12/12/2014
Le client léger !
Développement durable à Vannes, les chiffres clés
Télégramme du 12 décembre 2014
Depuis 2011, la loi Grenelle 2 impose aux communes de plus de 50.000 habitants de réaliser un rapport sur leur situation dans le domaine du développement durable. Un nouvel état des lieux de ce type sera ce soir soumis au conseil municipal.
Plan d'actions
Climat énergie territorial
Les actions à mener pour développer des pratiques durables seront à élaborer dans le cadre d'un plan bâti courant 2015. Pour cela, la ville doit disposer de repères constitués par le bilan des émissions de gaz à effet de serre. Ce bilan a été réalisé au cours de l'année 2013 auprès des services de la ville, du Théâtre Anne de Bretagne, du CCAS et des entreprises assurant une délégation de service publique.
Bilan carbone
L'ensemble des activités municipales génèrent environ 13.000 tonnes équivalent CO2. 4.900 tonnes équivalent CO2 correspondent aux consommations d'énergie du patrimoine et des services de la collectivité. 2.000 tonnes équivalent CO2 correspondent aux émissions des usagers de la collectivité (déplacements domicile travail du personnel (70 % utilisent leur voiture), déplacements des usagers des services municipaux vers la mairie, vers les écoles, transports effectués pour le compte de la collectivité par des prestataires extérieurs).
Consommation d'énergie
Les dépenses globales d'énergie s'élèvent en 2013 à 3,23 millions d'euros, soit une progression de + 1 % par rapport à 2012 dû à l'évolution du patrimoine communal et l'augmentation des coûts d'énergie.
Consommation d'électricité
L'éclairage public représente 34 % de la consommation et les bâtiments 33 %.
Consommation de gaz
La consommation de gaz en 2013 est en progression de + 7 % par rapport à 2012. Un écart expliqué en partie par le fait que les températures extérieures nocturnes enregistrées en 2012 n'avaient pas nécessité un maintien des températures intérieures hors occupation, également dû à l'utilisation plus importante de l'hôtel de Limur et des vestiaires du stade de La Rabine, mais aussi à l'augmentation des taux de renouvellement d'air dans les bâtiments et des difficultés techniques rencontrées sur certaines installations.
En complément
« On veut développer les espaces verts » Entre les réalisations de 2014 et les pistes de travail pour 2015, Jeanine Le Berrigaud, adjointe à l'environnement, et Bérengère Trenit, chargée de mission, font le point sur les initiatives en matière de développement durable.
En matière de transports, la voiture individuelle reste ultra-majoritaire. Comment réduire sa part ? Un effort a déjà été mené par l'Agglo pour développer les transports en commun. C'est un travail long et progressif. Le projet de pôle d'échanges multimodal à la gare va aussi dans ce sens. Concernant le vélo, plutôt que de créer de nouvelles pistes cyclables, on a choisi de développer les zones 20 et 30, ce qui permet aux cyclistes de circuler sans souci. On a commencé par Saint-Guen et Beaupré, mais ça sera généralisé dans les quartiers résidentiels. Cette année, on a innové en étant la première ville de France à intégrer des vélos à assistance électrique dans Vélocéa. Et ce sont souvent les premiers à partir.
Le rapport parle de développer la place du végétal
On entend parfois des critiques sur l'esplanade du port... C'est un lieu qui accueille beaucoup d'animations. Si l'on rajoute de la verdure, ce ne pourra être que temporaire, dans l'esprit du jardin blanc qu'il y a eu devant l'hôtel de ville. Cela fait partie des projets sur lesquels on travaille. On veut développer les espaces verts.
La Ville pense-t-elle durable dans chacun de ses achats ?
On a travaillé sur trois axes.
Le matériel informatique, avec le déploiement du « client léger »
Beaucoup d'agents n'ont plus leur propre unité centrale, mais un simple boîtier. Et le cerveau de la machine se trouve au niveau des serveurs de la Ville. C'est moins coûteux et ça permet de renouveler le matériel moins souvent, tous les sept ans au lieu de cinq.
On a opté pour de nouveaux produits d'entretien polyvalents, avec un pH neutre et hypoallergéniques.
Troisième axe, les denrées alimentaires. 27 % des ingrédients utilisés par la cuisine centrale sont issus de l'agriculture biologique. Les menus sont adaptés en fonction des saisons et les circuits cours privilégiés.
En 2014, des barquettes compostables ont été testées pour remplacer les barquettes en plastique. Elles vont être généralisées en 2015.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/developpement-durable-les-chiffres-cles-12-12-2014-10459387.php
Un choix informatique est-il du "développement durable" ?
Jeanine Le Berrigaud et Bérengère Trenit à la borne Vélocéa de l'hôtel de ville.
Un principe de base d'abord ! En informatique la durée de vie d'un équipement dépasse rarement 3 années en entreprise, compte tenu de l'évolution technique des matériels et de leur baisse de prix relatif !
Choisir le "client léger" consiste à centraliser la puissance dans les serveurs et à faire confiance à la qualité du réseau de transmission (la fibre). Ce qui semble plus simple pour le service informatique (sans panne...sinon !), est plus délicat en matière de "praticité" et "d'ergonomie" pour l'utilisateur...
L'arrivée de téléphones et tablettes tactiles risque de remettre en cause cette politique de la durée de vie (7 ans), soi-disant "durable" !
Agilité, souplesse et réactivité ne sont-elles pas les qualités nouvelles d'une informatique moderne ?
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