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28/01/2015

Toxique, ultra-toxique...

Les projets de Maison de santé du Maire de Quiberon engagent la commune, comme les emprunts dits "toxiques" !

Jacques Leroy, conseiller municipal de Quiberon.jpg

Soigner les malades pour ensuite "saigner" les contribuables locaux, est-ce la bonne solution ?

Jacques Leroy, un conseiller de la minorité et non de l'opposition, grande gueule locale, pose la question de la "transparence" de ce projet, traité malheureusement dans l'urgence absolue !

Hippocrate, le bien nommé dans ces circonstances, donne de la voix, pour défendre ledit projet, financé par la Mairie de Quiberon...

Halte au feu ! Un tel projet relève-t-il de la compétence communale, aujourd'hui ?


Maison de santé de Quiberon, la réponse de Jacques Leroy

Télégramme du  28 janvier 2015 

Jacques Leroy, conseiller municipal de la minorité, conduisait la liste « Agir ensemble pour Quiberon » aux dernières élections municipales. Jacques Leroy, conseiller municipal de la minorité, et non de l'opposition, comme il aime à le rappeler, a souhaité, via un communiqué, expliquer pourquoi il avait demandé un report de vote sur le dossier de la Maison de santé, lors du dernier conseil municipal.

 Un report refusé par le maire.

 « Nous avions demandé un certain nombre d'informations complémentaires, au regard du projet de délibération insuffisamment argumenté, notamment : les noms des dirigeants des sociétés Immotep et Immobaie et les membres de la SCCV (société civile de construction vente) Hippocrate, le projet de convention Vefa (vente en état futur d'achèvement), le compte d'exploitation prévisionnel du lot mairie, le plan global d'investissement de l'opération dont la Ville est majoritaire, le montant des honoraires du maître d'oeuvre, les desiderata de la Ville en matière de marché de travaux, les demandes de subvention du projet.

 Ceci ne remet nullement en cause notre attachement à un projet de santé au service de tous les Quiberonnais. L'absence de réponses à nos questions nous a conduits à demander le report du vote. Par ailleurs, la réponse publique du maire dans votre journal nous interroge. En quoi demander des informations sur un sujet aussi important suffit-il à nous rejeter dans l'opposition, nous qui représentons un des trois courants issus du scrutin municipal ?

 Il est temps que le maire comprenne que la gestion d'une ville est différente de celle d'une entreprise familiale.

 D'ailleurs, est-il besoin de constater que notre vigilance a permis de rectifier une erreur manifeste de calcul qui s'était glissée dans la délibération ? ». « Totale transparence » demandée « Tous les Quiberonnais comprendront que, dans le cadre d'une opération de cette envergure, ils ont le droit à une information complète et une totale transparence, sans que cela ne puisse être considéré comme un élément de suspicion à l'égard de leur premier magistrat.

 C'est pourquoi nous transmettrons cette demande d'information au préfet, lui qui exerce le contrôle de légalité des actes ».

 En complément

Les précisions du maître d'oeuvre Suite aux polémiques lancées autour du montage financier de la future Maison de santé, le maître d'ouvrage du projet, Paul Renaud, gérant de la SCCV Hippocrate, tient à apporter cette précision sur la constitution de sa société, pour faire toute la transparence demandée par les élus de la minorité.

Suite aux différents articles de presse, Paul Renaud, gérant de la SCCV Hippocrate, précise qu'il a constitué une société civile de construction vente, « immatriculée au RCS (registre du commerce et des sociétés) de Lorient, sous le numéro 808.613.137, en vue de réaliser une opération de promotion immobilière à usage de logements et locaux de santé, dont les ventes sont réalisées avec toutes les garanties habituelles de droit dans le cadre d'une Vefa (vente en état futur d'achèvement). Les parts de la SCCV sont possédées en totalité par Paul Renaud et l'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) Immobaie, dont il est l'unique associé. Il n'y a donc pas lieu à insinuer quoi que ce soit, ni à polémiquer sur ce sujet ».

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/maison-de-sante-la-reponse-de-jacques-leroy-28-01-2015-10507891.php

 

Commentaires

Dans un même ordre d'idées: pourquoi n'y auraient-ils pas des maisons de la charcuterie? de la boucherie? ou de la sardine?


Cette collusion d'intérêts et ce mélange des genres sont immoraux car inégalitaires: cela va à l'encontre de la liberté d'entreprendre.

Il n'y a pas à financer par le budget municipal des entreprices privées.

La municipalité de Quiberon comme d'autres municipalités font fausse route en mélangeant intérêts privés, intérets particuliers et budget municipal...
C'est une distorsion de concurrence masquée sous une apparence publique.

Écrit par : JR | 28/01/2015

Mr Leroy ne pense qu'a une chose :la prochaine (élection) les grands déçus sont de retour ,il va savonner la planche pendant encore 5 ans mais on ne va pas le laisser faire.

Écrit par : maisnier | 29/01/2015

Pas besoin de savonner: la planche est déjà très glissante avec toute cette m... qu'il y a dans cette mairie. Maisnier, votre protégé n'a fait que chausser les sabots de son prédécesseur: je le vois chaque jour qui passe: aucune imagination. On continue comme avant avec les mêmes idées et les mêmes personnes

Écrit par : JR | 29/01/2015

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