30/01/2015
Amazon, croissance de 20% des ventes...
La France, elle, fait du 0%, ou elle recule !
La FEVAD, qui réunit les acteurs de la vente à distance en France, enregistre un tassement de la croissance des ventes en 2014, avec un petit "14%" sur le dernier trimestre !
Les grands champions d'autrefois, La Redoute et les Trois Suisses, sont dépassés par les spécialistes de la vente d'objets Hi-Tech, qui cartonnent. Les grands distributeurs, FNAC, Darty, Boulenger, Cdiscount marient l'Internet et la livraison en magasin et pratiquent "l'alignement des prix" sur le meilleur offrant de la toile...
Du jamais vu dans le panorama commercial du Pays, consacrant ainsi le "butinage" sur la toile avant l'achat !
Amazon, qui est un multi-spécialiste, est devenu le "premier libraire de France", avec une politique de livraison, qui fait frémir le circuit traditionnel de la lecture...
Aujourd'hui pour chaque achat, il vaut mieux faire un tour "internet" chez Amazon !
La "livraison le lendemain" est pour les campagnards le meilleur des cadeaux ! Be "Premium" !
Le géant Amazon finit l’année dans le rouge
Les Echos du 29 janvier 2014
Le mastodonte du commerce en ligne a annoncé un chiffre d’affaires en hausse de 15 % au 4è trimestre de 2014, mais passe dans le rouge sur l’ensemble de l’année.
Amazon.com Inc a annoncé jeudi un chiffre d’affaires en hausse de 15 % pour le quatrième trimestre 2014. Le distributeur en ligne américain a mis fin à deux trimestres consécutifs de pertes, en dégageant un bénéfice net de 214 millions de dollars, mais il est tombé dans le rouge sur l’ensemble de l’année.
Lors des trois derniers mois, le mastodonte américain se paie même le luxe de dépasser nettement les attentes des analystes, avec un bénéfice par action ajusté, référence à Wall Street, de 45 cents contre 17 cents espérés, selon un communiqué publié jeudi. Cette performance a fait bondir de plus de 7,43% à 334,95 dollars l’action dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance, en dépit d’une perte nette annuelle de 241 millions de dollars. En 2013, Amazon avait gagné 274 millions de dollars.
Le chiffre d’affaires du groupe californien a atteint 29,33 milliards de dollars, à peu près conforme au consensus qui était à 29,67 milliards selon Thomson Reuters I/B/E/S. Les ventes du groupe sont néanmoins légèrement en dessous des attentes aussi bien au quatrième trimestre (29,33 milliards, en hausse de 15 % sur un an) que sur l’année (88,99 milliards de dollars, en hausse de 20 % sur un an). Analystes et investisseurs pariaient sur respectivement 29,67 et 89,30 milliards de dollars. Amazon, qui réalise environ un tiers de ses ventes annuelles pendant la période de Noël, a ajouté prévoir un chiffre d’affaires compris entre 20,9 et 22,9 milliards pour le premier trimestre.
Boulimie d’investissements
La rentabilité d’Amazon pâtit de sa boulimie d’investissements destinés à assurer la croissance du groupe. Mercredi, le groupe a annoncé qu’il allait lancer un service de messagerie et de calendrier électroniques pour entreprises, baptisé WorkMail , permettant aux utilisateurs d’envoyer des courriels, de partager des calendriers.
Au départ simple libraire en ligne, le groupe américain s’est développé au fil des années loin de son métier d’origine en produisant de séries télés ou en fabriquant ses propres appareils électroniques. Il indique avoir observé au quatrième trimestre un boom des abonnés à son offre « Prime », qui assure l’accès à un catalogue croissant de contenus numériques en ligne et à des livraisons gratuites.
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