. Comme celle de la submersion intervenue à Gâvres (56) lors de la tempête Johanna de mars 2008 qui allie la modélisation au large des vagues et des niveaux d’eau, jusqu’à la submersion à terre, en prenant en compte explicitement le bâti.
Un exemple qui illustre la maturité actuelle des outils à la disposition des scientifiques
Pour l’avenir, la remontée du niveau marin sera vraisemblablement la cause principale d’aggravation de l’aléa de submersion poursuit le rapport : "les incertitudes importantes associées à la question de l’impact du changement climatique sur l’aléa submersion, mais aussi l’actualité de la question de notre inadaptation face à cet aléa, ouvrent la perspective d’actions de relocalisation des biens, des personnes et des activités. Un plaidoyer pour un premier pas vers une adaptation au changement climatique. En complément Climat XXI, le rapport
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Commentaires
Merci M. Hennel de nous tenir au courant de la montée de la mer. A la dernière grande marée nous avons eu très très peur ici à Penthièvre de se retrouver inondé comme en Vendée.
On en avait bien demandé à la mairie de faire ce qu'il faut pour empêcher cela car nos maisons risquent de ne plus rien valoir.et en plus mon mari et moi avons très très peur. On nous avait dit qu'on ne risquait rien. On nous a menti à la mairie. car avec ce que vous nous montrez là, on voit bien qu'on va être submergé bientôt. On ne peut plus croire ce que disent les élus qui mentent comme ils respirent.
Merc encore M. Hennel.
Écrit par : Dadu | 28/03/2015
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