04/01/2015
Prévisions 2015 : l'informatique, une présence dans toute la société
La "révolution" à venir est dans les usages, pas dans le matériel informatique !
Olivier Ezratty réserve ses conclusions pour 2015, après son rapport sur le CES 2015 de Las Vegas !
Engagé dans l'informatique professionnelle chez Microsoft, il connaît bien la complexité des technologies logicielles, qui depuis 30 ans sont passées du langage "unique" aux solutions multiples, avec l'apparition sans précédent de systèmes d'exploitation, issus de la saga "UNIX" : Linux, IOS, Android et les autres...En 2015, Android risque de devenir "monopolistique", dans les téléphones, tablettes et objets connectés, donnant à Google, une puissance égale à celle de Microsoft !
Dans le jeu en 2015, les consoles spécialisées risquent d'être remplacées par le modèle "unique" du PC, avec une ouverture vers les téléphones mobiles.
Dans la maison en 2015, la domotique, qui "stagne" depuis des années, tournera sur une plate-forme "unique", probablement Android, avec l'apparition de dispositifs connectés, proposant de l'intelligence inattendue (Nest, avec son thermostat à mémoire...). La "box", avec la sortie de véritables ordinateurs autonomes (Bouygues, Free...) doit évoluer vers une plate-forme, assurant des connexions WiFi de grande capacité et de grande vitesse, avec un routeur intégré, assurant par foyer au moins une dizaine de communications simultanées. La TV risque de perdre avoir son autonomie informatique, par le biais de dispositifs externes très sophistiqués...La téléphonie classique (mobile surtout) va connaître son déclin devant l'arrivée de communications instantanées, passant par l'internet WiFi, mettant par terre à terme les opérateurs mobiles, qui ne savent pas pratiquer "l'illimité" ...C'est ainsi que Nantes lance dès aujourd'hui un réseau WiFi urbain, accessible à tous...
La "fibre" en 2015 devrait détrôner l'ADSL dans les grandes villes... rupture nouvelle avec les "campagnes", où le sujet principal sera le "débit", imposé par une politique incohérente et anti-démocratique... Dans le Morbihan, les ilots "à grande vitesse" seront Vannes, Lorient et Auray...
L'informatique "à la maison" en 2015, comme à l'école et au bureau, risque de connaître de fortes différences d'un point à l'autre du pays !
La tablette en 2015 risque de remplacer la vieille tour PC, qui rejoindra les greniers. Le disque dur fera place aux SSD, dont le prix chutera inexorablement...
L'informatique en 2015 sera "mobile", légère et de plus en plus "connectée" !
Jeux vidéo, avec le cloud gaming, Sony prépare déjà l’ère post-console
Les Echos du 31 décembre 2014
Le fabricant japonais envisage une PlayStation 5 dématérialisée. Ce marché décolle lentement.
La PlayStation 4 et la Xbox One seront-elles les ultimes consoles ? Les dernières-nées de Sony et Microsoft Microsoft soufflent à peine leur première bougie que déjà, la question de la prochaine génération se pose. L’idée vient d’être lancée par Masayasu Ito, vice-président de Sony Computer Entertainment. « Je pense qu’il y aura une PS5. Maintenant, je ne sais pas s’il s’agira d’une console physique ou si tout sera dans le cloud », a-t-il lancé dans la presse japonaise.
De fait, le cloud, ce système dématérialisé où applications et logiciels tournent à distance, pourrait rendre obsolète la machine placée au milieu du salon. De la science-fiction ? Déjà, on joue en ligne sur sa tablette et sur son téléviseur grâce à sa box. Mais l’offre reste cantonnée aux petits jeux familiaux, packagés dans des abonnements. Les blockbusters, comme Far Cry ou Destiny, ne sont pas disponibles en streaming.
« Distributeurs de services »
On est encore loin de la lame de fond. Le « cloud gaming » n’a représenté que 180 millions d’euros en 2013, une goutte d’eau comparé aux 69 milliards que pèse le marché du jeu vidéo, selon une étude de Scholè Marketing. « C’est un problème d’usage. Le consommateur n’a pas forcément compris l’intérêt de jouer sur sa télé », dit Emmanuel Forsans, directeur de l’Agence française pour le jeu vidéo.
En attendant, les fabricants de consoles préparent l’avenir. Sony, qui avait racheté Gaikai, un service de « cloud gaming », a présenté début 2014 Sony PlayStation Now, une plate-forme de jeux en streaming. Microsoft, pionnier avec sa plate-forme Xbox Live, réfléchit aussi à une offre de jeu en streaming et pourrait s’appuyer sur Azure, son infrastructure de cloud destinée aux professionnels. Pourtant, aucun des deux n’a intérêt à accélérer le mouvement.
"Vers la dématérialisation totale du jeu vidéo"
Que deviendront-ils s’ils n’ont plus de consoles à vendre ? Même si leurs offres restent limitées, les opérateurs télécoms font déjà office de nouveaux entrants. « Les consoliers deviendront alors des distributeurs de services. Il faudra des gens pour animer la communauté de joueurs, entretenir les infrastructures », pronostique Laurent Michaud, expert à l’Idate, un institut spécialisé dans les technologies. Même si les obstacles techniques, comme les débits Internet, sont encore nombreux, le mouvement du « cloud gaming » semble irréversible. « On va vers la dématérialisation totale du jeu vidéo, comme dans la musique, mais le chemin est plus sinueux », prédit Laurent Michaud.
« Que ce soit pour Sony, Microsoft, Orange ou SFR, l’enjeu est le même : il s’agit de contrôler les contenus et de facturer au consommateur, car c’est là que la marge est la plus élevée », explique Emmanuel Forsans. Les fabricants de consoles, qui disposent d’une grande puissance marketing, ont encore une longueur d’avance.
Encore faudra-t-il trouver un modèle économique qui convienne aux éditeurs de jeux, les premiers à traîner les pieds. Tous regardent avec circonspection l’expérience de la musique, où les abonnements ont tiré vers le bas la valeur des titres. « Plusieurs modèles tarifaires peuvent cohabiter », modère Laurent Michaud.
Maison connectée, les géants de la Tech cherchent à préempter le marché
Les Echos du 27 décembre 2014
Nicolas Rauline et Romain Gueugneau
La future arrivée d’Apple et Google sur la domotique pourrait doper le marché. Opérateurs télécoms, industriels et start-up réagissent.
Longtemps attendu, l’avènement de la domotique est désormais proche. Près d’un an après le rachat de Nest par Google, l’arrivée des géants Google mais aussi Apple et Samsung, pourrait accélérer le développement d’un marché estimé aujourd’hui par GfK à 150 millions d’euros en France. Selon une étude récente de Gartner, ce marché de la maison connectée devrait arriver à maturité entre 2020 et 2025. C’est ce qui explique que tous les géants technologiques se positionnent dès aujourd’hui sur ces applications.
Jusqu’ici, le marché était peu lisible, éclaté et jugé trop complexe par le grand public. Pour le consommateur, les intérêts sont pourtant nombreux : il peut tout contrôler à distance, de la fermeture de ses portes et de ses volets à la température intérieure, en passant par l’éclairage et l’alarme. Avec, à la clé, de substantielles économies d’énergie et la possibilité d’être alerté quand un objet de la maison est sur le point de tomber en panne (ampoule, appareil électro-ménager, etc.)
La généralisation des smartphones et l’essor des objets connectés font progressivement baisser le prix des équipements et tomber les barrières : le marché se déplace donc d’une niche de luxe, essentiellement axée sur la sécurité et la télésurveillance, à un marché grand public, où le smartphone devient pivot. Les services de contrôle énergétique et les programmateurs sont d’ailleurs ceux qui connaissent la plus forte croissance, selon GfK. Et le prix de ces services devrait encore être divisé de moitié d’ici à 2018, selon Gartner.
L’enjeu est désormais de savoir qui contrôlera la plate-forme de gestion de la maison connectée. Cette logique de plate-forme fait qu’Apple et Google sont sans doute aujourd’hui les mieux placés. Avec iOS et Android, les deux géants se partagent le marché du mobile et il suffit seulement de quelques adaptations pour se connecter à la maison. Apple a d’ailleurs intégré HomeKit, une suite d’applications dédiées au domicile, dans sa dernière version d’iOS. Un mouvement qui devrait en appeler d’autres.
« La France est très en retard dans la domotique »
Quant à Google, le rachat de Nest ne devrait être, là aussi, qu’une étape. Après une version d’Android pour les « wearables » et une autre pour l’automobile, les rumeurs se font de plus en plus pressantes autour d’une version pour la maison. Samsung, enfin, a racheté la société américaine Smartthings, qui avait développé une plate-forme de gestion domotique, pour 200 millions de dollars.
Cette plate-forme propose déjà 8.000 applications et gère un millier d’objets connectés dans le monde. L’application pourrait être embarquée par défaut dans les smartphones du sud-coréen. Les industriels, de leur côté, ne sont pas en reste. Bosch, Cisco et le groupe helvético-suédois ABB vont créer une entreprise commune pour développer une plate-forme pour la maison connectée. Date de sortie espérée : 2016.
Les opérateurs, longtemps en pointe sur le sujet, tentent également d’innover. SFR a intégré son offre de domotique dans sa box haut de gamme cet été. « La France est très en retard dans la domotique. Il y a un vrai potentiel de croissance sur ce marché. En tant qu’opérateur télécoms, on peut en profiter », estimait alors Franck Cadoret, directeur grand public et professionnels chez SFR. Orange, lui, commercialise son offre Homelive pour dix euros par mois. L’objectif pour ces opérateurs est d’apporter de nouveaux services, face à l’offensive de Bouygues sur les prix.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0204041861251-maison-connectee-les-geants-de-la-tech-cherchent-a-preempter-le-marche-1078451.php?KFITwThqjBSjZSEp.99
Très haut débit à Auray, vitesse supérieure en 2016
Télégramme du 18 décembre 2014
Le très haut débit à Auray, c'est pour bientôt.
Dans les quatre ans, la Région va déployer un réseau de très haut débit et va commencer par équiper quatre villes moyennes.
Auray ouvre le bal de la très grande vitesse en 2016.
Megalis, syndicat mixte de coopération territoriale, l'avait annoncé il y a deux mois : une enveloppe de 100 M€ a été débloquée pour lancer la première tranche des travaux relatifs au déploiement du très haut débit.
Les villes d'Auray, Carhaix, Lamballe et Redon seront les premières à être couvertes par le très haut débit. Et les plus impatients peuvent encore se réjouir : parmi ces quatre villes, c'est Auray qui a été choisie pour ouvrir le bal.
Commercialisation en 2016
« Dans les 18 mois, 8.493 points seront activés », a annoncé Jean Dumoulin lundi soir. « Ce déploiement démarre à l'automne 2015 ». Le passage au très haut débit permettra aux usagers de bénéficier du passage à 100 mégabits... et pourquoi pas jusqu'à 300 (contre 20 mégabits en moyenne aujourd'hui). Si les opérateurs ne sont pas encore choisis, la commercialisation est déjà programmée pour 2016. Les particuliers, entreprises et administrations bretonnes seront raccordables, avec un seul et même prix pour tous les usagers. « C'est une opportunité formidable pour Auray. C'est aussi très intéressant pour les entreprises ». L'arrivée du très haut débit peut constituer un élément attractif pour les nouvelles entreprises qui hésiteraient à s'installer sur Auray.
Par la suite, les zones plus rurales seront également équipées en fibre optique sur tout le territoire breton. Au total, la Bretagne comptera 1,642 million de foyers.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/tres-haut-debit-vitesse-superieure-en-2016-18-12-2014-10466977.php
UberPop sera interdit en France
Le Monde.fr du 15 décembre 2014
UberPop, offre payante de transport entre particuliers proposée par la société américaine Uber, sera interdite en France dès le 1er janvier avec l'entrée en vigueur de la loi Thévenoud sur la régulation de la concurrence avec les taxis, a déclaré lundi le porte-parole du ministère de l'intérieur. Pierre-Henry Brandet a fait cette déclaration alors que des taxis ont entamé tôt dans la matinée une action visant à bloquer les accès de Paris pour dénoncer cette application, qui constitue selon eux une "concurrence déloyale" et n'a pas été interdite vendredi par le tribunal de commerce de Paris. "Non seulement c'est illégal de se prêter à ce service, mais en plus pour le consommateur il y a un véritable danger", a poursuivi le porte-parole, soulignant que les conducteurs n'avaient pas d'assurance adéquate. La branche française d'Uber a été condamnée en octobre dernier à une amende de 100 000 euros pour "pratiques commerciales trompeuses" après avoir présenté UberPop comme du covoiturage. Uber a fait appel de cette décision et continue de proposer le service.
Nantes inaugure son réseau wifi
L'Usine nouvelle du 4 janvier 2015
Première ville française Nantes(Loire-Atlantique) a inauguré vendredi l'entrée en service de son réseau Wifi urbain. De n'importe quelles ruelles de la ville, les utilisateurs d'un PC portable, ou d'un PDA, équipés d'une connexion wifi, on pu accéder à leurs applications Internet. Le Président de Nantes Métropole Jean-Marc Ayrault, de SFR Frank Esser et le Vice-Président France d'Alcatel-Lucent Alain Ferrasse-Palé étaient attendus.
Premières française mais pas mondiale, les villes de Londres, Amsterdam et Philadelphie sont déjà équipées d'un tel réseau.
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