22/02/2015
RJ 45 ou "sans-fil", that's the question...
L'explosion de dispositifs de "régulation" pour la maison impose des choix de "réseau" !
Ne pas se tromper est aujourd'hui complexe ! Deux marchés distincts, la sécurité et la régulation thermique, marchent en ordre dispersé !
La "sécurité" en local est insuffisante !
Il faut donc prévoir une "remontée" des alarmes, soit par le biais d'une société extérieure, qui gère les "détections", soit par le biais d'un dispositif personnel, le smartphone...Le lien de remontée passe par le GSM ou la Box internet... les prix ne sont pas les mêmes !
Pour la régulation thermique, le progrès a conduit à une baisse des prix spectaculaire ! 100 à 200€ suffisent, pour générer entre 10 à 20% d'économie sur les coûts de chauffage. La "remontée" par du rj45 vers la Box Internet est la solution la moins chère. Pour du "durable", il faut câbler !
Le must est le scénario "intelligent", donc un système électronique "paramétrable" en local et à distance... qui envoie des alarmes sur le smartphone !
La "maison" mérite un engagement sur 10 ans au moins !
Domotique, 2.500€ pour une maison intelligente
Télégramme du 22 février 2015
Flore Limantour
Programmer sa maison, maîtriser sa consommation d'énergie, assurer la sécurité de son foyer et en améliorer le confort...
La domotique est une révolution qui tient à la fois de la high-tech et d'une petite dose de « magie ». La science-fiction d'hier à la portée de tous.
Les dernières tendances de la domotique passent par les « scénarios de vie ». Exemple : « Je dîne tranquillement chez moi ce soir ». On appuie sur un bouton dans la maison ou on clique sur son smartphone depuis son bureau... et la lumière devient tamisée, les volets se baissent, les portes extérieures de la maison se verrouillent, la chaîne envoie la musique. Dans le même temps, le four démarre la cuisson du repas, la machine à laver le linge commence un programme tandis que le chauffage monte dans les pièces de vie et baisse dans les chambres.
Les scénarios sont multiples.
De nouveaux besoins artificiels ? Évidemment, on peut vivre sans. Quoique. Il y a trente ans, la domotique est arrivée dans les foyers par le contrôle de la consommation d'énergie avec le thermostat programmable, puis via la sécurité domestique par le biais de la commande à distance des portes, des caméras de surveillance et des volets motorisés. Ceux qui y ont goûté ont du mal à s'en passer. Sans compter qu'à l'horizon 2020, la réglementation sur la consommation d'énergie et les maisons passives nécessitera le recours à la domotique.
Comment ça marche ? Avant, chaque appareil avait son programmateur. Il fallait faire le tour de la maison. Puis, tout a été centralisé dans un boîtier. Avec les « boxes domotiques », la maison est devenue pilotable à distance via une télécommande ou un smartphone.
Les premières exigeaient que tous les équipements connectés soient compatibles. « Ingérable », si l'on en croit Kevin, ce jeune Brestois qui a opté, il y a deux ans, pour la box et le matériel d'un grand magasin de bricolage pour 2.300 euros... Après trois semaines sans chauffage, il a obtenu le remboursement intégral, avant de choisir un système « compatible avec toutes les technologies » (700 euros) et « évolutif ».
Tous les logements ? Tous les publics ?
« Pas de problème pour les logements anciens », assure François-Xavier Jeuland, président de la Fédération française de la domotique. « L'installation se fait soit sans fil, avec une connexion à distance, soit avec des prises gigognes. Ni poussière ni saignées dans les murs. » Le pilotage par smartphone et ordinateur est plébiscité par les jeunes quand les anciens préfèrent le bouton de commande sur un mur ou le tableau, ou encore la télé.
À qui s'adresser ?
Le marché est florissant. On y trouve les industriels qui fabriquaient jusque-là des ouvertures programmables (Somfy) ou des chaudières à programmateur (Delta Dore ci-dessous). Mais aussi de nombreuses start-up ainsi que des opérateurs de téléphonie tels Orange et SFR. Les prestations sont plus ou moins élaborées. Les premières box coûtent moins de dix euros par mois. Si on n'est pas bricoleur, mieux vaut s'adresser à un domoticien. Ils sont rares. De plus en plus d'électriciens et de chauffagistes se forment. La profession s'organise.
Pollution par les ondes, piratage des données... Quels dangers ?
« Les transmissions de données se font en basse fréquence. Ce qui n'est pas dangereux pour l'homme », affirme François-Xavier Jeuland. Contre le piratage, les avis divergent. « C'est surtout le smartphone qui est à sécuriser. D'autant plus que, demain, on fera tous nos achats avec », remarque le même spécialiste.
Chez Delta Dore, on relève que le transfert des données sur le « cloud » (nuage) par les opérateurs de téléphonie semble bien plus risqué que le stockage des informations sur la box. Le débat n'est pas tranché. En revanche, on peut s'interroger sur la domotique de demain.
Aujourd'hui qualifiée d'« intelligente », la maison va progressivement apprendre à étudier nos comportements pour anticiper nos désirs, devenir « intuitive » et décider elle-même de sa programmation !
En complément
Le « made in Bretagne » de Delta Dore L'entreprise Bretillienne a connu une croissance de 43 % en cinq ans. Industriel du thermostat, Delta Dore a surfé sur la vague du numérique, devenant une référence en domotique pour l'usage domestique et professionnel. « Notre coeur de métier se situe dans les économies d'énergie et tous les produits comme les thermostats, les délesteurs, les alarmes et l'automatisation des ouvrants. Avec le numérique, nous avons connu un basculement, explique Valérie Renault-Hoarau, directeur général de l'entreprise familiale.
La domotique représente désormais 40 % du chiffre d'affaires global (126 millions d'euros) réalisé en 2014. » Les effectifs, eux, sont passés à 820 salariés, répartis sur deux sites industriels (Bonnemain et Étrel, en Ille-et-Vilaine) et un nouveau grand centre logistique (Tinténiac, dans le même département).
La société est aussi présente en Vendée, à Grenoble, dans la région parisienne, dans toute l'Europe, ainsi qu'en Asie, via ses filiales commerciales. Innovation et fiabilité L'entreprise mise sur l'innovation. Delta Dore emploie une grosse équipe d'ingénieurs sur la recherche et les futurs produits. Elle lance sur le marché deux nouvelles offres avec une box pilotable à distance via des pictogrammes.
Le concept : « Sur votre smartphone, chaque pièce de la maison est représentée par une photo. Sur chaque photo, des pictogrammes figurent les sept à dix objets connectés. Pour allumer une lampe, vous cliquez sur la photo, et la lampe sera représentée éclairée ». Le premier modèle se situe autour de 100 à 150 euros et vise à populariser la domotique. Le second propose de nombreuses programmations personnalisables pour près de 1.000 euros.
Au nombre des scénarios de vie proposés par Delta Dore, on trouve notamment « Je reçois des amis ce soir » ou encore « Je m'occupe de mes petits-enfants cet après-midi ». Delta Dore mise aussi sur la fiabilité : les batteries des différents équipements sont aux normes NF garanties dix ans. Afin de vulgariser les applications de la domotique auprès du grand public, Delta Dore améliore son site internet et ouvre une maison témoin à Rennes où rien n'est vendu mais tout est expliqué.
Enfin, l'entreprise a choisi de former 500 électriciens afin qu'ils aient les connaissances requises pour les futures installations.
Le gros marché français
Selon une étude du cabinet d'analyses Coda Stratégies, le marché de la domotique n'en finit pas de grossir. En 2013, il pesait déjà près de six milliards d'euros en Europe, et quelque 900 millions rien qu'en France. Ce qui vaut à notre pays d'être le deuxième marché du Vieux continent, derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni. Mieux : des progressions de l'ordre de 5 %, voire plus, sont attendues pour les années à venir. Dans le détail, ce sont les systèmes de motorisation divers et de régulation thermique qui tirent leur épingle du jeu, représentant, à eux deux, plus de la moitié du chiffre d'affaires. Mais les box prennent une place de plus en plus importante.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/france/domotique-la-maison-intelligente-22-02-2015-10534315.php
HTTP/2, le protocole qui va accélérer l’affichage des pages Web, est prêt
01Net du 18 février 2015
Elle est prête ! La nouvelle version majeure du célèbre protocole de transfert de contenus Web a été finalisée.
Eric LB
Il était temps de dépoussiérer HTTP, ce protocole que l’on utilise dès que l’on accède à un site via son navigateur Web. Cela fait en effet 15 ans que l’Hypertext Transfer Protocol, la géniale invention de Tim Berners-Lee, n’avait pas été mis à jour.
Voilà qui est fait. Mark Nottingham, qui dirige le groupe de travail HTTP de l’Internet Engineering Task Force, l’a annoncé sur son blog. Il reste encore de nombreuses étapes avant que le nouveau standard soit implémenté dans votre navigateur favori. Mais pour ce qui est de ses fonctions, c’est fini.
Ne vous attendez pas à une révolution. Il est même fort probable que vous ne vous rendiez pas immédiatement compte de l’intégration d’HTTP/2 dans votre navigateur ! Et pourtant, il devrait accélérer (un peu) votre surf et réduire les temps de latence lorsque vous vous connectez à un site Web. Nous n’entrerons pas ici dans de complexes détails techniques –n’hésitez pas à consulter le document décrivant le protocole pour cela si vous en avez le courage. Mais en substance, HTTP/2 accélère l’affichage des pages en réduisant et en optimisant les échanges TCP entre le client (votre navigateur) et le serveur (le site Web). Il peut notamment « multiplexer » les transferts de fichiers sur une seule session TCP et réduire la bande passante consommée par les requêtes en les compressant.
L'héritage de Google
HTTP/2 ne sort pas de nulle part. Il est en réalité basé sur SPDY, un protocole présenté par Google en 2012, déjà implémenté dans Chrome et dans Firefox et utilisé par de nombreux sites importants, comme Facebook, Youtube ou Twitter. Récupéré par l’IETF pour qu’il devienne un standard, SPDY a muté en HTTP/2 et Google a d’ailleurs indiqué qu’il l’abandonnait au profit du nouveau protocole. C’est une bonne chose, car désormais standardisé, HTTP/2 va être implémenté à terme de façon massive, partout sur le Web, pas seulement sur certains sites qui avaient choisi SPDY.
Source : Blog de Mark Nottingham
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