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23/02/2015

Et sur la "presqu'île de Quiberon" ?

 

La "réalité" à Saint Pierre Quiberon dépasse de loin les discours électoraux ! Le "Homard" a changé de couleur !

Le Homard impoli.jpg

Si l'on en croit les Saint Pierrois, le couple "Maire, Adjoint à la communication" n'est plus ce qu'il était... avant les élections, amabilité, convivialité... aujourd'hui myopie de clan et coups de menton !

La contradiction, la confrontation d'idées n'est plus au programme ! Le "homard" est désormais enchaîné...

La politesse est notre "bien commun" ! La rugosité, le côté "frustré" doivent rester en dépôt sur le Port de Portivy !

Quant aux idées nouvelles, halte à la pensée unique d'élus, qui manquent vraiment d'expérience...

Fusion de commune, plutôt qu'un PLU "communal", pourquoi pas ? Dans notre Bretagne, l'exemple vient souvent des communes rurales, plutôt que d'un discours de sous-préfet...

Changer d'équipe municipale n'est pas forcément un "bien" ! L'absolutisme est en tout cas une voie de garage !


 

Communes, fusion dans le Mené

 

Télégramme du 23 février 2015

 

Didier Déniel

 

 

 

 

Dans quelques mois, les sept communes rurales du pays du Mené, dans le sud-est des Côtes-d'Armor, n'en formeront peut-être plus qu'une. Une manière pour ces collectivités rurales d'affronter l'avenir plus sereinement.

 

Et de profiter, au passage, d'un coup de pouce financier non négligeable. Avec 36.000 communes réparties sur son territoire, la France est la championne européenne de l'émiettement des collectivités.

 

Mais l'heure est aux regroupements.

 

Depuis cinq ans, des communes peuvent s'unir pour ne former plus qu'une. Une quinzaine de communes nouvelles ont ainsi vu le jour.

 

 Principalement en zone rurale.

 

Dans quelques semaines, sept communes du Mené pourraient aussi former une seule commune de 6.454 administrés. Elle serait composée de Plessala (1.897 habitants en 2011), Le Gouray (1.234), Collinée (921), Saint-Jacut-du-Mené (728), Saint-Gouéno (669), Langourla (531) et Saint-Gilles du Mené (474). Le 23 mars prochain, les 105 conseillers municipaux concernés devront se prononcer sur cette fusion. Si le « oui » l'emporte, un comité de pilotage sera mis en place, début avril. « Je pense que les esprits sont prêts, explique, dans son bureau, Joseph Sauvé, le maire de Plessala, la plus importante commune du Mené. L'autre soir, une réunion d'information était organisée dans ma commune.

 

 Près de 200 habitants étaient présents. Les questions ont fusé. Mais pas une seule voix ne s'est élevée contre ce projet. » Pourquoi s'être engagé sur le chemin de la fusion ? Tout simplement parce que, dans un futur très proche, toute communauté de communes devra compter au moins 15.000 habitants pour exister. « Notre avenir était compromis, poursuit Joseph Sauvé. Nous renforcer et adhérer de notre plein gré à une autre communauté de communes nous permet de rester maîtres de notre destin. Et non pas de subir un rapprochement qui nous aurait été imposé. » Le Mené va-t-il se tourner vers Loudéac, Lamballe ou Merdrignac ? Les paris sont ouverts. En tout cas, la commune nouvelle ne restera pas célibataire longtemps.

 

 Car la corbeille de la mariée attise bien des convoitises : elle comprend Kermené, un des plus importants sites de production de viande et de salaisons de Bretagne - 2.300 salariés - qui génère une copieuse contribution économique territoriale (anciennement taxe professionnelle). 105 conseillers municipaux

 

 Financièrement, cette mue en super-commune aura aussi des incidences bénéfiques. Car pendant trois ans, la baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) - que subissent toutes les communes - sera gelée. Pour Plessala, cela représente 150.000 euros par an. Soit l'équivalent du budget annuel voirie de cette commune. Comment fonctionnera au quotidien ce futur territoire de plus de 25 km de long ? Il a été convenu que chaque commune associée conservera son nom sur les panneaux de signalisation, sous l'appellation partagée de commune du Mené. Les services techniques resteront, eux aussi, rattachés à leur mairie d'origine. Mais pourraient, à terme, se spécialiser pour intervenir, au cas par cas, en tous lieux. Au futur conseil municipal devraient siéger les 105 conseillers actuels.

 

 Après les prochaines municipales, ils ne seraient plus que 33. Avec, à la clé, de substantielles économies d'indemnités. « Je pense que ça va régler les problèmes de constitution de listes qu'on a connus aux dernières élections, souligne cet habitant de Saint-Gilles-du-Mené. Chez nous, au premier tour, c'était dramatique. Il n'y avait aucune liste ». Finalement, entre les deux tours, la maire sortante et ses adjoints ont accepté de se représenter. « Veiller à ce que les petites communes soient bien représentées »

 

 « Moi, je pense que cette fusion est une bonne chose, commente la jeune propriétaire du bar Le Bon Réconfort à Saint-Jacut-du-Mené. Si on ne fait rien, on disparaîtra. Unis, on pourra faire entendre notre voix ». À 10 km de là, à Saint-Guéno, Christophe, un producteur de lait de 50 ans, qui suit de près la situation locale, partage le même avis. « Mais il faudra veiller à ce que les petites communes soient bien représentées au sein du futur conseil. Ici, on a l'habitude de se prendre en charge. Et de gérer les choses ensemble. Beaucoup de projets ont abouti grâce à la communauté de communes. On a deux nouvelles salles de sports et cinq chaufferies à bois collectives. Sans oublier les écoles de musiques et de danse. » Mais aussi l'ambitieux programme d'autonomie énergétique du territoire à 2030, lancé en 2005, via des modes de production renouvelables. Restera à régler l'épineux dossier du football. Apparemment, on ne s'oriente pas vers une équipe commune.

 

« Impensable ! »,

 

 plaisante un habitant de Saint-Jacut. « Les derbys ont toujours été explosifs, ici.

 

» En complément

 

L'exemple de Tinchebray-Bocage dans l'Orne Le 1e r janvier dernier, dans l'Orne, la nouvelle commune de Tinchebray-Bocage - 5.300 habitants - est née officiellement. Fruit du regroupement de sept petites communes. « Nous avons commencé à y réfléchir très vite après les municipales, explique Jérôme Nury, le maire UMP de cette nouvelle entité territoriale que nous avons contacté. C'est l'annonce du désengagement financier de l'État auprès des communes qui nous a incités à nous regrouper. Ce faisant, on profitait, pendant trois ans, du gel de la baisse des dotations de l'État qui frappe toutes les collectivités ». L'élu estime que cette opération a fait gagner 300.000 € par an, jusqu'en 2017, à la nouvelle commune. « Au début, la plupart de nos administrés étaient surpris. Pour expliquer cette démarche, nous avons organisé des réunions publiques.

 

 Et la population, dans sa grande majorité, a adhéré.

 

 Je pense que les esprits étaient prêts. À l'heure de la mondialisation, les gens savent qu'une petite entité communale, ça n'est plus viable. Et l'esprit de clocher a disparu. Il faut procéder à des regroupements pour penser l'action publique à plus grande échelle. L'éparpillement aboutit à des pertes très importantes ». 56 conseillers municipaux Tinchebray-Bocage est actuellement gérée par les 56 conseillers municipaux qui ont été élus aux dernières municipales. « En 2020, après les élections, on retombera à 29 élus. »

 

Les sept anciennes communes ont toutes conservé leurs panneaux.

 

 « Chacun a gardé son identité, poursuit Jérôme Nury. Les mairies sont devenues des mairies annexes où tout administré peut faire ses démarches quotidiennes ». Par contre, chacune s'est vu confier un secteur particulier : finances, gestion du personnel, petite enfance, éducation... Des projets pour la collectivité Cette nouvelle solidarité va permettre de lancer des chantiers importants pour la collectivité, annonce le maire : le déploiement de la fibre optique pour le très haut débit numérique, un service de transport à la demande mais, surtout, l'extension d'un système d'autopartage de voitures électriques mis en place, il y a quelques mois, à Tinchebray.

 

 37 communes pour n'en former plus que 13

 

Au 1e r janvier 2015, plusieurs dizaines de communes françaises ont fusionné, sous le régime des communes nouvelles instauré par la loi du 16 décembre 2010 de la réforme des collectivités territoriales. En voici le détail : - Montsecret-Clairefougère (Orne) (716 habitants) : fusion de Monsecret (581) et de Clairefougère (135). - Tinchebray-Bocage (Orne) (4.986 hab.) : fusion de Frênes (817), Tinchebray (2.589), Saint-Jean-des-Bois (185), Yvrandes (164), Saint-Cornier-des-Landes (679), Larchamp (309) et Beauchêne (243). - Notre-Dame-d'Estrées-Corbon (Calvados) (237 hab.) : fusion de Notre-Dame-d'Estrées (171) et de Corbon (66). - Boischampré (Orne) (1.198 hab.) : fusion de Saint-Christophe-le-Jajolet (251), Marcei (208), Saint-Loyer-des-Champs (400) et Vrigny (339). - Villeneuve-en-Perseigne (Orne) (2.235 hab.) : fusion de Chassé (181), La Fresnaye-sur-Chédouet (939), Lignières-la-Carelle (392), Montigny (36), Roullée (241) et Saint-Rigomer-des-Bois (446). - Goussainville (Eure-et-Loir) (1.225 hab.), fusion de Champagne (287) et de Goussainville (938). - Saint Crépin-Ibouvillers (Oise) (1.284 hab.) a absorbé la commune de Montherlant (153) - Orvanne (Seine-et-Marne) (6.794 hab.) : fusion des communes de Moret-sur-Loing (4.305) et d'Ecuelles (2.489) - Clux-Villeneuve (Saône-et-Loire) (334 hab.) : fusion de Clux (113) et de La Villeneuve (221). - Les Auxons (Doubs) (2.508 hab.) : fusion d'Auxon-dessus et d'Auxon-dessous. - Vaugneray (Rhône) (4.925), a absorbé la commune de Saint-Laurent-de-Vaux (270). - Eclose-Badinières (Isère) (1.320 hab.) : fusion d'Eclose (710) et de Badinières (610). - Saint-Offenge (Savoie) (970 hab.) : fusion de Saint-Offenge-Dessous (692) et de Saint-Offenge-Dessus (278).

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/communes-fusion-dans-le-mene-23-02-2015-10534873.php

 

 

 

Billet d’humeur

 

Demain, SPQ du 22 février 2015

 

Signé François Dubois

 

Rencontre ordinaire avec le conseiller à la communication de la commune de Saint Pierre Quiberon

 

 

 

 

Mercredi 18 février 2015 : 1ière réunion pour le PLU nouveau.
Je me rends à cette première invitation à participer à l’élaboration du PLU, prévue à 14h30 au centre culturel

 

14h 20 Quelques personnes sont arrêtées sur mon chemin entre le parking et le centre culturel, je m’approche et salue le groupe d’un :
– « Messieurs Bonjour »
et comme je connais tout le monde je fais le tour du groupe main tendue pour saluer chacun.

 

 Une franche courtoisie répond à cette initiative, sauf pour la dernière personne, le conseiller délégué à la communication qui, quand je me tourne vers lui, a un mouvement de recul et me déclare :
– «Non Monsieur Dubois, je ne vous serre pas la main »
Surpris par cette attitude, je marque un temps d’arrêt et interroge
– « Ah bon…, et pourquoi ? »
– « Ca ne vous regarde pas »
Après avoir pris à témoin les personnes présentes, j’ai poursuivi ma route.
Un peu plus tard toutes ces personnes étaient autour de la même table que moi pour suivre cette première réunion concernant le PLU.

 

Mais, vous l’aurez compris, cette première réunion n’est pas l’objet de ce billet d’humeur, dont le thème est plutôt : « la communication ».

 

 

 

2 réflexions au sujet de « Billet d’humeur »

 

 

 

Très bien l’illustration du propos de François. Il faudrait peut-être apprendre à cette personne impolie ce que signifie la communication. Il est évident qu’elle s’est trompée de poste de délégué. Il est vrai que la démission de l’ancien délégué lui a permis de siéger au sein du Conseil Municipal, manœuvre bien jouée qui n’a pas échappé à un certain nombre d’entre nous.

 

 Hélène Bonneville

 


Merci François et tu n’es pas le seul que Monsieur le Conseiller à la communication ne veut pas saluer… Quand il m’aperçoit, il s’arrange pour « ne pas me voir » ou il fait demi-tour, semblant avoir oublié quelque chose derrière lui…!
Que veux-tu, c’est un élu qui ne connaît apparemment ni la politesse ni la courtoisie !!!
Geneviève MARCHAND
Maire de Saint Pierre Quiberon 2001-2014

 

 

 

 

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