Les Secrets de Saint Pierre

Annick Eschermann, la peinture au coeur

Télégramme du 2 mars 2015

Annick Eschermann, artiste peintre, publie un ouvrage de ses toiles. On reconnaît toujours les tableaux d'Annick Eschermann, installée depuis 30 ans à Quiberon, une fois que l'on a découvert sa peinture. Ils ont tous en commun cette manière si particulière de capter la lumière, d'aller à l'essentiel dans leurs traits et de faire la part belle aux grands aplats.

Un ouvrage pour rassembler ses oeuvres

Annick Eschermann n'aime pas trop parler d'elle, ni de son travail. Elle peint. À chacun de trouver dans ses toiles ce qu'il est venu y chercher. Pourtant, elle a accepté, à la demande de quelques-uns de ses amis, dont le photographe, Daniel Cariou, de rassembler dans un ouvrage quelques reproductions de tableaux peints entre 1980 et nos jours. Paru le 5 février dernier, le livre est déjà épuisé et en réimpression ! Si l'artiste a installé son atelier-galerie tout en haut de la rue de Lille il y a une trentaine d'années, elle n'a pourtant pas toujours vécu en Bretagne. « J'ai passé ma jeunesse près de Versailles où j'ai fait les Beaux-arts, confie-t-elle. Mais les vacances, c'était toujours la presqu'île de Quiberon, à Kerhostin. L'espace, la mer, j'en ai toujours eu besoin. Ils sont mon équilibre ». Plus tard, l'artiste s'installe à Saint-Goustan et crée et anime le groupe Peintres de Bretagne, de 1968 à 1976.

Peindre pour s'évader et préserver sa liberté

« Pourquoi est-ce que je peins ? Comment répondre à cette question ? C'est mon moyen d'expression, c'est là que je trouve mon équilibre ». Annick Eschermann est une solitaire qui met la liberté comme valeur suprême. La solitude lui offre le cadre de la réflexion et de la création. « Tout part d'une émotion, ajoute-t-elle, souvent d'une lumière. Mon travail consiste ensuite à retrouver ce côté impalpable de l'émotion première ». Si elle reconnaît un faible pour les lumières de Vermeer et le travail de Cézanne et Nicolas de Staël, elle refuse toutefois toute influence. Son style n'appartient qu'à elle et reflète sa propre personnalité. « Je peins comme on peut faire du yoga : cet art me permet de maîtriser mes révoltes dans le calme des grands aplats. Peindre est, pour moi, synonyme d'évasion, de sérénité et de liberté via une technique très épurée à l'acrylique ». En attendant la réimpression très prochaine du livre « Eschermann » chez Liv'Editions et des séances de dédicaces à la Maison de la presse voisine, rien n'empêche de pousser la porte de son atelier au 34, rue de Lille.
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Kadoudal, le nouveau spectacle se prépare

 

Télégramme du 9 mars 2015

 

 

 

 

Kadoudal Drum & Bugle Corps vient de terminer son stage d'hiver au lycée de La Touche à Ploërmel. « Ces deux jours ont permis aux plus jeunes d'intégrer dans de bonnes conditions les rangs de l'orchestre », explique Yvan Boscher, président de l'association Kadoudal. Kadoudal prépare son nouveau spectacle intitulé « Samouraï » et qui va être présenté lors du championnat d'Europe de drum corps organisé en 2016 aux Pays-Bas. « Vous pourrez découvrir le 23 mai à l'occasion des portes ouvertes les progrès accomplis pendant l'année », précise Yvan Boscher. En attendant, Kadoudal prépare activement son prochain séjour musical au printemps.
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Cinémathèque de Bretagne, Directeur et Président démissionnent

 

Télégramme du  2 mars 2015

 

 

 

 

Michel Guilloux devrait être élu, mercredi, à la présidence de la Cinémathèque de Bretagne pour remplacer Erwan Moalic. Démission conjointe de la direction et de la présidence : une révolution de palais s'est produite ce week-end au sein de la Cinémathèque de Bretagne. Un nouveau président devrait être élu mercredi, à Brest.

 

 Conflit entre le personnel et la direction, situation financière critique : la crise couvait depuis de longs mois déjà au sein de la Cinémathèque de Bretagne. L'atmosphère, donc, promettait d'être tendue, samedi, à l'occasion de l'assemblée générale ordinaire et extraordinaire de l'association, à Locronan. Manifestement, il n'en a rien été. Les débats auxquels la presse n'a pas pu assister, se sont déroulés, dit-on, dans un climat « serein et positif ».

 

 Fait majeur : Gilbert Le Traon a présenté sa démission de la direction de la structure, un poste qu'il occupait depuis décembre 2000. « J'étais arrivé en pleine période de crise. Je pars certainement vers d'autres aventures », a-t-il confié laconiquement à l'issue de l'assemblée générale.

 

 Création de deux conseils

 

 Le président Erwan Moalic s'en va, lui aussi. C'est Michel Guilloux, élu au conseil d'administration en 2014 et qui a « dirigé pendant dix ans la société de production Lazennec Bretagne », qui tient la corde pour lui succéder. Car aucune fumée blanche n'est sortie de l'espace Ti Lokorn enveloppée par une brume hivernale.

 

 Le nouveau cap emprunté par la Cinémathèque de Bretagne devrait être officialisé mercredi prochain, à 14 h, dans les locaux de la Cinémathèque, à Brest. Quant au nouveau directeur, il sera nommé « le plus tôt possible », selon Michel Guilloux. Avec pour « mission », poursuit-il, de chapeauter le travail de la Cinémathèque dans « une atmosphère apaisée ».

 

 La Cinémathèque de Bretagne s'est d'ores et déjà dotée de nouveaux statuts avec la création de deux conseils, l'un de « surveillance » dans lequel sont représentés les financeurs (Région Bretagne, Ville de Brest...), l'autre « scientifique et d'éthique ».

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