05/01/2015
Les américains ont une productivité supérieure à celle des européens !
L'Europe est une zone de libre-échange à monnaie unique !
Les financiers du Monde ont enfin compris que l'avenir économique de la planète est aux Etats Unis d'Amérique et non en Europe...
Pourquoi ?
Sur le plan de la balance commerciale, les américains sont redevenus autonomes, depuis le développement de l'industrie du pétrole "at home".
Sur le plan des taux d'intérêt, l'Europe d'aujourd'hui rémunère mal les capitaux financiers.
L'Europe, dont l'unité est fragile, réunit quelques pays solides et beaucoup de pays fragiles. La guerre en Ukraine inquiète les placements à long terme.
La "socialisation" administrative de l'Europe est un mauvais signal pour les économistes libéraux, elle fait craindre une intervention régalienne sur les marchés financiers.
La France désespère les investisseurs par la taxation excessive du travail, des plus-values et du patrimoine...
La baisse de l'euro favorise les exportations européennes, renchérit les importations...
Conséquences :
Les prix des produits à bas prix (origine Asie) vont augmenter d'autant, l'électronique (TV, Informatique) sera également à la hausse, le pétrole ne baissera pas autant en Europe qu'ailleurs, les remboursements de prêts indexés sur le dollar seront insupportables, la spéculation sur les parités devient très dangereuse...
Le pouvoir d'achat des ménages devrait encore se rétrécir, puisque la hausse interne des prix devrait s'accélérer, alors que les revenus des ménages stagnent (sur le moyen terme, la perte est conséquente depuis 2003)...
Les entreprises européennes "fortement exportatrices", seules, devraient embaucher !
L’euro démarre l’année au plus bas depuis 2006 face au dollar
La divergence entre les économies européenne et américaine continue de favoriser le billet vert.
Il faut remonter à février 2006 pour trouver trace d’un euro aussi bas face au dollar. La monnaie unique est passé dans la nuit de dimanche à lundi sous la barre symbolique des 1,20 dollar, inscrivant un plus bas à 1,1860 avant de remonter rapidement autour de 1,1950, sur fond d’anticipation de hausse des taux en 2015 aux Etats-Unis, mais aussi de nouvelle action de la Banque centrale européenne.
Mais le diagnostic économique tranché entre une zone euro en panne et des Etats-Unis bien ancrés dans la reprise justifie aussi la hausse du billet vert. La première statistique de l’année en France, par ailleurs, n’est pas bonne. Selon Markit, l’activité manufacturière s’est contractée en décembre, pour le huitième mois d’affilée. « Cela conforte l’idée d’une zone euro dont le rythme de croissance va rester faible, et d’ailleurs Mario Draghi a confirmé vendredi que les taux en Europe allaient rester bas. Face à ces tendances lourdes, c’est dangereux pour un investisseur d’acheter de l’euro contre du dollar », constate Alain Pitous chez Talence Gestion. Et si l’indice PMI américain est aussi ressorti en deçà des attentes, il confirme que les Etats-Unis sont en expansion.
Vers un euro à 1,10 dollar ?
D’autres éléments pourraient aussi légèrement peser à l’avenir. « La balance des paiements de la zone euro se dégrade depuis quelque temps », constate Alain Pitous. Un soutien de moins pour l’euro, alors que « beaucoup d’investisseurs et d’industriels achetaient de l’euro ». L’entrée de la Lituanie dans la zone euro peut aussi jouer à la marge, « cela fait qu’il y a un peu plus d’euros en circulation. Ce n’est pas considérable, mais quand vous avez la technique, le fondamental et les anticipations qui vont dans le même sens, ce n’est pas bon pour une monnaie ».
En passant sous 1,20 dollar, l’euro se dirige surtout vers un seuil jugé plus important, celui de 1,18 dollar, « avec, en cas de franchissement, un risque d’accélération rapide vers les 1,10 dollar ». Mais, pour Alain Pitous, la résistance existe, avec un élément important à prendre en compte : « Les Américains pourraient se lasser du dollar fort, qui peut mordre sur les résultats de certaines entreprises. Pour eux, il va y avoir une limite et je pense qu’à 1,20 dollar, on n’en est pas loin. »
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0204051277533-leuro-demarre-lannee-au-plus-bas-depuis-2010-face-au-dollar-1080076.php?SsBfD9PFlt5oaP5w.99
Le pouvoir d’achat a beaucoup souffert des hausses d’impôt
Les Echos du 4 janvier 2014
Le pouvoir d’achat aurait reculé de 1.630 euros par ménage entre 2008 et 2015, selon l’OFCE. Les ménages ont subi les hausses d’impôt visant à réduire le déficit et à financer le pacte de compétitivité.
Le pouvoir d’achat des ménages a largement pâti de la crise de 2008 et des efforts de réduction du déficit public à partir de 2011. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon les calculs de cet institut, alors que le pouvoir d’achat des ménages français avait crû de 500 euros par ménage chaque année en moyenne entre 2000 et 2007, il reculerait de 230 euros par an entre 2008 et 2015. Ainsi, depuis la crise des « subprimes », la baisse du pouvoir d’achat représenterait au total 1.630 euros par ménage.
Pourtant, ce n’est pas au plus fort de la crise que le niveau de vie des Français a le plus souffert. « La période de 2008 à 2010 se caractérise par une relativement forte résistance du pouvoir d’achat par ménage, qui a augmenté de près de 40 euros par an en moyenne, et ce malgré la perte de 250.000 emplois », note Mathieu Plane, économiste à l’OFCE. Les consommateurs ont profité du recul des prix du pétrole. Mais, surtout, « le plan de relance et les amortisseurs sociaux du système social français ont joué leur rôle contracyclique en préservant le pouvoir d’achat moyen », explique l’économiste. Le gouvernement avait alors laissé filer le déficit public, qui s’est élevé à plus de 7 % du PIB en 2009 et 2010.
C’est à partir de 2011 que les choses se gâtent pour les ménages. D’une part, la réduction du déficit public se fait d’abord par des hausses d’impôt, dont l’effet est direct sur le pouvoir d’achat, et non pas par des baisses de dépenses publiques. D’autre part, « la nécessité de financer à la fois les mesures de compétitivité des entreprises et la réduction de déficit structurel fait porter pleinement l’ajustement budgétaire sur les ménages », souligne l’OFCE. En 2015, le taux de prélèvements obligatoires sur les ménages serait plus élevé de 3,3 points de PIB par rapport au point bas de 2009, contre une hausse de « seulement » 0,5 point en ce qui concerne les entreprises. Au total, les économistes de l’OFCE estiment que « les nouveaux prélèvements fiscaux et sociaux ont amputé le pouvoir d’achat de 930 euros par ménage, soit plus de 300 euros en moyenne par an » entre 2011 et 2013.
Les faibles créations d’emplois et la stagnation des salaires réels ont eu aussi un fort impact sur le niveau de vie des Français, estimé à – 105 euros en moyenne par an et par ménage sur cette période. mais les prestations sociales l’ont en revanche un peu conforté (+ 120 euros par an par ménage). Au global, la baisse du pouvoir d’achat s’est élevée à 1.630 euros par ménage en trois ans entre 2011 et 2013.
En 2014 et 2015, le rythme de baisse du pouvoir d’achat devrait, en revanche, quelque peu ralentir grâce aux moindres hausses d’impôt. Selon Mathieu Plane, le niveau de vie devrait tout de même reculer de 110 euros par ménage en deux ans. « La faiblesse de la dynamique de l’emploi et des salaires réels ne permettrait pas de compenser la hausse du nombre de ménages », explique l’économiste. Et « bien qu’en moindre augmentation, les prélèvements fiscaux et sociaux continueraient à peser sur le pouvoir d’achat sous l’effet de la montée en charge de certaines mesures fiscales décidées par le passé », poursuit-il.
Ainsi, sur les 1.750 euros de perte de pouvoir d’achat par ménage sur la période 2011 à 2015, 1.100 euros seraient directement liés à la hausse des prélèvements fiscaux et sociaux, a-t-il calculé. « Entre 2000 et 2008, les prélèvements obligatoires n’ont pas pesé sur le pouvoir d’achat. C’est à cette période, plutôt bonne pour les ménages qu’il aurait fallu réduire le déficit public en augmentant les impôts. Cela aurait évité à la France d’entrer dans la crise avec des finances publiques dégradées, ce qui aujourd’hui, empêche le gouvernement de mener une politique économique contracyclique nécessaire au retour de la croissance », estime Mathieu Plane.
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