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20/03/2015

Trou de la sécu ? Travailler plus...

La "RTT", payée, fait "valser" les comptes de l'AP HP !

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Dans le jargon "Aubryen", les 35 heures génèrent à l'Hôpital parisien des droits à récupération, qui sont payés en raison de la charge de travail !

L'horaire hebdomadaire moyen dépasse, dans ce secteur, les fameuses "35 heures", qu'aucun homme politique ne veut aujourd'hui supprimer !

Martin Hirsch, le père désavoué du RSA et de ses folies, ancien Président également d'Emmaüs France, ne voit que deux solutions à l'AP HP : supprimer du personnel ou ajuster "le temps de travail"...

Ce dilemme est celui de tous les chefs d'entreprise en France, quand les affaires vont mal !

Une "percée" à l'AP HP risque de se révéler "contagieuse" ! 

 


Le déficit de la Sécurité sociale repasse sous les 10 milliards

Les Echos du 17 mars 2015

Solveig Godeluck et Frédéric Schaeffer

 

Le déficit de la Sécurité sociale sera moins lourd que prévu en 2014.

Le déficit du régime général de la Sécurité sociale s’établit à 9,7 milliards d’euros en 2014. C’est mieux que prévu par le gouvernement.

C’est une excellente nouvelle pour le gouvernement. Le déficit du régime général de la Sécurité social est finalement bien moins lourd que prévu en 2014. Il y a « une amélioration plus importante que prévu », a annoncé la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, devant la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée ce mardi. De fait, c’est la première fois depuis 2008 qu’il repasse sous la barre de 10 milliards d’euros.

Selon nos informations, il ressort à 9,7 milliards d’euros, soit 2 milliards de moins que prévu par le gouvernement en septembre dernier. Le « trou » de la Sécu se réduit donc nettement par rapport à 2013, année où il s’établissait à 12,5 milliards d’euros. En y ajoutant le fonds de solidarité vieillesse, le déficit 2014 se situe à 13,2 milliards, soit 2,2 milliards de moins que prévu en septembre dernier lors du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Moitié par les recettes et moitié par les dépenses

Dans le détail, toutes les branches du régime général améliorent leur solde par rapport à la prévision catastrophique de septembre, et même par rapport à l’année 2013. L’inversion de tendance à laquelle avait renoncé le gouvernement lors de son opération vérité de la rentrée a donc finalement eu lieu.

L’assurance-maladie voit son déficit réduit à - 6,5 milliards d’euros contre - 7,3 milliards prévus en septembre. Les accidents du travail et maladies professionnelles sont en excédent de 700 millions d’euros au lieu de 200 millions, les retraites en déficit de -1,2 milliard au lieu de -1,6 milliard, et la famille en déficit de - 2,7 milliards au lieu de - 2,9 milliards.

Seul le Fonds solidarité vieillesse, qui prend traditionnellement de plein fouet la hausse du chômage, affiche un déficit plus élevé qu’en 2013 : - 3,5 milliards contre une prévision de - 3,7 en septembre et un chiffre 2013 de - 2,9 milliards.

Les prestations un peu moins élevées que prévu

L’amélioration du solde 2014 par rapport à la prévision s’explique pour moitié par les recettes, et pour moitié par les dépenses. Coté recettes, les revenus d’activité et les cotisations afférentes se sont bien tenus. Les recettes fiscales ont rapporté plus que prévu, notamment la CSG sur les revenus de remplacement tels que les retraites. De même, le produit du forfait social est supérieur de plus de 200 millions d’euros aux attentes. Enfin, il y a un surplus de quelque 60 millions d’euros sur le tabac - sur des recettes de 10 milliards.

Côté dépenses, les prestations sont un peu moins élevées que prévu. L’objectif national de dépenses de l’Assurance-maladie est de nouveau sous-exécuté, d’environ 100 millions d’euros pour la maladie et les accidents du travail. La négociation sur le prix du médicament Sovaldi contre l'hépatite C n’a pas changé la donne, même si elle a permis à la Sécurité sociale d’obtenir un très bon prix, parce que cela avait déjà été anticipé. Les dépenses de la branche maladie hors Ondam (pensions d’invalidité...) sont inférieures de 150 millions d’euros à la prévision. Les dépenses de gestion ont été encore plus resserrées, de plus de 100 millions d’euros. Enfin, les fonds de l’action sociale sont sous-consommés d’environ 100 millions d’euros.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0204232765658-le-deficit-de-la-securite-sociale-repasse-sous-les-10-milliards-1102913.php?UbTdOWJuR6q0SDsU.99#xtor=EPR-9-%5Bjournal_22h30%5D-20150317-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

Le déficit de la Sécurité sociale passe sous les 10 milliards d'euros

 

Le Figaro du 18 mars 2015

 

 Guillaume Errard

 

Le régime général de la Sécurité sociale a vu son déficit se réduire de près de trois milliards par rapport à 2013 pour atteindre 9,7 milliards, en 2014. Un montant inférieur de deux milliards à la dernière prévision du gouvernement.

 

 

 

 

Le «trou» de la Sécu cntinue de se réduire. De près de 24 milliards d'euros en 2010, il est passé à moins de dix milliards quatre années plus tard. Du jamais vu depuis 2007, soit l'année qui a précédé le début de la crise financière. Marisol Touraine, l'avait laissé entendre mardi soir lors d'une audition à l'Assemblée nationale. La ministre de la Santé l'a certifié, dans un communiqué, publié conjointement par Bercy, un peu plus tard dans la soirée, confirmant une information des Échos.

 

Le seul déficit de la Sécurité sociale s'établit en 2014 à 9,7 milliards d'euros, soit 2,8 milliards de moins qu'en 2013. Surtout, ce montant est inférieur de deux milliards aux 11,7 milliards qu'avait prévus le gouvernement en septembre dernier. Si l'on y ajoute le fonds de solidarité vieillesse, le solde est en déficit de 13,2 milliards (contre 15,4 milliards anticipés jusque-là).

 

Dans le détail, toutes les branches du régime général améliorent leur solde par rapport à la prévision de septembre, explique le communiqué. Parmi elles, l'assurance vieillesse (-1,2 milliard d'euros), dont les comptes se rapprochent de l'équilibre, avec un solde qui progresse de deux milliards d'euros. Autre exemple: les dépenses de l'assurance maladie, qui seront inférieures de 300 millions d'euros par rapport à l'objectif fixé dans la dernière loi de financement. Conséquence: après s'être creusé en 2013, le déficit de la branche maladie diminue de nouveau, de -6,8 milliards à 6,5 milliards. Idem du côté de la branche famille, dont le «trou» a reculé de 500 millions d'euros, à 2,7 milliards. Seul le Fonds solidarité vieillesse - qui assure le financement des allocations du minimum vieillesse - affiche un déficit plus élevé qu'en 2013: -3,5 milliards (contre 2,9 milliards).

 

Ces résultats sont, pour l'heure, provisoires en attendant qu'ils soient validés par la Cour des Comptes qui rendra son son avis le 30 juin prochain. «(Cette performance) a été atteinte sans avoir procédé à aucun transfert de charge de l'assurance maladie vers les ménages: ni déremboursement, ni franchise», réagit Marisol Touraine. Pour Michel Sapin, ministre des Finances, la réduction du déficit de la Sécurité sociale «démontre notre capacité à respecter nos engagements de maîtrise de la dépense publique. Ces informations conduiront à un déficit des comptes publics meilleur qu'escompté en 2014». Alors que le solde des administrations publiques sera publié par l'Insee le 26 mars prochain, le gouvernement prévoit, pour 2014, un déficit de 4,4% du Produit intérieur brut. Mais avait annoncé en janvier qu'il pourrait atteindre plutôt 4,3% ou 4,2%. Voilà en tout cas des bonnes nouvelles qui devrait satisfaire Bruxelles.

 

 

 

Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch veut assouplir les 35 heures

 

Boursorama avec AFP du 20 mars 2015

 

 

 

 

 

Martin Hirsch veut assouplir et mieux adapter l'organisation du temps de travail dans les hôpitaux de Paris. Objectif ? Économiser 20 millions d'euros par an.

 

 

 

 

Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) veut assouplir les 35 heures dans ses services. ( AFP/Archives / )

 

Se dirige-t-on vers un assouplissement des 35 heures dans les hôpitaux parisiens ? Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, veut en tout cas ouvrir les discussions. L'accord de 2002 sur le temps de travail "n'est plus adapté aux enjeux d'aujourd'hui. La majorité des personnels travaillent aujourd'hui 7h36 ou 7h50 par jour, dépassant 35 heures hebdomadaire. Les minutes accumulées font des milliers de jours à rattraper, en récupérations, en RTT", explique-t-il dans un entretien publié sur "Les Échos.fr".

 

"Mais la rigidité de nos organisations fait que souvent, les RTT sont annulées au dernier moment pour faire face au manque d'effectifs, des mensualités de remplacements sont alors dépensées en catastrophe et au final, personne n'est content! D'où aussi un absentéisme élevé, de l'usure....", poursuit-il.

 

"On peut adapter l'organisation du travail, avec un plus grand nombre de personnes travaillant à 7h30 ou 7h00 par jour, d'autres peut-être 10 heures si cela permet de mieux 'coller' au cycle de soins pour le patient, de mieux utiliser des blocs opératoires", illustre Martin Hirsch.

 

"Il ne s'agit pas de remettre en cause les 35 heures", a-t-il précisé à l'AFP mais de "revoir les manières d'organiser les 35 heures et de les répartir dans la semaine", car elles ne sont plus "adaptées à nos besoins et à nos exigences", au regard notamment du développement de la chirurgie ambulatoire (sortie le jour de l'opération). Prés de 100.000 personnes travaillent pour l'AP-HP même si elles ne sont pas toutes concernées par l'accord sur les 35H.

 

"Par une autre organisation du travail, on peut gagner au moins 20 millions d'euros par an", sans diminuer la masse salariale (60% du budget). "Le risque si on ne le fait pas est de devoir supprimer des emplois", ajoute-t-il à l'AFP.

 

Au printemps, un "état des lieux", préalable aux négociations, permettra de déterminer précisément quels personnels parmi les paramédicaux, les personnels ouvriers et administratifs seront concernés. Les personnels médicaux disposent d'un statut particulier. Des négociations sont déjà en cours sur la répartition du temps de travail des urgentistes, dans la foulée de l'accord que ces praticiens avaient arraché au niveau national après leur grève de Noël.

 

Une majorité d'hôpitaux, contraints à des économies drastiques, ont rouvert le dossier des 35 heures, et certains déjà réduit plus ou moins le nombre de RTT. Le gouvernement ambitionne 3 milliards d'économies pour les hôpitaux d'ici 2017, mais sans pour autant baisser les effectifs, assure-t-il.

 

 

 

 

 

 

 

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