08/03/2015
Le cadeau d'ERDF...
Les "ouvertures" de chantier un mois avant une élection sont le fait du hasard !
Remplacer un câble électrique, alimentant Belle-île, une opération "normale" dans le vie de tous les jours...
Certes, mais y ajouter le "petit cadeau" de la Région (Très haut débit, n'est-ce pas) sous forme d'un faisceau de fibre optique, ceci sent le coup de pouce dans une campagne électorale plutôt tristounette !
Habiter Belle-île, c'est être bientôt relié "à la fibre", au très haut débit, encore inconnu dans la presqu'île de Quiberon... 100 millions, peut-être 200 millions de bits par seconde, c'est l'application de la "continuité territoriale", chère à Gégé le cycliste !
A votre santé, beaux-ilois, à Saint Pierre on en est encore à 5 millions de bits par seconde !
Câble en mer vers Belle-île, début des grandes manoeuvres
Télégramme du 8 mars 2015
Le point de livraison du câble à Belle-Ile est situé à la plage de Port Jean.
À partir de cette semaine, les travaux de pose d'un câble électrique, couplé à la fibre optique, débuteront. Pendant la durée du chantier, les liaisons maritimes seront modifiées.
En 2011, un accident lié à la foudre était survenu sur l'un des trois câbles électriques sous-marins, un câble dit de secours, au niveau de Port Blanc et alimentant Belle-Ile-en-Mer depuis Quiberon. Un camion laboratoire de recherches d'ErDF avait été envoyé, le mardi 31 mai 2011, sur l'île afin de diagnostiquer l'incident et de procéder à la réparation. Diagnostic qui devait permettre de savoir si le câble était endommagé dans sa partie sous-marine ou enterrée. Le projet de remplacement du câble électrique, évalué en 2013 à 5 M€, avait été soumis à une enquête publique entre le 11 février et le 15 mars 2013. Une pétition de 1.700 signatures demandait que, lors de ces travaux, soit adjointe la fibre optique. Dans le cadre du projet de la Région et de son programme « Bretagne très haut débit », le réseau de fibre optique était finalement intégré, afin de profiter de l'opportunité de la pose pour étendre à Belle-Ile le très haut débit.
Début des travaux entre le 11 et le 13 mars
Le câble sous-marin incluant la fibre optique s'étendra sur 15 km. Il reliera le poste d'ErDF, à Quiberon, à son point de livraison à Belle-Ile, situé à la plage de Port Jean. La pose du câble moyenne tension (20.000 volts) se déroulera entre le 11 et le 13 mars, selon les conditions météorologiques. Un navire câblier effectuera l'opération, à partir de Port Maria, à Quiberon. Il déroulera ensuite le câble au large. Il sera posé sur le même tracé et les mêmes sites d'attérage que le précédent. Le chantier d'ErDF terminé, ce câble deviendra la propriété du conseil général du Morbihan. Durant toute l'opération, les liaisons maritimes vers Houat, Hoedic et Belle-Ile seront modifiées. La rotation de 12 h 30 au départ du Palais et celle de 14 h 40 de Quiberon seront annulés les mardi 10, mercredi 11 et jeudi 12 mars. Pour Houat et Hoedic, l'escale à Quiberon du « Melvan », le mardi 10 mars après-midi, se fera à Port Haliguen au lieu de Port Maria (arrivée à 16 h 15 et départ à 16 h 50). Une navette effectuera les transferts entre Port Maria et Port Haliguen. Si les foyers des quatre communes de l'île, Le Palais, Sauzon, Bangor et Locmaria, pourront peu à peu bénéficier des connexions Internet à très haut débit, le programme de raccordement s'effectuera étalé dans le temps. Les administrations et l'hôpital Lanco seront les premiers servis.
En savoir plus sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/cable-en-mer-debut-des-grandes-manoeuvres-08-03-2015-10550128.php#36Bc9m1zKkhAorOG.99
La fibre commence à s’imposer chez les Français
Le Figaro du 7 mars 2015
Pour la première fois, le nombre d’abonnés à Internet via le vieux réseau téléphonique baisse.
Elsa Bembaron
Les Français pren-nent goût à l’Internet très haut débit fixe. Preuve en est, les abonnements à la fibre, au câble et au VDSL2, les trois technologies qui permettent d’y accéder, ont progressé de 50 % en un an. Cela représente 3,1 millions de foyers, selon l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
La fibre affiche même une hausse de 67 % avec 935 000 foyers abonnés. À cela il fait ajouter 2,16 millions pour le câble et le VDSL2 (qui est de l’ADSL amélioré). Et ce chiffre devrait continuer à grimper car les infrastructures sont déjà en partie installées. Actuellement, 13,3 millions de foyers sont connectables au très haut débit, soit la moitié des foyers français. Ces foyers ont le choix entre plusieurs technologies : soit la fibre jusqu’au domicile (4 millions de prises installées), soit l’accès au câble très haut débit (8,7 millions de prises), soit l’accès au VDSL2 (4,7 millions de prises).
La route est encore longue avant que l’intégralité du territoire ait accès à la fibre.
Car il existe une forte disparité entre les territoires. Les deux tiers des connexions disponibles le sont dans des grandes villes, contre un tiers dans les villes un peu moins grandes. Et très peu de prises sont déployées dans les zones rurales.
Ainsi, un Parisien peut choisir entre la fibre, le câble ou le VDSL2, mais un agriculteur dans la Creuse n’aura accès à aucune de ces trois offres. Toutefois, les opérateurs télécoms et les collectivités territoriales ont décidé d’investir massivement dans le déploiement de la fibre sur le territoire et le nombre de foyers raccordables devrait continuer à croître rapidement.
Connexion express
Alors qu’il faut près d’une heure pour télécharger un film de 4 Go avec une connexion 10 Mbit/s, ce qui correspond à de l’ADSL, il suffit de cinq minutes avec la fibre, en 100 Mbit/s. Dans la définition retenue par l’Arcep, le très haut débit commence à 30 mégabits par seconde (Mbit/s).
Certes, l’Internet haut débit fait encore la course en tête, avec ses 22,9 millions d’abonnés. Mais pour la première fois, leur nombre a chuté, en recul de 290 000 sur le seul quatrième trimestre 2014. Ce virage marque un tournant technologique et sociétal. Les Français ne veulent plus seulement une connexion à Internet, ils veulent de la rapidité. L’appétit des consommateurs est bien là, et les infrastructures commencent à être suffisamment développées pour répondre à la demande.
Les fournisseurs d’accès ont tout intérêt à pousser cette nouvelle technologie. D’abord parce qu’elle permet de vendre des abonnements facturés en moyenne 5 à 10 euros de plus par mois que l’ADSL. Ensuite, parce que les consommateurs achètent d’avantage de services. La vidéo à la demande bondit dès lors que les vitesses et la fiabilité du téléchargement sont au rendez-vous. Orange, Numericable-SFR ont mis en place de nouvelles offres pour la maison connectée, avec des thermostats, des systèmes de surveillance… À terme, les opérateurs réfléchissent au développement de nouveaux services payants, pour le maintien à domicile des personnes âgées ou l’e-éducation, par exemple.
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