UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/11/2014

Chantiers de l'Atantique, une deuxième fin...

Fincantieri reprendrait la participation de STX dans les Chantiers de Saint Nazaire !

Fincantieri chez STX.jpg

Une autre façon de régler la question de la vente des BPC à la Russie ! C'est la faute aux italiens...

L'italien est déjà bien présent sur le marché des navires de croisières : la Compagnie Ponant, avec ses "sister ships" (type Boréal), MSC avec deux bateaux de 325 mètres, Carnival avec le Zenith et l'Horizon...

Il ne lui manque que les BPC, de conception française, avec leur livraison compliquée à la Sainte Russie !


L'Italien Fincantieri étudie la reprise des chantiers de Saint-Nazaire
Les Echos du 25 novembre 2014
Pierre de Gasquet

Cinq mois après son introduction en Bourse, le constructeur naval italien Fincantieri négocie la reprise des activités de STX France avec le groupe coréen STX.

La consolidation européenne des chantiers navals entre dans le vif du sujet. Cinq mois après sa cotation en Bourse destinée à renforcer ses moyens de développement, le constructeur italien Fincantieri s’intéresse à l’avenir des chantiers de Saint-Nazaire, ex-Chantiers de l’Atlantique repris en 2006 par le coréen STX. Selon le quotidien « Il Sole 24 Ore », Fincantieri est en négociations avancées avec STX, propriétaire à 66,6% de STX France, et le Fonds stratégique d’investissement de la Caisse des Dépôts (actionnaire à 33,4%) en vue d’une reprise du fleuron français de la construction navale. Une reprise qui concernerait tout STX France, qui compte aussi plusieurs sites en Bretagne. Le conglomérat coréen a été forcé de mettre en vente sa filiale française pour cause de surendettement.

« Nous n’avons jamais caché notre volonté de devenir un pôle de consolidation », se contentait-on mardi d’observer au siège de Fincantieri, tout en se refusant à commenter l’avancement des négociations. Selon « Il Sole 24 Ore », tout accord reste encore suspendu au double feu vert de la Caisse des Dépôts, qui détient une minorité de blocage (à travers le FSI) et de la Cassa Depositi italienne (CDP), principal actionnaire à 72% de Fincantieri (à travers la holding Fintecna).

Restructuration énergique
Le conglomérat coréen n’est pas un inconnu pour Fincantieri. Déjà, en décembre 2012, le constructeur italien a repris 50,7% de STX OSV Holdings, la filiale du groupe coréen spécialisée dans la construction des plates-formes « off shore » qui détient une dizaine de chantiers (dont cinq en Norvège), pour 600 millions de dollars. « Fincantieri est une entreprise en bonne santé qui affiche des performances meilleures que la moyenne du marché. C’est nous qui consoliderons, nous ne serons pas consolidés par d’autres », a récemment assuré l’administrateur-délégué du groupe, Giuseppe Bono, au cours d’une audition au Sénat. Douze ans après avoir essuyé des pertes massives et une restructuration énergique, le constructeur génois (3,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013) a dégagé un résultat positif de 85 millions d’euros en 2013 et affiche un carnet de commandes de 9,5 milliards de dollars, outre 4,5 milliards en cours de négociations (soit un total attendu de 15 milliards).

Figurer parmi les cinq premiers mondiaux

Avec un effectif de 20.000 salariés (dont 7.700 en Italie), Fincantieri a conclu un accord avec MSC Crociere, numéro des croisières en Méditerranée pour construire deux navires de 323 mètres de long (700 millions d’euros d’investissement) en mai dernier. C’est la première fois que MSC Croisières passe une commande dans un autre chantier que celui de Saint-Nazaire. Avant la mise en vente de sa filiale française, le groupe coréen STX a déjà conclu la cession de ses chantiers norvégiens au groupe Westcon et sa filiale finlandaise au groupe allemand Meyer Werft, l’un des principaux concurrents de Fincantieri dans le secteur des croisières.

L’ambition de Fincantieri –qui a récemment conclu un accord avec Carnival (numéro un mondial des croisières) et le chinois CSSC Holdings pour développer des navires pour la Chine–, est de figurer parmi les cinq premiers chantiers navals mondiaux, derrière les deux géants coréens Hyundai Heavy Industries et Samsung Heavy Industries.

En savoir plus

Les commentaires sont fermés.