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02/02/2015

Quiberon, une station de tourisme qui construit des HLM ?

En France, le logement n'est plus un "choix individuel". Tintin au pays des Soviets ?

Voeux 2015 de Bernard Hilliet.jpg

Un chef d'entreprise "de et à" Quiberon devient Maire...et que fait-il ?

Il construit des "HLM" ou du locatif "aidé... c'est à dire de la construction "au rabais", du pas cher, qui coûte ensuite très cher à entretenir !

Cette folie vient d'en haut, avec cette fâcheuse loi SRU, qui contraint les communes à construire 20% de logements sociaux... une équation impossible à réaliser en bord de mer, puisque 70% des habitations sont déjà des résidences secondaires !

Le gâchis est pitoyable dans toutes les communes françaises. Il fait l'affaire de tous ces bailleurs sociaux, qui fleurissent et prospèrent, en volant les communes par une astuce juridique "toxique", le bail emphytéotique de 52 ans" !

 0 tracas, beaucoup de blabla !

La "toxicité" gagne les esprits les plus lucides !


Voeux et Finances à Quiberon, il va falloir jouer serré !

Télégramme du 2 février 2015

Bernard Hilliet a présenté ses voeux devant une salle comble.

 

 C'est devant une salle comble, vendredi soir, à l'espace Louison-Bobet, que le maire Bernard Hilliet a présenté ses voeux à la population.

Du côté des finances, il va falloir jouer serré ! Serge Brosolo, adjoint aux finances, est ainsi revenu sur l'emprunt toxique Dexia. En 2008, le taux d'intérêt était de 4,92 % et les intérêts à payer de 145.000 €. En 2014, avec l'envolée du franc suisse, le taux est passé à 16,21 % et les intérêts à 442.000 €. La situation s'est encore détériorée en 2015, avec 29,34 % de taux et environ 773.000 € d'intérêts.

Pas d'augmentation d'impôts À cela s'ajoutent une forte baisse des dotations de l'État : 2,1 M€ en 2015 contre 2,8 M€ en 2010. Cerise sur le gâteau, si l'on peut dire, la contribution du casino ne cesse de baisser, elle aussi : de 864.000 € en 2011, elle a fondu à 441.000 € en 2014.

 Malgré cela, les élus ne veulent ni augmenter les impôts locaux ni bloquer les investissements, même si l'enveloppe diminue. Alors qu'elle était de 5,1 M€ en 2014, la capacité d'investissements hors emprunt baisse à 4,2 M€, ce qui permet à Serge Brosolo de rester optimiste.

 Des constructions de logements annoncées

 L'enjeu majeur reste de fixer la population sur le territoire. Pour ce faire, le maire a annoncé la construction de treize maisons locatives aidées, rue du Roch, d'un immeuble locatif aidé de douze logements, avenue du Général-de-Gaulle, ainsi que de six logements en location-accession à la propriété.

 Deux grands projets sont à l'étude : le lotissement du Zal et des Pilotins (1,5 ha) et le Briellec 3 (6,5 ha), avec 200 logements prévus au Plan local d'urbanisme.

 Du côté de l'emploi, il a annoncé la signature d'une convention entre le Point accueil emploi et Neo 56, ainsi que la création d'un parc de dix mobile-homes pour faciliter l'accueil des saisonniers.

 Concernant le tourisme, pour le maire, « les temps changent » et il est temps de se retrousser les manches pour optimiser les offres d'accueil et augmenter la fréquentation.

 Un plan d'actions concernant les travaux municipaux a été présenté par le premier adjoint, Roland Le Guennec. Sur les 60 km de voirie de la commune, 40 % sont dans un état allant de moyen à très mauvais, d'où l'urgence. Ainsi, 200.000 € (le double d'avant) seront consacrés à la voirie.

 500.000 € seront investis dans l'enfouissement des réseaux, la création de trottoirs, de places de parking, etc.

Trois bâtiments prioritaires en 2015

 Du côté des bâtiments communaux, deux seront inaugurés en 2015 : le Centre technique municipal et la Maison des associations.

 D'autres sont en attente urgente d'interventions : l'espace Louison-Bobet, la salle omnisports ainsi que l'école primaire Jules-Ferry et le centre de loisirs, qui auront la priorité cette année, pour une somme globale de 250.000 €

. Un parking provisoire de 95 places sera aménagé sur l'ancienne friche SNCF.

 Enfin, le maire est revenu sur la Maison de santé, dont l'ouverture est prévue en janvier 2016.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/voeux-finances-il-va-falloir-jouer-serre-02-02-2015-10513178.php

 

 

Un rapport pour rendre plus efficace la politique du logement

 

LE MONDE du 30 janvier 2015

 

Isabelle Rey-Lefebvre

 


La politique du logement coûte cher aux finances publiques (46,5 milliards prévus, en 2015, soit 2 % du produit intérieur brut), avec des résultats pourtant décevants. La construction plonge. Moins de 300 000 logements ont été mis en chantier en 2014, le niveau de 1997, et le mal-logement progresse. Même la production de logements sociaux, habituellement contre-cyclique, déçoit : en 2014, 120 000 logements ont été financés (12 % de moins qu’en 2013).

 

Un rapport, commandé en mars 2014 par Cécile Duflot, ex-ministre du logement, et Bernard Cazeneuve, alors ministre du budget, discrètement remis en août 2014 et révélé ce vendredi 30 janvier par Les Echos, se montre très sévère. Trois institutions, l’inspection générale des finances, l’inspection générale des affaires sociales et le commissariat général à l’environnement et au développement durable, y analysent à la loupe toutes les lignes budgétaires et formulent 41 propositions qui permettraient d’économiser 4 milliards d’euros.

 

Le diagnostic souligne la multiplicité des acteurs, qui éclate les responsabilités entre, notamment, l’Etat et les collectivités locales, chacun poursuivant des objectifs contradictoires, nuisant à l’efficacité de la politique du logement. L’Etat veut stimuler la construction et atteindre les 500 000 logements neufs par an, alors que les communes ne veulent pas trop densifier – sans compter que certains territoires n’ont pas besoin de nouveaux logements et que la vacance s’y développe.

 

Cibler les zones tendues

 

Le plus gros poste de dépenses est consacré à la distribution des aides personnelles au logement (18 milliards d’euros par an). Créé en 1977 par la réforme Barre, c’est un instrument de redistribution et de solvabilisation essentiel, pour des locataires toujours plus pauvres, et auquel on ne touche pas sans mesurer les conséquences sociales.

 

Le rapport suggère, par exemple, de mettre fin au double avantage que perçoivent les parents des étudiants – demi-part fiscale par le rattachement du jeune au foyer fiscal, jusqu’à 25 ans, et perception de l’allocation (en moyenne 2 334 euros par an). Cette mesure, maintes fois débattue, serait socialement juste, aurait un effet déflationniste sur les loyers et permettrait, dès 2016, d’économiser 100 millions d’euros, et jusqu’à 400 millions d’euros en année pleine. Mais elle est politiquement périlleuse à mettre en œuvre.

 

L’aide à l’investissement pour les bailleurs privés, le dispositif Duflot-Pinel, est elle aussi auscultée. Le rapport suggère de la cibler sur les seules zones tendues, où les besoins en logements sont les plus criants, d’abaisser la réduction d’impôt de 18 % à 13 % et, en contrepartie, de relever les plafonds de loyers autorisés. L’économie pourrait atteindre de 50 millions à 100 millions d’euros par an. L’inconvénient d’une telle mesure serait de déstabiliser ce dispositif à peine mis en place, ce dont les investisseurs ont horreur.

 

« Mûrir la réflexion »

 

Quelques propositions plus originales concernent les aides aux loueurs en meublés, à revoir, car très avantageuses, et la suppression des aides à la création de résidences de tourisme, qui ne sont pas une priorité sociale.

 

Les auteurs préconisent un prélèvement sur la trésorerie des bailleurs sociaux, lorsqu’elle est abondante, une mesure déjà dans les cartons du gouvernement. Ils souhaitent, en outre, encourager la vente des logements sociaux à leurs locataires, en passant de 8 000 à 15 000 ventes par an, ce qui, à plein régime, procurerait aux bailleurs 700 millions d’euros par an. Le rapport propose d’alourdir les suppléments de loyers aux locataires sociaux les plus aisés et de réformer l’attribution de logements pour accueillir plus largement les publics dits prioritaires, les plus pauvres, avec le risque, bien sûr, de renoncer à la mixité sociale, pourtant recherchée aujourd’hui.

 

Dans un communiqué, le ministère du logement fait valoir, vendredi, que ce rapport est un document de travail qui ne reflète pas la position du gouvernement : « Plusieurs de ces propositions méritent plus de temps pour mûrir la réflexion. C’est le cas des aides personnalisées au logement, à propos desquelles un groupe parlementaire sera réuni dès la semaine prochaine.  »

 


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/logement/article/2015/01/30/un-rapport-pour-rendre-plus-efficace-la-politique-du-logement_4566961_1653445.html#IM4TwYWgvjpkwlgF.99

 

 

 

 

 

 

 

Logement , le plan choc soumis au gouvernement

 

 

 

Les Echos du 29 janvier 2015

 

 

 

Frédéric Schaeffer

 

 

 

Un rapport d’inspection dresse un bilan sans concession de la politique du logement et propose des réformes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est un rapport que le gouvernement garde secret depuis l’été dernier. Et à sa lecture, on comprend pourquoi ! Suppression du rattachement fiscal des étudiants percevant une APL, suppression progressive des aides à la pierre, renforcement de la détection de la fraude, réforme des procédures d’attribution des logements sociaux etc. : les propositions pour réformer la politique du logement sont explosives.

 

 

 

Elles émanent du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’Inspection générale des finances (IGF). Ces trois corps d’inspection avaient été missionnés il y a environ un an pour passer au peigne fin cette politique publique à la fois extrêmement coûteuse pour les finances publiques (46 milliards d’euros en 2014, soit plus de 2 % du PIB) et régulièrement dénoncée pour son manque d’efficacité (les mises aux chantiers sont au plus bas) et ses effets inflationnistes. « Au vu des fonds publics engagés, les résultats de la politique du logement ne sont pas aujourd’hui à la hauteur des attentes », estiment les auteurs.

 

 

 

Constat accablant

 

 

 

Le ton est sobre mais le constat accablant  : sont dénoncés pêle-mêle l’éclatement des responsabilités (Etat, communes, opérateurs publics…), la multitude des outils (subventions, prestations sociales, niches fiscales…) répondant à « des logiques compartimentées », des objectifs «  multiples et souvent en contradiction », ou encore l’absence de connaissance « précise » des besoins. Peu efficaces, les dispositifs de soutien à la demande (qui concentrent 49 % des moyens) devraient « faire l’objet d’une modération prolongée et d’un ciblage accru », estime le rapport (voir document ci-dessous), plaidant pour « un rééquilibrage » en faveur de l’offre (vers quoi seuls 17 % des moyens sont fléchés).Très concrètes, les propositions d’économies ne manqueront pas de susciter l’intérêt de Bercy chargé de mettre en musique le plan de 50 milliards d’économies d’ici à 2017. « Nous sommes déjà tous convaincus qu’il y a, à l’évidence, un gisement d’économies dans la politique du logement », indiquait le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, aux « Echos » en décembre . Et d’insister mercredi devant les sénateurs : « Nous avons à réfléchir très fortement à cette question : pas seulement pour faire des économies, pour être aussi plus efficients. »

 

 

 

S'attaquer aux APL

 

 

 

Mais le gouvernement marche sur des œufs : pas question de fragiliser un secteur de la construction déjà très mal en point. La promesse de François Hollande de ne pas augmenter les impôts limite aussi les marges de manœuvre : « Le président est clair : pas de hausse d’impôts et pas de remise en cause des grosses niches fiscales », indique un ­conseiller gouvernemental. Du coup, c’est aux aides personnalisées au logement (APL) que Bercy veut s’attaquer. Et si les tentatives précédentes ont échoué, le gouvernement espère, cette fois, vaincre les réticences des parlementaires en les associant plus en amont. Notamment, un groupe de travail des députés sur l’APL Accession va être mis en place la semaine prochaine à cet effet. Il servira à préparer le terrain dans la perspective de l’élaboration du projet de loi de Finances pour 2016.

 

 

 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0204119469632-logement-les-propositions-chocs-sur-la-table-du-gouvernement-pour-degager-des-economies-1088265.php?D0xBSMM8kD5ARUV1.99

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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