16/02/2015
Resonsabilité de l'architecte ? L'apport numérique masque la question...
Rudy Ricciotti, architecte brillantissime, ingénieur et artiste, Marseillais et Pied-noir, gouailleur du béton armé ...
Aux Techdays 2015 de Microsoft, les invités sont plutôt "costume-cravate"...Rudy, lui, aime la décontraction ! et ile fait savoir...
Comme ingénieur il adore les logiciels sophistiqués pour créer des toitures en aile d'avion, des voiles de béton à l'improbable courbure, les architectures, qui ignorent définitivement la ligne droite... oui, mais jusqu'à un certain point...
En cas de pépin, qui est responsable ? le "logiciel" ou l'architecte ?
Ses œuvres récentes : le Musée Cocteau à Menton, qui est un étrange mille-pattes, et le MUCEM à Marseille. Le dernier est une œuvre à 300 millions d'euros, tant il est compliqué de déménager les Musée des Arts et Traditions populaires du Jardin d'acclimatation ...Le Musée Cocteau est un très bel écrin, mais le contenu est vide... comme au MUCEM...
La conclusion se trouve non pas aux Techdays, mais dans une annexe du Rapport de la Cour des Comptes 2015 !
Architecture et futur de la ville, impacts de la transformation numérique ?
Techdays Microsoft du 12 février 2015
Intervention exclusive de Rudy Ricciotti, Architecte et ingénieur, Grand Prix National d'Architecture en 2006, Médaille d'or de l'Académie d'Architecture. Il sublime le récit constructif par des réalisations marquantes (Mucem à Marseille, Département des Arts de l'Islam au Louvre, Stade Jean Bouin à Paris, Musée Jean Cocteau à Menton, Pont de la République à Montpellier, Passerelle de la Paix à Séoul, Philharmonie Nikolaïsaal à Potsdam-Allemagne).
liste des intervenants
L'architecte du MuCEM mis en examen
La Provence.com du 14 mai 2013
Mardi 14/05/2013 à 22H18 Marseille
Rudy Ricciotti, l'architecte du MuCEM, le musée des civilisations de Marseille, a été mis en examen ce soir par le juge Rachel Isabey, du tribunal de grande instance de Toulon.
Comme nous le révélions le 12 avril dernier, l'architecte se trouvait au coeur d'une enquête pour travail dissimulé et construction sans permis depuis quelques semaines, après la mise en cause et l'incarcération d'un entrepreneur toulonnais peu avant. Rudy Ricciotti a finalement été convoqué par les enquêteurs du Groupe d'intervention régional et de la Police aux frontières du Var pour une garde à vue, lundi matin, qui ne s'est achevée qu'en fin de journée à l'hôtel de police de Marseille. Il a finalement été transféré au palais de justice de Toulon, où la magistrate l'a mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il a dû verser une caution de 80 000 euros.
Les faits portent sur la construction de sa maison, sur le site classé de la Presqu'île, à Cassis, où il est soupçonné d'avoir fait travailler des ouvriers au noir. Les travaux auraient également été réalisés sans les autorisations nécessaires. Par ailleurs, des éléments nouveaux recueillis par les enquêteurs ont conduit le parquet de Toulon à ouvrir une enquête préliminaire pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, concernant l'activité professionnelle de l'architecte. Plusieurs millions d'euros auraient été détournés des comptes de l'administration fiscale
Rapport de la Cour des Comptes 2015 sur le MUCEM : cliquer ici
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